Tous les vieux comme moi ont vu le film de Jean-Jacques Annaud, Le Nom de la Rose, avec Sean Connery.
Certains se sont sans doute alors aventurés à lire le pavé d’Umberto Eco dont est tiré le film. Pour ma part, j’ai abandonné à la page dix, comme avec tous ses bouquins que j’ai tenté de lire. Deux en fait.
Pour ceux qui ne le sauraient pas, il existe également une mini série italienne en huit épisodes, sortie en 2019 qui raconte cette histoire.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas le film ou le livre, le Nom de la Rose prend place en pleine inquisition et guerre des papes au 14 siècle, dans un monastère reculé dans la montagne, où les religieux copient des livres et parchemins.
C’est en ce lieu que doit avoir une importante rencontre entre les moines franciscains et l’envoyé du pape pour statuer sur le devenir de leur ordre accusé d’hérésie.
Peu avant l’arrivée du franciscain Guillaume de Baskerville et de son novice Adso venus pour la dispute avec le pape, un moine est mort d’étrange manière, et Guillaume, ancien inquisiteur lui-même, connu du père abbé pour son érudition, est invité à mener l’enquête dans le monastère.
D’autres moines meurent dans d’inquiétantes circonstances les jours qui suivent. Et très vite on accuse le démon. Mais Guillaume, lui s’intéresse plus à l’immense tour fortifiée et son labyrinthe, à laquelle chaque victime semble liée, et qui abrite des ouvrages interdits.
La série raconte une enquête policière dans une enceinte monacale où l’hérésie côtoie la luxure et les superstitions alors que le grand inquisiteur du pape, Bernardo Gui, arrive par surprise pour s’inviter au débat avec les franciscains.
Si les personnages ne possèdent pas le charisme de ceux du film de Annaud, si Sean Connery n’est pas là avec son charme irrésistible, la série est à la hauteur de l’histoire avec de très bons acteurs (si on oublie Greta Scarano dans le rôle d’Anna), de magnifiques décors et d’une lenteur qui sied parfaitement à l’intrigue.
Si vous avez aimé le film, vous devriez passer un bon moment avec la série. Si vous avez aimé le livre, vous… je n’en sais rien en fait, je n’ai pas dépassé la page dix mais je crois l’avoir déjà écrit.