Ce week-end je suis allé me promener à Strasbourg avec la ferme intention de faire quelques photographie. Car à poster trois images par semaine, mon stock commence à se vider. J’ai déambulé dans les rues, principalement autour de la place du Château et Kléber car je voulais continuer dans la dynamique du Palindrome. Mais bon, on ne peut pas gagner à chaque fois.
Cette première photo a été prise place Kléber où deux nacelles de chez Distel étaient stationnées. Initialement le sujet était ces deux machines face au bâtiment et comme de nombreuses personnes passaient devant, j’ai songer à les intégrer dans l’image. Sauf que ce n’est pas si simple. Lorsque vous êtes en ville, l’objectif pointé vers quelque chose, les passants s’arrêtent pour vous laisser prendre la photo. Il a fallu donc ruser, donner l’impression d’avoir terminé et dégainer en douce pour capturer ces deux passants. C’est ensuite que j’ai remarqué les flèches sur les engins et je me suis dit que cela pourrait être amusant à publier.
Je voulais obtenir un effet de bougé sur les passants mais sans filtre ND je n’ai pas vraiment pu descendre suffisamment la vitesse d’obturation. J’ai compensé en fermant de diaphragme mais malgré cela je suis resté à 1/40s.
Nikon Z8, Nikkor Z 24-70 mm, 1/40s, f/16, ISO 64, 29 mm
Au début du mois, je suis reparti dans les rues de Strasbourg avec mon appareil photo. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas prêté à cet excercice. Je n’ai réalisé qu’un seul cliché ce jour là, qui mérite, d’après moi, un développement. Ce sera la dernière photo de cette série. Mais je me suis dit que ce serait l’occasion de retravailler quelques images plus anciennes dont je n’étais pas totalement satisfait.
Et voici la photo prise au début du mois. Elle est le fruit du hasard. Initialement je voulais photographier les deux personnes assises sur les bancs mais de nombreux touristes passent à cet endroit. Je me sus dit qu’intégrer d’autres personnages dans la composition pourrait être interessant et j’ai eu la chance de déclencher au bon moment avec ces deux enfant parfaitement symétriques par rapport aux deux autres personnages.
Nikon Z8, Nikkor Z 24-70mm 2.8s, 1/100s, f/6.3, ISO 160, 49 mm
Au début du mois, je suis reparti dans les rues de Strasbourg avec mon appareil photo. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas prêté à cet excercice. Je n’ai réalisé qu’un seul cliché ce jour là, qui mérite, d’après moi, un développement. Ce sera la dernière photo de cette série. Mais je me suis dit que ce serait l’occasion de retravailler quelques images plus anciennes dont je n’étais pas totalement satisfait.
Cette seconde photo a été prise lors d’une manifestation de fonctionnaires en 2018. Le contraste entre la personne faisant la manche dans le froid sous la pluie et ces fonctionnaires chaudement couverts qui réclamaient la revalorisation de leur point d’indice me semblait interessante à mettre en lumière. Sauf que je n’avait pas réussi à mettre en valeur le sujet principat en voulant tout montrer. Le format carré résout le problème.
Nikon D7200, Sigma 18-35 mm, 1/100s, f/4.0, ISO 200, 35 mm
Au début du mois, je suis reparti dans les rues de Strasbourg avec mon appareil photo. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas prêté à cet excercice. Je n’ai réalisé qu’un seul cliché ce jour là, qui mérite, d’après moi, un développement. Ce sera la dernière photo de cette série. Mais je me suis dit que ce serait l’occasion de retravailler quelques images plus anciennes dont je n’étais pas totalement satisfait.
On commence avec la manifestation Festi Gays de 2021 à Strasbourg en pleine pandémie. Un cortège coloré et festif sous le soleil printannier pendant lequel j’ai capturé et publié beaucoup d’images. Mais pas celle-ci, que je n’avais d’ailleurs pas développé à l’époque. J’ai opté pour le noir et blanc, comme souvent en photographie de rue malgré les vives couleurs des banderoles et des vêtements.
Nikon D810, Tamron 70-200 mm, 1/250s, f/11, ISO 360, 170 mm
Au programme cette semaine, trois photographies de rue. J’aime beaucoup me promener en ville avec mon appareil pour capturer des scènes de la vie ordinaire. L’exercice est toujours délicat car les gens n’apprécient pas toujours d’être pointé par un objectif et encore moins de retrouver leur portrait sur les réseaux sociaux sans être prévenus. Mes photos de rues sont en noir et blanc comme la majorité de mes clichés. Chacune des photos de cette série met en scène un ou deux personnages dans un décors qui m’inspirait.
Cela devait être une photographie d’architecture avec ces escaliers de secours et les baies vitrées de la Médiathèque Malraux mais un couple se tenant par la main est arrivé dans mon cadre et j’ai finalement décidé de les intégrer dans l’image..
Nikon Z6 II, Nikkor 24-70 mm 2.8s, 1/100s, f/11, ISO 110, 53 mm.
Au programme cette semaine, trois photographies de rue. J’aime beaucoup me promener en ville avec mon appareil pour capturer des scènes de la vie ordinaire. L’exercice est toujours délicat car les gens n’apprécient pas toujours d’être pointé par un objectif et encore moins de retrouver leur portrait sur les réseaux sociaux sans être prévenus. Mes photos de rues sont en noir et blanc comme la majorité de mes clichés. Chacune des photos de cette série met en scène un ou deux personnages dans un décors qui m’inspirait.
Le sujet initial de de cette photographie était la ruelle avec les colonnes en arrière plan. Mais alors que j’effectuais quelques réglages, cette dame est apparue dans mon viseur et j’ai shooté. La photo a été faite avec mon Lumix GX9 que je viens juste de revendre, un petit boitier hybride de 20 MP de très bonne facture qui tient presque dans la poche à l’ergonomie assez douteuse par contre et que je n’utilisais plus beaucoup.
Lumix Panasonic GX9, Vario G 12-32 mm, 1/100s, f/5.6, ISO 200, 32 mm.
Au programme cette semaine, trois photographies de rue. J’aime beaucoup me promener en ville avec mon appareil pour capturer des scènes de la vie ordinaire. L’exercice est toujours délicat car les gens n’apprécient pas toujours d’être pointé par un objectif et encore moins de retrouver leur portrait sur les réseaux sociaux sans être prévenus. Mes photos de rues sont en noir et blanc comme la majorité de mes clichés. Chacune des photos de cette série met en scène un ou deux personnages dans un décors qui m’inspirait.
On commence par un dessinateur, assis au bord du bassin d’Austerlitz à Strasbourg. La photographie initiale possédait un champ plus large pour englober les immeubles en arrière plan mais j’ai ramené l’image à un format carré pour la recentrer sur le sujet. En ouvrant à 2.8 je voulais me focaliser sur l’homme assis mais comme je n’ai pas eu le courage de m’approcher de peur de me faire remarquer, la profondeur de champ reste assez marquée. Du coup, c’est un peu raté.
Nikon Z6 II, Nikkor Z 24-70 mm 2.8s, 1/1000s, f/2.8, ISO 100, 70 mm.
Vous avez plusieurs boîtiers, de nombreux objectifs, des pieds, des monopods, des filtres, de quoi remplir un coffre de voiture, alors que mettre dans votre sac à dos lorsque vous partez faire de la photographie ? (la question est purement rhétorique car si vous avez tout ce bazar hors de prix, vous savez sans doute déjà quoi faire)…
Lors des promenades dominicales, les ballades en ville, les voyages à l’étranger, si votre activité n’est pas purement photographique, je vous recommande de voyager léger. Je n’irai pas jusqu’à vous recommander l’usage exclusif du smartphone, car de belles photographies de vacances, comme un coucher de soleil sur la mer, cela fait de beaux souvenirs, mais si vous ne voulez pas pourrir la vie de vos proches avec 15 kilos de matériel et d’incessants changements d’objectifs, je vous recommande de voyager léger. Un boitier pas forcément plein format et un objectif généraliste feront amplement l’affaire. N’installez pas le grip, vous n’allez pas prendre 1000 photos en deux heures, vous voyagerez léger même si la prise en main s’en ressentira un peu. Ne prenez pas de pied, sauf si vous envisagez d’avance des poses B, à la rigueur un monopod. Pour l’objectif, un zoom à grande plage focale sera parfait, du grand angle au 200 mm maxi, pour ma part j’emmène un 18-140 mm même si ce n’est pas une bête de course. Il tient, avec mon boitier, dans mon topload avec le chargeur et le kit de nettoyage. Bien entendu, cela générera chez vous quelques frustrations parfois, comme louper la photo du siècle faute d’avoir le bon objectif. Mais soyons sérieux, si vous lisez ceci, c’est que vous ne vivez pas de la photographie…
La photographie animalière nécessite un tout autre équipement et se prévoit de préférence à l’avance. Pour ne pas effaroucher les petites bébêtes, prévoyez une grande focale, disons de 300 à 500 mm et si vous pouvez un doubleur tant qu’à faire. Bien évidement, ce genre d’équipement pèse très lourd, un monopod vous simplifiera la vie à moins que vous vouliez concilier chasse photo et musculation. Évitez la parqua rouge ou jaune, bizarrement, les animaux n’aiment pas ces couleurs. Mettez des vêtements qui se fondent dans la nature pour ne pas être repéré trop vite, prévoyez un siège pliant pour les longues attentes et ou un tapis de sol pour la sieste coquine. Là, vous aurez besoin d’un sac grand photo pour trimbaler tout le matériel, de préférence étanche, on n’est jamais à l’abri d’une galère dans les zones humides.
Les paysages nécessitent un grand angle. Si vous partez vous promener en montagne, au bord d’un lac, même en ville pour faire de belles photographies, prenez un zoom grand angle, genre 18-35 mm. S’il n’est pas à ouverture constante, il ne sera guère encombrant et vous permettra d’englober tout le paysage d’un seul regard.
Pour le portrait, l’affaire se corse. On tombe dans le domaine du professionnel. Il faut idéalement un studio équipé. Murs blancs, fond colorés, flashs, parapluies, réflecteurs, assistants, pieds, maquilleuse sans parler du matériel photo et du mannequin. C’est bête mais sans quelqu’un à photographier, votre portrait risque de ressembler à une nature morte. Je n’ai bien entendu, rien de tout ça, pas même un flash (encore moins de mannequin, de toute façon ma femme me tue sinon). J’utilise un projecteur LED de chantier pour l’éclairage, un pied photo et surtout un objectif ouvert à 1.8 pour limiter la profondeur de champ. Mais je ne fais presque jamais de portrait.
La photographie de concert entraîne également d’assez fortes contraintes. Vous allez photographier avec peu de lumière, qui plus est très changeantes, des rigolos qui bougent tout le temps. Il faudra être capable faire des gros plans comme des plans larges. Si vous ne voulez pas galérer, je vous recommande de prendre deux boîtiers avec deux objectifs. Deux objectifs avec une grande ouverture constante, 1.4, 1.8, 2.8, deux zooms pour varier les cadrages, un grand angle et un téléobjectif. Si vous avez un machin truc pour accrocher vos boîtiers à la ceinture c’est top, car il va falloir bouger vite sans cogner les gens avec votre matos et ne pas avoir les mains toujours encombrées pour applaudir de temps en temps. Dans une salle de concert normale, un 18-35 mm et un 70-200 mm me semblent de bons choix, même si à ouverture constante, vous trimbalez quelques kilos sur vous, sans parler des grips, indispensables pour l’autonomie et une bonne prise en main.
Pour le sport, tout dépendra de celui-ci. La photographie de sport nécessite des temps de pause très courts (1/200 maxi) donc de la lumière et souvent le sujet est éloigné ce qui implique d’avoir de grandes focales (course automobiles, football). C’est là que vous auriez besoin d’une bonne cadence de mitraillage, donc un boitier rapide fonctionnant miroir levé idéalement pour aller plus vite. Je me contente de photographier du tennis de table, parfois du kitesurf, l’idée étant à chaque fois de saisir le mouvement du sportif à l’arrêt avec la balle blanche bien nette ou les gouttes d’eau immobiles, des captures à grandes vitesses. Il vous faudra un objectif bien stabilisé (mode sport) pour suivre quelqu’un en mouvement rapide. Mais le sport cela peut-être des clichés multiples superposés, des poses longues, du grand angle, donc avant de partir pour une série photos sportives, réfléchissez bien au thème que vous voulez aborder, le mouvement, les visages, l’atmosphère et que sais-je, sinon vous devrez emmener tout votre matériel.
Pour la photographie de rue, voyagez léger, un boitier, pas de grip, un objectif 35 ou 50 mm et le tour est joué. Le but est de se faire discret, furtif, invisible, d’être à l’affût, rapide et saisir l’instantané. Autre avantage de voyager avec peu de matériel, vous courrez plus vite si la personne ne voulait pas être photographiée.
Il m’arrive parfois d’être content de moi, ce n’est souvent, mais ça arrive. J’allais prendre l’air à Strasbourg, histoire de changer du décollage de papier peint, histoire de voir si je pouvais ramener un disque ou deux à la maison par la même occasion. Comme j’étais seul, j’embarquais avec moi moi Nikon et le 85 mm que j’affectionne particulièrement pour la photo de rue (ni trop près, ni trop loin).
J’ai mes petites habitudes, au lieu de descendre en plein centre ville, je m’arrête place de l’Etoile et je continue par le Pont des Corbeaux, remonte vers la cathédrale et bifurque ensuite vers la place Kléber. Il s’agit de l’itinéraire des groupes de touristes visitant notre belle capitale européenne. Eux continuent ensuite le plus souvent vers la Petite France, cette fois je ne les ai pas suivi.
C’est place du Château, au pied de la cathédrale, que j’ai trouvé mon sujet ce jour là. La place est vaste, déserte et minérale, avec des jets d’eau au raz du sol. Côté cathédrale, des échafaudages, je décidai donc d’orienter mon objectif vers le sud, côté Palais Rohan. Entre moi et l’édifice, les jets d’eaux. J’approche au plus près des gouttes, au niveau du sol, ouverture 1.8, mise au point intermédiaire entre les gouttes et les passants, le tout au 1/1600 de seconde et voila. Un peu de vibrance, de clarté et de noir et j’ai une photo qui me plait. Ni réaliste, ni truquée et pourtant étrange. J’ai l’impression qu’il neige.
Samedi dernier, j’ai voulu mettre en pratique le stage de photographie de rue, cette fois en solitaire. Il faisait une température agréable après les derniers pics à plus de 30°C et je devais aller en ville de toute façon. C’est muni d’un 85 mm (mon objectif fétiche du moment), permettant de photographier d’un peu plus loin les sujets, que je me suis rendu en centre ville de Strasbourg en quête de sujets dans un cadre urbain.
Je commençais sur la place Kleber avec un homme qui remplissait le ciel de bulles de savon pour le plus plaisir des enfants. J’ai tourné autour jusqu’à trouver le meilleur angle de vu selon moi, l’homme de dos à contre jour avec la mère et sa fille en second plan. J’ai choisi une ouverture de 1.8 pour flouter tout ce qui n’était pas en premier plan et mettre en valeurs les irisations des bulles.
Quelques mètres plus loin, je tombais sur un couple dans une ruelle étroite, le jeune homme portait sa copine hilare dans les bras comme une mariée. L’image était tentante mais je n’ai pas osé, le gars était balaise et je ne cours pas vite.
Je suis arrivé sur la place de la cathédrale bondée de touristes où un violoncelliste tentait de gagner quelques euros en jouant sur le parvis. J’ai commencé par une photo du musicien seul puis ai attendu que des personnes passent devant ou derrière lui, ne prêtant de préférence aucune attention à sa musique. J’aime le décalage entre l’artiste jouant concentré et cette touriste qui passe devant lui. Lui net, elle floutée par le mouvement et la profondeur de champ.
J’ai continué ma ballade le long des quais et avant de passer sous un pont qui enjambe l’île. Soudain je vois ce groupe qui surgit sous l’arche, dans la lumière. La photo fait un peu film d’horreur avec le traitement extrême des hautes et basses lumières que j’ai ajouté ensuite à l’aide de Lightroom.
Je suis resté encore un peu au même endroit, essayant le même genre de clichés avec différents passants. Un autre photographe m’a copié, le vilain… Voici une seconde version avec un couple cette fois et un noir et blanc plus académique pour rendre la douceur de la scène.
Enfin, toujours le long des quais, j’ai pris en photo cette personne en haut d’un pont, plus pour la composition et les couleurs qu’autre chose. J’ai encore du chemin à faire, être plus rapide, moins timide, courir vite, trouver le bon cadrage du premier coup, mais je suis content d’y être allé tout seul et d’oser un peu plus.