Meurtre au bout du Monde

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L’Islande, une tempête de neige, un hôtel bunker isolé, quelques invités triés sur le volet et un milliardaire mégalomane, tel est le décor de cette série en sept épisodes.

L’intrigue se déroule à deux époques : le passé, lorsque deux jeunes nerds, Bill et Darby, enquêtaient sur un tueur en série et le présent, où ils se retrouvent, après une longue séparation, invités dans l’hôtel bunker d’un milliardaire.

Des artistes, des scientifiques, une astronaute se retrouvent au milieu de nulle part, entourés de neige, dans un lieu où le majordome n’est rien d’autre qu’une IA et leur hôte, un des plus puissants milliardaire de la planète. 

Mais dès le premier soir tout dérape après la mort de Bill, décédé par overdose de morphine. Darby, la seule qui ne comprend pas la raison de sa présence ici, se lance dans une enquête pour comprendre qui a tué Bill, son ancien compagnon. Car pour elle, cela ne peut être qu’un meurt.

C’est la première d’une série de mort inexplicable en huis clos, alors que les invités sont bloqués dans une tempête de neige, un thriller qui nous tient en haleine jusqu’au dernier épisode. Car tout le monde pourrait être un tueur.

Des séries en pagaille

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Actuellement je me bats sur tous les fronts, au travail comme chez Disney et Apple. Lorsque je rentre à la maison après avoir traversé la France, je n’aspire plus qu’à regarder une petite série et me mettre sous la couette continuer mon roman du moment, La Poupée de Yrsa Sigurdardottir.

Parmi les séries qui sortent de nouvelles saisons, il y a For All Mankind, cette dystopie spatiale qui pour cette quatrième saison, nous installe sur la planète Mars. Il y a également M. Mercedes saison deux où un tueur en état végétatif continue d’assassiner depuis son lit. Frissons garantis. Il y a également la troisième de Slow Horses que je ne vais certainement pas manquer, car l’espionnage à l’anglaise avec une touche d’humour et de talentueux acteurs, cela ne se refuse pas.

Et puis il y a les petits nouveaux :
Monarch : Legacy of Monsters, du grand spectacle à la Godzilla qui nous promène dans deux époques, mais aussi la série que mon épouse adore, The Buccaneers qui met en scène de jeunes parvenues américaines envoyées en Angleterre pour faire un beau mariage et enfin Doctor Who Special 1, 2 et 3 qui annonce sans doute une nouvelle saison.

J’ai encore Sons of Anarchy que je regarde occasionnellement , Lessons in Chemistry qui est dans ma liste plus tous les DVDs que mon épouse ramène régulièrement de la médiathèque.

Bon vous l’avez compris, je n’avais rien à raconter aujourd’hui, à part dire que je suis fatigué avec un bon rhume, et je dois déménager mon petit dernier Lyon lundi et à me déplacer Nancy mercredi pour le travail. Bref j’ai fait du remplissage.

M. Mercedes

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Un vieux flic fraîchement arrivé à la retraite se retrouve rattrapé par une de ses dernières grosses affaires non résolue. Celle du tueur à la mercedes, un psychopathe au masque de clown, qui au volant d’une mercedes écrase une longue file de demandeurs d’emploi venu camper devant les portes d’un salon du travail en attendant son ouverture. 

Le vieux flic ressemblait à mon papa, paix à son âme, un Père Noël pas trop soigné sur lui, porté sur la picole et restant vautré dans son fauteuil toute la sainte journée. C’est sans doute pour cela que j’ai été séduit au début.

Le tueur est un geek qui vit chez sa maman, un psychopathe de la pire espèce dont l’étendue de la folie se dévoile au fil des dix épisodes. Le vieux flic est obsédé par l’affaire du tueur à la mercedes et le tueur par le flic. Inévitablement, ils vont se rencontrer.

Après une brève explosion de violence, la série continue sur un ton plus badin : le vieux qui a du mal à pisser et qui se fait draguer par sa voisine sexy mais tout aussi âgée que lui. Puis peu à peu on s’enfonce dans le glauque, les contacts entre le tueur et sa proie, les souvenirs d’enfance du monstre, sa mère alcoolique entretenue dans son addiction par un fils prévenant.

Le retraité reprend l’enquête du tueur à la mercedes en tant que privé et explore de nouvelles pistes à l’aide d’une jeune femme liée de loin à l’affaire. Plus on avance dans les épisodes, plus la série devient tendue. La distance entre le tueur et le flic se rétrécit imperceptiblement jusqu’au moment où ils se retrouvent face à face.

Cette saison une, la première des trois, est une véritable réussite, une série qui séduira les vieux à l’approche de la retraite qui redoutent le jour où il faudra quitter leur job.

Foundation – saison 2

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Je viens de visionner les dix épisodes de la seconde saison de Foundation, la série Apple TV qui reprend les romans de Isaac Asimov. Et pour faire court, j’ai été assez déçu. Autant la saison une m’avait ébloui, autant lors de la saison deux, je me suis un peu ennuyé.

La seconde saison aborde la deuxième crise que rencontre la planète Terminus, berceau de la fondation fondée par le mathématiciens Hari Seldon. L’Empereur veut mettre fin à la lignée génétique en se mariant. On en apprend plus sur la seconde fondation et on y découvre le vrai rôle de l’unique androïde encore en fonctionnement dans tout d’empire. Un programme des plus appétissant sauf que…

J’ai de plus en plus de mal avec le personnage pleurnichard de Gaal Dornik incarné par Lou Llobell. Je ne trouve pas qu’elle joue de manière extraordinaire et son personnage m’agace. Pas de chance, on la voit souvent à l’écran.

Le problème vient aussi du rythme des épisodes. Si vers la fin, la machine s’emballe un peu, le début traine en longueur sans parler du fait qu’il faille réfléchir un peu pour comprendre ce qui se passe, et moi, j’avoue, je ne regarde pas des séries TV pour réfléchir le soir.

Hijack

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Dans mon enfance, les films de catastrophes aériennes étaient nombreux. Il faut dire qu’entre les crashs accidentels et les détournements d’avions, il y avait de quoi alimenter l’imaginaire.

Hijack est une série en sept épisodes d’environ une heure chacun qui redonne ces lettres de noblesse au genre. Un vol Dubaï Londres un peu plus compliqué que prévu. A bord de l’avion qui ramène 200 passagers à Londres,  prennent place cinq pirates de l’air ainsi que Sam Nelson, le Négociateur. 

Dès le début, le détournement ne se déroule pas comme prévu et l’équipe qui doit prendre le contrôle du vol KA29 est débordée, tout ça à cause d’une sale gamine qui trouve une cartouche dans les toilettes.

La série se déroule dans l’avion bien sûr mais également au sol, dans la famille de Sam, dans les salles du contrôle aérien des différents pays que survole l’avion, dans la campagne anglaise et dans une cellule crise à Londres.

Les motivations des pirates restent obscures jusqu’à la fin comme l’organisation qui a tout préparé. On se rend juste compte rapidement que les personnes armées à bord de l’avion sont des amateurs pas vraiment préparés à tuer.

Les ficelles de ce genres de fictions restent toujours les mêmes. Un focus sur quelques passagers, les héros, les lâches et les casse couilles, un peu de psychologie à deux balles sur le pilote qui couche avec l’hôtesse et sur la valeureuse copilote, la vie familiale chaotique de l’homme qui va sauver tout le monde et sur la contrôleuse grace à qui les équipes au sol vont tout comprendre.

Pour le reste c’est une série au rythme endiablé, stressante à souhait, idéale pour ne pas s’endormir. Elle m’a fait penser à 24 chrono avec dans le rôle de Jack, Sam Nelson. Pas de quoi casser trois pattes à un canard, mais bon faute d’autre chose à se mettre sous la dent, Hijack se regarde. Il faut dire que la saison deux de Foundation est pour l’instant, assez décevante.

Extrapolations

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Voici enfin une série Apple qui aborde le thème du réchauffement climatique et ses conséquences. Huit épisodes, qui se déroulent de 2037 à 2070 et pendant lesquels nous suivons des personnages confrontés à la plus grande catastrophe qui menace notre civilisation. 

Au début de chacun des épisodes, une année et un graphique affichent l’évolution du taux de CO2 dans l’atmosphère, de la population mondiale, l’augmentation de température moyenne, le nombre de réfugiés…

Parce que oui, ne nous mentons pas, les choses ne s’améliorent vraiment pas.

Dans Extrapolations, les scénaristes racontent les conséquences du réchauffement climatique : extinction des espèces, montée du niveau de la mer, migrants climatiques, embolie thermique, nouvelles pathologies, tentatives désespérées de modifier l’atmosphère terrestre pour résister.

Ce n’est cependant pas une série catastrophe. Elle nous montre des personnes vivant au quotidien, affrontant les humeurs du climat, gérant les alertes, assistant impuissants à la disparition des derniers mammifères marins.

Au fil des épisodes plusieurs thèmes sont évoqués comme l’extinction des espèces, la reconstruction génétique, la monté des océans et le sauvetage de ce qui peut l’être dans certaines villes côtières, le génie climatique, les maladies nées du réchauffement, ceux qui choisissent de quitter le monde devenu invivable pour une réalité virtuelle et enfin, l’écocide, un jugement pour crime contre la planète.

La série est intelligente et ne donne pas vraiment de leçon, elle imagine les prochaines années de notre planète et la manière dont nous pourrions survivre et sincèrement, ça ne fait pas envie. Mais ça, vous auriez pu vous en douter… Il suffit de lire le dernier rapport de GIEC ou de participer à la consultation l’état pour préparer à un réchauffement à +4 degrés.

Mando 3

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Oui, c’est triste à dire mais la troisième saison de Mandolorian est terminée. Il s’agit toujours du même format que pour les deux premières, huit courts épisodes d’une trentaine de minutes chacun. Ça fait seulement quatre heures de visionnage, c’est plus que Avatar 2 mais c’est nettement moins chiant.

The Mandolorian raconte l’histoire d’un mercenaire ou plutôt un chasseur de prime qui s’entiche d’un bébé Yoda qu’il devait au départ capturer. Et comme ce petit machin vert appellé Grogu est relativement convoité, la vie du mandalorien va notablement se compliquer.

Cette nouvelle saison s’attache principalement à décrire les mandaloriens, de plein de manières différentes : la planète détruite de ce peuple presque toujours revêtu d’un casque, les factions rivales (port du casque obligatoire ou pas), les rituels de leur civilisation (tu prends comment tes repas avec un casque), la répartition du pouvoir (si tu n’a pas le sabre noir, tu ne commande pas), leur emblèmes etc…

On y retrouve notre mandalorien taciturne avec sa creature jedi verte ‘’vraiment trop mignonne’’ qu’il trimballe presque partout. La saison débute d’ailleurs par une visite sur la planète Mandalore ruinée pour une purification rituelle.

Cette saison trois est l’occasion de belles batailles avec des vaisseaux, de vols en jet packs, de combats et de quelques gags. Sans allez jusqu’à dire que c’est la meilleure des trois, je la classe, disons, dans mon top trois…

C’est comme ça que j’aime Star Wars, des vaisseaux, de la baston, de l’exotisme et des bon acteurs masqués. En plus ils ont enfin trouvé une armure qui résiste au lance pierre pour les storm troopers, c’est pas trop tôt.

Extraordinary

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Je regarde beaucoup de séries en ce moment, tellement que je ne peux pas décemment vous parler de toutes. Il y a Schrinking, The Mandalorian, Sons of Anarchy, Alaska Daily, Hello Tomorrow et plein de saisons deux ou trois de séries dont je vous ai déjà parlé mais c’est de Extraordinary dont j’aimerais vous entretenir cette fois.

Dans un monde où chaque humain de plus de 18 ans dispose d’un super pouvoir, Jen, 25 ans, n’a toujours pas trouvé le sien. Elle vit chez son amie Carrie qui est en couple avec Kash. Il y également leur chat/homme perdu écailles de tortue au nom que je tairai ici (Jizzlord et en VF Echatcule).

Carrie a le pouvoir de faire parler les morts (je ne sais pas s’il y a un mot pour ça en français) et Kash peut remonter le temps. Jen a juste un pouvoir de nuisance évident.

Deux amies irlandaises fans de puzzles érotiques avec tout ce que cela comprend, une qui se cherche, elle et son pouvoir, et l’autre qui voudrait fuir son travail dans un cabinet d’avocats spécialisé dans les successions (allez savoir pourquoi ils l’embauchent).

Ici pas de super héros, enfin pas héroïques en tout cas. Les personnages sont souvent pathétiques comme les situations, des loosers dans toute leur splendeur qui donnent naissance à une multitude de situations hilarantes.

On est pas loin du sitcom fantastique arrosé d’alcool et de pâtée pour chat. Kash essaye de monter une Ligue des Gentlemen Extraordinaires pour sauver le monde, Carrie bosse pour payer le loyer et Jen fout la pagaille un peu par tout. 

Sexe, alcool et supers pouvoirs sont donc au rendez-vous. C’est beaucoup moins trash que The Boys, cela ressemble un peu à Misfits pour la coté social british et fantastique et le chat humain est tout simplement à mourrir rire.

La série est sortie sur Disney+ cette année et propose huit épisodes que j’ai dévoré en deux soirées. Parce que ça fait du bien de rire des fois. 

https://youtu.be/6xQc7s2K7hA

House of the Dragon

Après avoir regardé l’intégrale de Games of Thrones à plusieurs reprises, on se devait de regarder House of the Dragon, son préquel. Sauf que la série n’était pas disponible sur Apple ni Disney.

Il a fallu donc attendre la sortie du coffret DVD de la première saison pour se plonger dans l’histoire de la famille Targaryen.

House of the Dragon est une série politique et lente, nettement plus cérébrale que la sexuelle et sanguinolente Games of Thrones. En gros, il faut suivre attentivement sinon vous allez être perdus mais rassurez-vous, parfois c’est bien trash.

Le roi des sept couronnes n’a qu’une héritière, Rhaenyra, sa fille rebelle. Un roi, décrit comme faible, qui cherche pourtant à sauver l’unité du royaume pour prévenir une obscure menace gravée sur une dague (vous savez, le fameux hiver…). 

Autour de lui, ses conseillers, sa famille et les autres nobles cherchent à s’emparer du pouvoir par des alliances, des meurtres ou des conseils parfois peu avisés.

Mon personnage préféré est assurément le jeune frère du roi, Daemon,  sorte d’électron libre à moitié fou qui fait tourner en bourrique le conseil et Viserys premier du nom.

La série se déroule près de 200 avant le mariage de Daenerys Targaryen avec Khal Drogo. Un monde où les dragons adultes sillonnent le ciel et imposent la domination de la famille Targaryen sur les sept royaumes. Le monde d’avant l’hiver où les batailles tournent déjà autour du trône de fer. La première saison se concentre sur l’automne du roi Viserys, de la naissance de son second enfant jusqu’à sa mort et l’accession au trône de… Oui, je ne vous dirai pas qui hérite de la couronne au dixième épisode car après tout, la saison une de House of the Dragon ne raconte que ça, le cheminement vers le trône.

Je vais certainement revoir la série pour mieux comprendre toutes les intrigues comme le passage où un certain incendie se déclare dans une tour et que je n’ai pas vraiment vu venir. Les images sont belles, les personnages complexes, les acteurs crédibles, alors si l’univers de Games of Thrones vous a plu, n’hésitez pas à regarder son préquel. Et si vous n’avez pas vu ou lu Games of Thrones, House of the Dragon vous offrira une belle introduction à cet univers.

Willow

Vous vous souvenez des années quatre-vingt et des films de fantasy de l’époque ? Lady Hawke, Conan le barbare, Dark Cristal, Willow et j’en passe.

Disney a voulu remettre au goût du jour le film de Ron Howard sorti en 1988, l’histoire de ce bébé sauvé de la méchante sorcière par un nain. 

Par acquit de conscience, j’ai visionné une nouvelle fois ce film mythique avant de me lancer dans la série, et comme moi, il a très mal vieilli. Pourtant le casting comportait Val Kilmer et d’autres acteurs aguerris. Ce sont les effets spéciaux, salués à l’époque, et la narration qui ont pris quelques rides. 

La saison une de Willow, elle, m’a agréablement distrait. Humour, suspense, magie, dépaysement sont à l’affiche. Les épisodes ne se prennent pas vraiment au sérieux et quelques personnages comme Willow et Boorman mettent de l’ambiance.

L’histoire est on ne peut plus basique. Il s’agit d’une quête pour aller sauver le crétin de fils de la reine Arianna qui s’est fait capturer. Une traversée du royaume, au-delà de la barrière protectrice pour combattre la méchante sorcière Sorcha.

Ici pas de prise de tête. Aventures, disputes, parcours initiatique à deux balles, combats navrants et déclarations d’amour se succèdent dans une aventure très linéaire filmée dans de beaux décors. 

La série Willow est digne d’un scénario de Donjon & Dragon sans le dragon. Il y a le sorcier, le grand guerrier, une princesse, une cuisinière qui cache son jeu et l’amie de la princesse, vraiment très amie. Les aventuriers avancent tout droit, font des rencontres, explorent des ruines, combattent des trolls, trouvent des armures magiques, se font ensorceler et affrontent leurs propres démons.

Le générique de la fin saison une en annonce deux autres, espérons qu’ils tiendront le rythme car cette série Disney est très divertissante.