A la baguette

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Je viens d’exposer pour la seconde fois mes oeuvres picturales à Illkirch après un flop retentissant l’année précédente. Mes ruines de Pompéi en monochrome sans éclairage avaient rebuté presque tous les visiteurs.

Cette année je présentais cinq portraits de chefs d’orchestre également en noir et blanc, des images d’artistes en pleine action, la baguette en main, vus de côté, de face ou de trois quart, comme seuls les musiciens jouant dans l’ensemble peuvent les observer.

J’ai réalisé cette série sur plusieurs années en photographiant divers orchestres lors de leurs répétitions et concerts. Je ne m’étais pas vraiment focalisé sur le chef mais à chaque fois je volais quelques clichés de ce personnage central indispensable à la coordination et l’harmonie de tous ces musiciens si différents rassemblés en un même lieu pour jouer une oeuvre.

Cette fois, pendant l’expo, j’ai eu de la lumière malgré quelques coupures de courant dans la salle grâce à deux éclairages pour tableau. Hélas, il en aurait fallu cinq. Un par photo. M. le Maire, vous en êtes où de votre promesse de régler les problèmes d’éclairages de la salle ? Non, parce que quatre coupures en deux jours, bof quoi…

J’ai été réellement surpris de l’intérêt qu’a suscité la série malgré la confiance et les encouragements de mon épouse. Les visiteurs se sont attardés sur les photographies, sont revenus les regarder, ont posé des questions, sur la technique, les choix artistiques, sur les chefs, les orchestres, la photographie de concert, les boîtiers et objectifs utilisés, ma passion pour la musique… 

Si une majorité de visiteurs est passé sans regarder, j’ai également  reçu de beaux compliments qui m’ont mis mal à l’aise (le syndrome de l’imposteur). Un professeur de piano du conservatoire m’a même félicité après avoir reconnu un des ses anciens élèves au regard noir et un photographe amateur m’a encouragé à présenter la série dans une compétition. Je n’aime pas les compétitions…

Après deux jours passés debout à parler avec plus de cinq cent visiteurs (oui j’exagère un peu, je n’ai pas parlé avec tout le monde loin de là) , à manger des knacks en buvant café sur café, je suis rentré à la maison sur les rotules mais comblé par tous ces retours encourageants même si le dépouillement des votes du public me place en milieu de classement. Pas de quoi pavoiser.

Il ne reste plus qu’à trouver la série pour l’année prochaine. Et j’ai déjà une petite idée.

La Reine Rouge

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Cette série pourrait presque être le thriller que Pedro Amoldovar n’a jamais écrit. Un policier gay et corpulent et une anorexique au QI de 241 font équipe pour retrouver un tueur qui semble vouloir assouvir une vengeance.

Cela se passe en Espagne de nos jours. Le fils d’un empire financier se fait décapiter, enfin presque, la fille d’un grand magnat de l’industrie est kidnappée. Une brigade spéciale, travaillant en marge de la police, lance de grands moyens pour retrouver la femme séquestrée. 

Mais voilà, l’élément clé de cette brigade est une fille au QI de 241 qui ne veut plus travailler avec eux. Alors ils dépêchent un flic traversant une mauvaise passe pour la récupérer.

Le flic est un homosexuel bourru au grand coeur et bon vivant qui habite encore chez sa maman, la reine des tortillas.

La fille est une surdouée limite autiste, invivable et marginale, qui retrouve chaque nuit à l’hôpital, son mari plongé dans le coma depuis des années.

Ne nous mentons pas, la série vire parfois au gore. La tension ne se relâche vraiment jamais et les rapports entre les différents protagonistes est toujours très tendu. Bref pour se détendre, il y a mieux. Ensuite ce n’est pas une de ces séries américaines pour lesquelles nous avons été formatés. Au début, la forme narrative et esthétique est un peu inconfortable mais on rentre rapidement dans l’intrigue.

Le septième et dernier épisode m’a toutefois laissé sur ma faim, laissant une ouverture pour une saison deux sans vraiment me convaincre.

Ahsoka

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Difficile d’échapper à la nouvelle série Star Wars Ahsoka. Huit épisodes qui appellent une suite bien évidemment dans l’univers inventé par Georges Lucas, il y a très longtemps dans une lointaine galaxie.

Je crois que l’on découvre Ahsoka pour la première fois dans le dessin animé Clone Wars. Elle apparaît ensuite de temps en temps comme dans les séries Star Wars de Disney et j’imagine dans la série animée Clone Wars que je n’ai jamais visionnée.

Pour tout vous dire, j’ai adoré trois personnages : l’amiral Thrawn, absolument grandiose dans son calme olympien même face à la défaite, Ahsoka, pleine de sagesse et de contradictions et son robot Huyang assez savoureux. Sabine, la padawan d’Ahsoka m’a immédiatement agacée et plus j’avançais dans les épisodes, plus elle me tapait sur le système.

L’histoire ne m’a pas franchement emballé mais je regarderai la série une seconde fois pour me faire une nouvelle opinion car j’ai remarqué qu’avec Star Wars Disney, la première n’était pas souvent la bonne. Ahsoka et Sabine partent à la recherche du maître Jedi Ezra à l’aide d’une carte tombée entre les mains des méchants, vagues résurgences de l’Empire effondré.

Par contre, visuellement, comme souvent dans l’univers Star Wars, ça le fait vraiment. Bon on n’échappe pas aux inévitables petites bestioles destinées à vendre du merch mais on a connu pire dans le genre, surtout que pour une fois, elles sont amusantes ces tortues ninja.

Ahsoka est donc regardante contrairement à d’autres séries de la saga, on verra ce que donnera la suite.

Eden17

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Je ne suis pas de la génération Club Dorothée et la culture manga comme anime n’est pas la mienne. Il m’arrive regarder toutefois un Miyazaki parce que bon voilà, mais c’est plutôt rare.

Pourtant, lorsque je suis tombé sur la série Eden17, j’ai immédiatement accroché. Il s’agit d’un anime japonais d’une saison en quatre épisodes d’une demi-heure que j’ai dévorée en deux soirées.

Un couple de terriens part coloniser un monde aride et désert avec leur fusée. L’homme meurt rapidement, abandonnant Romi, sa compagne enceinte, à un triste destin. 

Le graphisme non numérique frôle le naïf et l’animation est simpliste parfois pourtant les sujets abordés sont très adultes. La narration semble partir dans tous les sens pour finalement trouver une cohérence dans le dernier épisode. Extraterrestres, voyage dans le temps, culte, décadence d’une société, tous ces thèmes sont abordés en moins de deux heures avec des personnages amusants et émouvants.

Une petite perle à découvrir sur Disney+.

Black Bird

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Larry, un petit gros affublé de rouflaquettes, passionné de reconstitutions de la guerre de sécession, avoue le meurtre d’une adolescente puis se rétracte. Il est emprisonné dans un service carcéral de sureté pour violeurs, tueurs et autres détraqués. Le genre de personne que l’on espère ne jamais voir sortir de derrière les barreaux mais la demande en appel qu’il a déposé risque d’aboutir si la police n’apporte pas de nouvelles preuves de sa culpabilité.

James, un beau gosse malin, qui mène la grande vie, est arrêté pour trafic de drogue. Il est condamné à purger une lourde peine de cent-vingt mois de prison.

Le flic Brian Miller et l’agent du FBI Lauren McCaule sont persuadés que Larry est un tueur en série qui a étranglé, violé et enterré plusieurs fillettes depuis des années. Sauf qu’aucun corps n’a été retrouvé à ce jour. Ensemble ils joignent leurs efforts, reprennent l’enquête à zéro et tentent de suivre les traces du tueur présumé.

C’est alors que l’agent du FBI Lauren propose un James Keene un deal. En échange d’une remise de peine, James doit se lier avec Larry et découvrir où sont enterrées les corps, ceci afin que la demande d’appel soit rejetée.

Nous voilà plongé pour six épisodes dans un univers carcéral violent ou un trafiquant de drogue se retrouve entouré de tueurs, violeurs, mafieux et gardiens ripous. 

La série Black Bird alterne souvenirs d’enfance de Larry et James, les enquêtes sur des meurtres de fillettes, la vie en prison et les histoires de ces fillettes disparues.

Larry est un personnage complexe, prisonnier exemplaire et solitaire, qui ne se livre pas mais qui prend plaisir à raconter ses rêves, des fantasmes de meurtres ou les assassinats qu’il a réellement commis à la police. 

James, à peine sorti de sa luxueuse vie, descend aux enfers, dans une prison de fous. Il approche, pas à pas de Larry, devenu homme à tout faire du centre carcéral et persuadé de sortir bientôt de prison. Peu à peu, les deux personnages se lient, se confient l’un à l’autre et forment alors un duo inséparable. Mais le temps presse, dans la prison un gardien fait chanter James alors qu’il doit rapidement obtenir des preuves de la culpabilité de Larry avant le jugement en appel qui approche à grands pas.

Black Bird est une excellente série Apple basée sur une histoire vraie, glauque et prenante, qui tient en haleine jusqu’à son dénouement, esquissant le portrait d’un tueur en série et la rédemption d’un trafiquant de drogue.

Un nouvel eden ?

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Voilà, la saison trois de For All Mankind vient de s’achever. 

Après que les américains aient perdu la course à la Lune (saison une), le nouveau challenge de la course à l’espace se nomme Mars. 

La Lune abrite de plusieurs bases permanentes, une société privée y exploite l’hélium 3, un hôtel en orbite basse accueille ses premiers touristes fortunés, une ancienne astronaute est présidente des U.S.A. et le problème du réchauffement climatique a été quasiment résolu grace à la fusion nucléaire. On croit rêver.

Deux, non trois, enfin quatre missions spatiales partent en même temps pour Mars. La Nasa, la société privée Hélios, la Russie et surprise, la Corée du Nord. La course vers Mars est lancée mais qui fera le premier pas sur le sol de la planète rouge ?

L’uchronie spatiale inspirée entre autre de The Right Stuff, ne s’essouffle pas. Les personnages ont pris quelques rides, ont gagné en responsabilités, les enfants sont devenus adultes et pour certains, marchent sur les traces de leurs parents.  Spoil : l’homme pose le pied sur Mars, rêve absolu de l’exploration spatiale. Bon d’accord, tout ne se passe pas vraiment comme prévu et tous les concurrents devront se serrer les coudes pour survivre.

On ne va pas se mentir, cette série est fabuleuse pour des geeks dans mon genre. Il y a des vaisseaux, des scaphandres, l’espace, des fusées, des astronautes, la NASA, la Lune, Mars, mais,  au fait, pourquoi s’arrêter là ? Vous avez entendu parler de Titan ?

Les livres, les films, les séries, les médias parlent tous de cette quête ultime que serait l’exploration martienne, mais notre système solaire regorge d’astres à visiter et au-delà, notre galaxie fourmille d’étoiles avec des planètes. Ce serait bien d’aller voir plus loin. Une saison quatre serait la bienvenue en fait.

L’Obi ne fait pas le Wan

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Disney vient de nous livrer sa troisième série Star-Wars Obi-Wan Kenobi. Après The Mandolorian, Le Livre de Boba Fett, l’Oncle Picsou  nous propose le troisième portrait d’un héros légendaire de la saga, et pas n’importe lequel, celui du mentor de Dark Vador.

Ewan McGregor, producteur et acteur reprend son rôle de maître Jedi tourmenté par son échec cuisant avec Anakin Skywalker, vivant caché sur Tatooine. Dix ans se sont écoulés depuis La Revanche des Siths et neuf ans nous sérapent encore du succès de Georges Lucas, Un Nouvel Espoir, le temps pour Luke et Leïa de devenir adultes.

The Mandolorian était pas mal du tout, d’ailleurs je m’étais abonné à Disney pour la voir. Le Livre de Boba Fett commençait bien mais clairement, Obi-Wan Kenobi est la meilleure des trois séries. 

Le synopsis est des plus basiques. La petite Leïa est kidnappée et Obi-Wan déterre le sabre laser pour la retrouver. 

Les chevaliers Jedi sont pourchassés et exterminés dans toute la galaxie. L’Empire impose sa force sur tous les mondes et il ne reste plus rien de l’ancienne république.

Il s’agit d’une série avec des enfants, le genre qui devrait me taper sur le système mais voilà, la gamine ici se prénomme Leïa. Je ne sais pas où ils ont été pêcher la petite Vivien  Lyra Blair mais croyez-moi, elle donne le change.

J’avoue que si l’intrigue est simple, les inquisiteurs Sith et Dark Vador poursuivent Obi-Wan en se servant de Leïa comme appât, les six épisodes prennent suffisamment le temps de présenter les protagonistes et le monde pour que la mayonnaise prenne, du moins chez les fans de la saga. C’est du Star Wars à l’ancienne, pour les vieux comme moi. 

La confrontation entre le maître et l’élève racontée dans la Revanche des Siths se rejoue au sabre laser dans Obi-Wan Kenobi. Obi-Wan affaibli face à son élève devenu à moitié machine, un second combat qui prendra fin dans l’épisode Un nouvel espoir et dont tout le monde connaît l’issue fatale.

Ewan-McGregor est un excellent acteur, sans doute plus dans Trainspotting ou The Ghost Writer que dans Star Wars, mais bon. On retrouve également Hayden Christensen un peu vieillit certes dans le rôle d’Anakin encore padawan, Grant Feely qui joue Luke Skywalker très anecdotique et bien entendu cette chipie de Vivien qui s’en sort avec tous les honneurs.

Bon maintenant faudrait une saison deux les gars, parce que une fois terminé la troisième saison de For All Mankind, il ne me restera que Les Agents du Shield à regarder, et j’avoue qu’après les vingt-deux épisodes de la la première saison, je sature un peu.

Severance

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Souvent je rêve de rentrer à la maison le soir sans aucun souvenir de ma journée de travail. Et certains jours, concentrés devant l’écran de mon ordinateur, j’aimerais ne pas être perturbé par les soucis domestiques.

La société Lumon Industries semble avoir trouvé la solution à mon problème : la dissociation. Les souvenirs de certains de leurs employés, les dissociés, sont compartimentés entre vie privée et travail, avec aucune passerelle entre les deux. A la maison, l’employé ignore totalement ce qu’il fait pour son entreprise, au travail, il n’a aucun souvenir de ses loisirs.

Une courte opération du cerveau en pleine conscience, à la perceuse électrique, trépanation et installation d’un implant dans le cerveau, au niveau du lobe frontal, et vous pouvez travailler pour Lumon Industries. Mais faites attention tout de même, l’opération est irréversible.

La nouvelle série Apple TV Severance raconte donc cette étrange dissociation, celle de Mark Scout et ses trois collègues qui travaillent pour Lumon Industries, un travail assez étrange d’ailleurs dont les employés ne comprennent pas vraiment le sens, presque aussi mystérieux que les règles régissant leur entreprise.

L’univers visuel de Severance joue d’anachronismes, des ordinateurs de première génération qui côtoient des smartphones, une architecture communiste et des voitures américaines, des labyrinthes de couloirs et des personnages de cire tout droit sortis du musée Grévin. 

Mark s’accommode très bien de la dissociation après avoir perdu sa femme dans un accident de voiture. Mais Helly, la petite nouvelle, se rebelle contre sa demie existence et n’aspire qu’à démissionner. 

On ne quitte pas Lumon Industries sans l’accord de son alter égo qui vit à l’air libre même si le processus de dissociation semble réversible. Mais à quel prix ?

Severance est une série intrigante où il ne se passe pas grand chose, un huis clos professionnel assez déroutant suivi de scènes de la vie quotidienne misérable de Mark, un homme brisé, que la venue d’un ancien collègue et ami va bouleverser. 

Vous allez plonger dans univers à la Big Brother, souvent décalé, peuplé de personnages inquiétants, de bureaux déserts, de règlements absurdes, de salle de coupure, avec ses exters, ses inters, son ascenseur, le labyrinthe de couloirs et ses réunions avec la direction silencieuse.

Severance est une des meilleures séries Apple TV que j’ai pu voir, et pourtant dans l’ensemble, leur catalogue est déjà de très haut niveau. Alors vous savez ce qu’il vous reste à faire.

WandaVision

Brisée par la disparition de son compagnon, une femme aux pouvoirs surnaturels s’invente un monde et une famille.

WandaVision débute en noir et blanc, comme un sitcom des années soixante. Un premier épisode déroutant avec des rires enregistrés où l’on découvre un foyer américain moyen quelque peu décalé.

WandaVision est bien une série Marvel. Petit à petit le rideau se déchire autour de cette petite ville de banlieue des état-unis protégée ou prisonnière d’un dôme, selon les points de vues. Le temps est élastique, les habitants tiennent des rôles et des agents tentent de pénétrer sous le dôme. Bientôt la série devient un combat de supers héros contre les services secrets, le FBI et le reste du monde, un Marvel quoi, mais il faut avouer que WandaVision est un série pour le moins originale sans pour autant être géniale.

La série nous fait voyager dans le temps en neuf épisodes, des années cinquante à nos jours, le pavillon de banlieue change d’ameublement, le noir et blanc devient couleur, les enfants grandissent en quelques heures, le véhicule blindé se transforme en camionnette de vendeur de glace et le couple modèle formé par Wanda et Vision semble dotés d’étrange pouvoirs. Il n’est pas indispensable de maîtriser l’univers Marvel pour rentrer dans cette série mais cela doit apporter certainement un plus à la compréhension de certains passage.

Allez bien à chaque fois jusqu’au bout du très long générique de fin d’environ un quart d’heure, des scènes cachées vous racontent la suite de l’histoire. Une nouvelle série Disney+ à regarder depuis vendredi dans son intégralité et avec laquelle on passe un agréable moment.

Mando

Pour ceux qui me suivent depuis de longue date je tiens à préciser deux choses avant d’aller plus loin.

Premièrement, non, la série The Mandalorian ne figure pas au catalogue de Apple TV+.

Deuxièmement, vous devez savoir à quel point les derniers épisodes de Star Wars, depuis que Disney a racheté la licence, m’exaspèrent.

Alors que s’est-il passé ? Le catalogue de Apple TV+ est sympa mais peu étoffé et en attendant la deuxième saison de For All Mankind et la première de Foundation, il fallait bien occuper nos soirées. Mon épouse me harcelait depuis un moment pour souscrire un abonnement Disney et j’avoue que l’idée de regarder une série Star Wars me tentait bien. Alors voilà, maintenant nous explorons le catalogue de Disney, revoyons Tron, Rebelle, Wall E et ce n’est que le début de la fête à la surconsommation.

Depuis que Disney a repris Star Wars, sorti d’un excellent Solo, j’avoue que je suis de plus en plus réticent à passer une soirée en compagnie l’Empire et Mickey. Mais bon les deux saisons de Mandalorian étant maintenant disponibles, pourquoi ne pas les regarder n’est-ce pas ?

La série tourne autour d’un mandalorien, un mec en armure avec un casque qu’il n’enlève jamais et qui bosse comme chasseur de prime dans ce qui reste de l’Empire. Le background est mince mais parfait pour produire seize épisodes de trente à quarante minutes, proposant une aventure pas très compliquée, mission, vol, baston, vol, fin jusqu’au moment où débarque bébé Yoda dans la vie de ce célibataire endurci.

Je n’avais pas du tout compris l’engouement des fans de Star Wars pour cette petite créature poilue, moche et verte avant de regarder la série. Maintenant, comme tous les imbéciles, je veux acheter la peluche Made In China.

Le début de la première saison m’a semblé un peu légère avant de tomber amoureux de Cara Dune (Gina Carano) et d’avancer dans des épisodes, qui sans être très complexes, gagnent progressivement en maturité, tout particulièrement dans la seconde saison. Tout tourne autour de cette créature aux pouvoirs surprenants et de son protecteur impromptu (Le Mandalorien) entouré de quelques personnages récurrents comme la pulpeuse Cara Dune.

Notre héros recouvert de ferraille très prisée, enlève son casque à plusieurs reprises au cour des deux saisons, et très vite on comprend pourquoi il suivait la règle à la lettre depuis des années. Pedro Pascal, l’acteur qui joue son rôle, possède vraiment une drôle de thrombine. Et puis avouons-le, pour les doublures, c’est vachement pratique une armure intégrale.

En moins d’une semaine, nous avons dévoré les seize épisodes, c’est donc que ce n’était pas si mauvais que ça finalement, c’était même plutôt sympa pour être tout à fait honnête. Alors si vous aimez la saga Star Wars, n’hésitez pas.