Mickey 7

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Mickey Barnes est un consommable. Un humain répliqué que l’on peut sacrifier pour réaliser des missions dangereuses. 

S’il meurt, il suffit de lancer la production d’une nouvelle copie et Mickey pourra partir à nouveau pour réparer le réacteur à antimatière, tester l’atmosphère d’une planète ou combattre les vers des glaces.

Mickey a choisi son métier pour avoir une place dans le premier vaisseau de colonisation en partance. C’était ça où souffrir dans d’atroces douleurs suite à un pari stupide.

Mais voilà, un jour, alors que tout le monde croit Mickey 7 mort lors de sa dernière mission, il revient vivant à la base et dans son lit se trouve Mickey 8, fraîchement sorti de cuve. Et là tout devient nettement plus compliqué.

Ce n’est pas le film Mickey 17 qui a motivé ma lecture – je ne l’ai pas vu au cinéma – mais le résumé au dos du livre. Le thème abordé semblait prometteur. 

Toutefois le roman n’a pas été vraiment à la hauteur de mes espérances. La vie des Mickey n’est pas follement originale même si l’auteur traite tout cela avec une bonne dose d’humour. 

Par contre Mickey se passionne pour l’histoire et les récits sur la colonisation spatiale, qu’il dévore entre ses missions suicidaires, construisent peu à peu l’univers d’une civilisation qui a choisi l’expansion galactique pour résoudre ses problèmes et assurer sa survie.

Ces chroniques de vaisseaux ruches partant vers l’inconnu sont clairement la partie la plus intéressante du roman et l’auteur aurait pu en faire le cœur de son livre.

La conclusion du roman est hélas prévisible tant elle est facile mais colle assez bien avec le ton léger du livre. Alors si vous voulez lire un roman de science-fiction qui ne prend pas la tête, Mickey 7 pourrait vous convenir.

Infiniti

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Lors d’un énième amarrage d’une capsule Soyouz avec l’ISS, la manoeuvre, pourtant parfaitement rodée, tourne au désastre et le vaisseau percute la station spatiale.

Sur terre, sur la base spatiale russe désaffectée de Baïkonour, perdue au milieu Kazakhstan, un policier enquête sur des corps décapités recouverts de cire fondue et exposé sur des toits du cosmodrome en ruine.

Une spationaute française, remplacée à la dernière minute pour le vol vers l’ISS, entend sur son lit d’hôpital, sa doublure et amant lui parler alors qu’il devrait être mort lors du drame de la station spatiale internationale.

Infiniti est une mini série Canal Plus de 2022 en six épisodes, un thriller de science-fiction qui explore les univers parallèles.

La base de Baïkonour vit ses dernières heures, la Chine, la France les USA et la Russie s’écharpent pour le contrôle de l’accès à l’espace quand survient l’accident de l’ISS. La police du Kazakhstan contrôlée par les forces de sécurité de Baïkonour tente, tant bien que mal de résoudre l’énigme des ces cadavres qui pourraient bien être les cosmonautes de la funeste mission Soyouz.

La série au rythme lent et pourtant haletant, possède les moyens de ses ambitions, visuellement comme pour le casting, hélas le personnage central de la spationaute française joué par Céline Salette gâche un peu la fête. Si elle possède le physique névrotique requis, sa diction sonne faux tout au long de la série. Dommage.

Pendant cinq épisodes, Infinity alterne enquête policière dans un Baïkonour en ruine, tractations politiques dans la base encore en service, mission spatiale, événements quasi surnaturels, avant le sixième, qui va certainement vous plonger dans la plus profonde confusion absolue, ne vous conduise jusqu’au bout de l’histoire.

Je ne pense pas avoir tout compris, il faudrait que je revoie ces six épisodes de près d’une heure pour comprendre, mais malgré un scénario fabuleux, le jeu de Céline m’en a découragé.

Kirinyaga

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(C) SERGEY PESTEREV

Avez-vous déjà lu un livre de science-fiction qui ressemble à une compilation de contes à la manière du dessin animé Kirikou et la Sorcière ?

Kirinyaga est un recueil de nouvelles que l’on compare souvent aux Chroniques Martiennes de Ray Bradbury. Pourtant dans ces histoires courtes, la science-fiction n’est qu’une toile de fond pour raconter une histoire. Ici pas de robots, de technologies, ni de vaisseaux spatiaux, mais une planète où un peuple a décidé de recommencer une nouvelle vie loin de la Terre. Ce peuple, ce sont les paisibles Kikuyu, qui vivaient autrefois au Kenya avant que l’homme blanc ne détruise leur pays et leur culture.

Une poignée de Kikuyu a fuit la Terre pour créer une utopie sur une nouvelle planète, loin de la civilisation européenne.

Les nouvelles, toujours centrées sur le sage de la communauté, racontent des épisodes de cette vie utopique où les humains mettent souvent à mal leur idéal de vie. Des nouvelles écrites un peu à la manière des contes et dans lesquelles le mundumugu (comprenez le sage) raconte des paraboles mettant en scène des animaux et le dieu Kai.

Le sage et fondateur de cette utopie, un certain Koriba, un homme cultivé et fanatique qui a vécu en Europe avant de retourner au Kenya, me rappelle beaucoup le patriarche du roman Ravages de Barjavel pour son intransigeance et son refus de tout retour à la technologie.

A la fin de la série de nouvelles de Kirinyaga prend place Kilimandjaro, un mini roman qui raconte cette fois l’utopie réalisé plus tard par le peuple Massaï. Une tout autre manière de considérer l’utopie africaine, en prenant cette fois beaucoup plus de distance avec le poids de la tradition. Cette suite est un complément indispensable à Kirinyaga, apportant un tout autre regard sur l’utopie.

Est-ce qu’une utopie peut survivre à la nature humaine et aux passage des générations ? Un vaste sujet souvent traité dans la science-fiction comme par exemple dans Les Dépossédés d’Ursula le Guinn. Le livre Kirinyaga apporte quelques réponses mais pose beaucoup plus de questions.

Un fabuleux recueil de nouvelles à lire absolument.

La Légion des Souvenirs

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Vous avez peut-être regardé la série The Expanse ou bien lu les romans. Pour ma part j’ai fait les deux. Je n’ai pas encore tout regardé, je crois que j’en suis à la saison trois et j’ai du lire quatre des neuf romans.

Aujourd’hui la série est arrivée à sa fin comme le cycle de livres. 

The Expanse est une saga de science-fiction politique dans laquelle l’homme a commencé à coloniser le système solaire et s’apprête à le quitter grace à une expérience biologique dont la déontologie reste très discutable.

La Légion Des Souvenirs est un recueil de huit longues nouvelles issues de l’univers de The Expanse qui éclaire, détaille, documente cette saga de très belle manière.

J’ai eu quelques frayeurs en lisant la première, ‘Sous la poussée ‘. Car je la connaissais déjà. Je me suis dit alors que j’avais déjà lu ce livre, ça m’arrive parfois, mais non. La nouvelle en question avait sans doute déjà été publiée dans un de leurs romans.

Comme dans tout recueil de nouvelles, il y en a que j’ai dévoré et d’autres avec lesquelles j’ai eu plus de mal.

Mes deux préférées se suivent : ‘Les Abysses de la Vie’ qui raconte la genèse de la Protomolécule et les chercheurs associés à ce projet, un récit glaçant, et ‘Les Chiens de Laconia’, où une petite fille, qui vit sur une exoplanète avec ses parents, porte un regard complètement différent des adultes sur le monde qui l’entoure.

La Légion Des Souvenirs est un complément indispensable à la série The Expanse. Des récits dans l’univers inventé par les deux auteurs Daniel Abraham et Ty Franck qui ouvrent d’autres portes, posent un regard différent, reprennent plusieurs personnages importants de l’histoire comme dans ‘Le Boucher de la Station Aderson’ et en présentent d’autres, acteurs secondaires, voire figurants, mais qui dans ces nouvelles, méritent la rencontre.

La tragédie de l’orque

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Le livre de Pierre Raufast n’est pas un remake de Sauvez Willy mais le premier tome de la Trilogie baryonique. Un récit de science-fiction mettant en scène des mineurs de matière noire qui créent des trous noir pour traverser les replis de l’espace-temps.

Et évidemment, comme l’indique le titre, la mission, après quarante années de routine sans un seul pépin, vire au cauchemar, sinon il n’y aurait pas de roman.

Les orques, ces petits vaisseaux sphériques conçus pour résister au pressions et rayonnements lors du passage dans la singularité.

Leur mission explorer l’univers, le cartographier, chercher la vie et trouver de l’antimatière afin de miniaturiser les ordinateurs quantiques qu’abritent les IA qui assistent les humains dans leur quotidien.

Les orques abritent un équipage composé de deux mineurs, qui pendant des mois, vont cohabiter, totalement isolés de la Terre, une fois de l’autre côté du trou de ver. 

C’est cette cohabitation et l’isolement qui occupent le meilleur du roman. Di l’idée des mineurs d’antimatière est bien trouvée, le huis clos des explorateurs, le manque d’information entre la Terre et le vaisseau ainsi que les tensions dans les équipages, constituent la partie la plus interrogée du roman.

Le livre aborde également le débat de la dépendance des humains aux intelligences artificielles, la manière dont les proches vivent les longues absences des mineurs d’antimatière et les tractations politiques entre les différentes agences qui gère l’exploration et l’exploitation des orques.

Le roman de Pierre Raufast se lit bien, proposant quelques idées assez originales et un rythme agréable, entre réflexion et suspense. Toutefois je ne suis pas certain d’aller plus loin dans cette trilogie pour autant. Le livre manque sans doute un peu de profondeur pour me captiver totalement.

Superluminal

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Il y avait bien longtemps que je n’avais lu un Vonda McIntyre. Cette réédition chez Mnémos m’a fait de l’œil chez le libraire et je ne regrette pas ce magnifique voyage à des vitesses supérieures à la lumière.

Superluminal parle principalement de trois personnages, Laena, une terrienne qui vient d’être opérée pour devenir pilote, Radu, un jeune homme venant d’une planète terraformée et Orka, une humaine transformée génétiquement en plongeuse. 

Le roman parle d’amour impossible, de voyage supraluminique, des dimensions de l’univers, de la frontière invisible entre les rampants et les pilotes, de l’exploration, d’un univers utopique à la Ursula le Guin, des sacrifices pour atteindre ses rêves.

Un livre profondément humain, beau, inquiétant parfois, qui esquisse une théorie du voyage spatial sans l’expliquer vraiment, qui décrit une société très différente de la notre ou l’homme a presque aboli les frontières des espèces, de l’espace et du temps. 

Un livre paru en 1983 et qui n’a pas pris une seul ride et qui propose en bonus une interview de l’auteure réalisée en 2019.

Chien 51

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La Grèce s’est effondrée. Elle a été rachetée par une multinationale. Les habitants d’Athènes comme Sparak sont devenus des employés citadins. 

Après la Grèce, les autres nations de la planète ont peu à peu été rachetées.

Les élections battent leur plein sous le dôme climatique de Magnapole. Qui sera le nouveau conseiller ? Kanaka ou bien Barsok ? L’homme de la zone 1 ou le populiste qui veut abolir les frontières entre les zones.

Sparak, le policier de la zone 3, celle des parias, mène une enquête pour meurtre avec Salia une enquêtrice de la zone 2, celle des privilégiés. Une enquête qui les conduira au paradis des élites, la zone 1, celle de tous les privilèges.

Laurent Gaudé nous plonge avec Chien 51 dans un roman policier futuriste désespéré. Le climat a fini par devenir fou. La société est revenue au système des castes. Les nations n’existent plus et les hommes, inféodés, trahis, vendus, n’ont plus d’espoir. 

Avec cette enquête Sparak va replonger dans ses souvenirs, la femme qu’il a aimé, la chute de la Grèce, sa trahison, l’exode. Il va découvrir ceux qui ont contribué comme lui à l’effondrement de son pays. Un roman sombre, désespéré, qui donne un éclairage terrible sur un futur possible de notre monde.

Ce n’est pourtant le roman de Laurent Gaudé que je vous recommanderai. Je ne suis pas vraiment rentré dans son monde pas plus que je n’ai cru à ses personnages. Lisez plutôt Le Soleil des Scorta, La Mort du Roi Tsongor ou le magnifique Eldorado.

Sérénité

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Vous saviez que j’ai été assez bon en anglais ? Enfin… jusqu’en troisième et principalement à l’écrit.

Il y a très longtemps, j’ai découvert la série Firefly. Quel rapport me direz-vous ? J’y reviendrai plus tard. 

La série Firefly donc, pour être précis son unique et première saison car elle n’eu pas de suite faute de succès. Je l’avais regardée chez un copain et elle m’avait tellement plu que j’ai commandé le coffret de DVDs aussitôt rentré à la maison.

Firefly raconte les aventures d’un vaisseau classe Firefly, le Serenity et de son équipage pour le moins hétéroclite, qui survit en pillant des épaves et en transportant des marchandises plus où moins légales au nez et à la barbe des autorités. Des contrebandiers de l’espace voguant entre des lunes colonisées dans un décor de far west.

Les personnages et leurs interactions tumultueuses sont tout le sel de ces quatorze épisodes. Il y a Mal le capitaine (Buffy contre les vampires), un ancien sergent indépendantiste qui a perdu la guerre, Jayne la grosse brute que seul l’odeur de l’argent réussit à émouvoir, Inara, la prostitué de luxe qui loue une des deux navettes du Serenity pour son commerce, l’intriguant pasteur Book, Simon le chirurgien et River sa sœur surdouée en cavale et très recherchés, Kaylee la mécano qui parle au vaisseau, Hoban le pilote qui joue avec des dinosaures en plastique et son épouse Zoe, le bras droit de Mal pendant la guerre.

Malcom est le papa, Zoe la maman, Book le grand père et tous les autres des enfants, habitant sous le même toi, celui du personnage principal Serenity, présenté dans l’épisode ‘La Panne’.

Je connais les épisodes par coeur. Je ne sais combien de fois j’ai regardé cette série, on va dire beaucoup de fois en vingt ans, j’ai même quelques BDs racontant des épisodes inédits dans ma bibliothèque. 

Et pourtant je n’avais pas encore tout compris à l’histoire jusqu’à il y a peu. Non pas que l’intrigue soit complexe, loin de là, mais tout simplement parce la série n’existe qu’en version originale. Sur les DVDs il y a bien des sous-titres, mais en anglais pour mal-entendants… Du coup, certaines subtilités des dialogues étaient passés à la trappe, je l’avoue.

Mais dernièrement, en parcourant le catalogue de Disney +, je suis tombé sur la série Firefly, et miracle, il y avait les sous-titres en français. Alors je me refais l’intégrale avec gourmandise, je rie encore plus et comprends certaines tractations restées obscures dans mes souvenirs. Merci Disney ! Vous donnez une seconde vie à cette série culte pour les quelques rares geek encore vivants.

Pour ceux qui voudraient creuser, il existe également un film, Serenity, qui fait suite aux quatorze épisodes. Je l’ai vu aussi à de nombreuses reprises dont la première au cinéma et depuis en DVD.

Je compte bien finir par le film, cela va sans dire, même s’il est nettement moins bien que la série.

Les aventures du pilote Pirx

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Tout le monde connaît Solaris de Stanislas Lem, adapté deux fois au cinéma. Il s’agit du seul roman que j’ai lu de lui, un excellent livre au demeurant. 

Lorsque je suis passé chez le libraire pour trouver une nouvelle lecture, je suis tombé sur ce recueil de nouvelles, Les aventures du pilote Pirx, et je me suis dit, « aller, pourquoi pas ? ». Edité chez Acte Sud pour le centième anniversaire de l’écrivain, le livre propose dix nouvelles jamais traduites, réunies ensemble, et qui s’apparentent presque à un roman. Une manière également de rendre hommage aux ukrainiens qui meurent sous les tirs russes depuis trois jours puisque l’auteur est né à  Lviv le 12 septembre 2021.

D’abord légères et humoristiques, les aventures du pilote deviennent des enquêtes spatiales de plus en plus sérieuses au fil des pages. Elles rejoignent les nouvelles  d’Asimov sur les robots, car l’intelligence artificielle est souvent au cœur du récit. Une science-fiction très scientifique mais quelque peu décalée puisque aujourd’hui nous savons à quoi ressemble la surface lunaire et la planète martienne. 

J’ai adoré l’humour du ‘test’, la description du vieux cargo dans ‘terminus’, les paysages lunaires de ‘le réflexe conditionnel’ et la désolation martienne de ‘ananké’. Par contre ‘la traque’ m’a clairement barbé et ‘le procès’ traine vraiment en longueur. 

Ma nouvelle préférée fut sans doute ‘Le récit de Pirx’ mais il faudra la lire pour en comprendre peut-être la raison.

Ce recueil propose une autre manière de découvrir Stanislas Lem, une lecture plaisante, facile entre deux romans plus conséquents et furieusement d’actualité.

Vers Mars

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Après Vers Les Étoiles, Mary Robinette Kowall se devait de poursuivre les aventures d’Elma la calculatrice, tant le premier livre était réussi.

Pour une fois je n’ai pas lu les chroniques d’Alias et de Yvan avant d’attaquer le livre car je ne voulais pas de spoiler. J’aurai peut-être dû en fait, car manifestement, je ne suis pas le seul à avoir préféré le premier livre.

Le cycle est une uchronie spatiale comme The Right Stuff est un roman historique. Après la chute d’une météorite sur Terre, l’homme partait pour les étoiles et colonisait la Lune. Film catastrophe, course à l’espace, égalité homme femme, ségrégation et sexisme pimentaient le premier volume.

Avec Vers Mars, l’autrice reprend les mêmes ingrédients avec deux équipages mixtes pour un huis-clos de plusieurs mois à destination de la planète rouge. C’est un peu l’histoire de Quelques Grains de Poussière au bout du compte en mieux écrit tout de même.

Si Vers les Étoiles m’avait emballé, Vers Mars m’a un peu barbé. On connaît déjà la psychologie de nombreux personnages, encore que l’infâme Parker se dévoile nettement plus pendant ce voyage. Celle d’Elma et ses nausées a eu tout le temps de s’exprimer dans le premier opus et les problèmes terriens ramenés à un espace confiné se retrouvent quasiment les mêmes. Le voyage, pimenté de quelques pépins et morts violentes dure une grande moitié du livre. Je n’ai vraiment rêvé qu’à l’instant où les bottes ont mordu la poussière rouge.

Par chance le livre ne se réduit pas au voyage vers Mars et jusqu’à la page 187 il est question de politique, d’image du programme spatial, de financements et de préparatifs. Le mouvement Earth First est un des piliers de cette première partie, une idée qui aurait pu être mieux exploitée, car comment justifier une aventure dispendieuse vers Mars quand ceux qui restent sur Terre survivent péniblement ?

Je n’ai pas du tout visualisé les coursives et modules des vaisseaux dans lesquels se déroule presque tout le récit et sorti de Parker, Debeer et Elma, le reste de l’équipage est resté quasi anonyme.

Dommage pour ce second tome, je lirai peut-être les nouvelles de Lady Astronaute pour me consoler.