Nous retrouvons Jennifer Aniston pour une seconde saison de The Morning Show. Surprise, elle joue toujours aussi mal, sur mimant ses réactions et émettant des borborytmes pour rendre crédibles ses émotions.
Mitch Kessler s’est fait virer, Alex revient à l’antenne, Bradley fait son coming out, Yanko est accusé de racisme. La saison deux s’intéresse plus aux personnages qu’aux rouages d’une matinale de grande écoute américaine. Et pour tout dire, c’est nettement moins bien, voir carrément barbant.
Le COVID-19 pointe son nez masqué quand Bradley découvre qu’elle aime une femme et que Mitch se morfond en exil dans une magnifique villa italienne au bord d’un grand lac, la même villa dans laquelle Vador culbuta la Princesse Amidala ? Possible.
Les primaires américaines battent leur plein et l’identité sexuelle comme les minorités sont au coeur du débat, surtout avec ce gros con de Trump en lice. Au milieu de tout ça, un bouquin va sortir sur l’affaire Mitch Kessler (voir la saison une) et certains s’interrogent sur ce qui a été écrit dedans, surtout Alex qui revient sur le devant de la scène et qui redoute de voir son nom associé à celui de Mitch.
On a été jusqu’au bout en mémoire de l’excellente première saison mais franchement ne commettez pas cette erreur. Cette saison 2 fut d’un ennui profond, particulièrement le dernier épisode où Alex, à peine revenue d’Italie, développe tous les symptômes du COVID-19. Pathétique !