Si vous n’avez pas le courage de lire le cycle de Dune de Frank Herbert, ou bien Outressable de Hugh Howey, je vous encourage à vous plonger avec délectation dans Les Sondeurs Des Sables de Danielle Martinigol.
Le roman parle de Veddem, une planète désert et de jeunes gens aux pouvoirs exceptionnels encore augmentés par une eau dense cachée dans les sables.
Cela ne vous rappelle pas Dune, son épice et les pouvoirs de Paul Mouadib ou bien Outressable et ses plongeurs des sables ?
Les deux romans rassemblés dans un livre racontent le désert, des factions qui s’affrontent, des peuples opprimés, des personnages surpuissants, des intrigues politiques, des histoires d’amour, le tout en à peine cinq cent pages, à peine le premier opus de Franck Herbert.
Mais outre les ressemblance avec la saga de la famille Attréide, Les Sondeurs Des Sables est une histoire palpitante, originale malgré tout, pleine de personnages attachants, un space opéra facile à lire, rafraîchissant, divertissant avec lequel on passe un très bon moment.
J’aurais bien aimé que l’auteure prenne plus de temps pour raconter son histoire, disons cinq cent pages de plus et évite par contre les exclamations un peu ridicules qu’elle prête aux personnages : « crévide de bourbe, cornevide… ». Sorti de ça, c’est une très bonne lecture.
Lanzo Mindella regrettait d’avoir accepté ce job. Mais l’armateur avait su être convaincant. « Un simple transport de pionniers vers Emteck, un monde récemment ouvert à la colonisation. » Ça semblait se jouer sur du velours. Sauf qu’après le décollage, Parkyvan avait imposé un plan de vol en dehors des voies balisées de l’EGH. Comme il avait en même temps doublé le salaire, Lanzo avait cédé. Maintenant il s’en mordait les doigts. Trop tard. Comme le disait son instructeur préféré à l’Astrale : « Ce n’est pas quand on a fait dans sa combinaison qu’il faut brancher le tuyau ! » À présent qu’il était en orbite autour d’un monde inconnu avec un vaisseau en panne, il fallait atterrir. Pas d’autre solution.