Robots

Le thème des robots parle à tous les geeks. Et je suis encore un geek malgré ma cinquantaine bien sonnée. Quand une série télé parle de Linux, de piratage, de solitude, de dark web et s’intitule Mr. Robot, elle est forcément pour moi.

J’ai commencé Mr. Robot, l’histoire de ce génie du piratage schizophrène qui bosse pour une boite de sécurité informatique et se fait débaucher par un groupuscule pour sauver le monde, à moins que ce ne soit pour y semer le chaos. Il vit seul avec son poisson rouge (qui est noir en réalité), n’a qu’une amie, qui comme lui, a perdu son père dans les même circonstances.

L’histoire se déroule dans un futur alternatif où E Corp, un gros consortium domine toute l’économie. Et ce consortium est responsable du décès de son père. Vous imaginez vite la suite, le hacker va essayer de faire tomber la multi nationale. Logique.

La série va bien au delà de l’exploit de hacker, elle parle de l’homme, de la solitude, de la folie, de l’amitié, de l’ambition, de l’amour et ce avec une grande justesse. Le personnage Helliot, le geek hacker est interprété par Rami Malek qui a brillé dans le film dans Bohemian Rhapsody et son père, Christian Slater alias Mr Robot crèvent l’écran et font la série.

Notre Helliot étant un peu cinglé quand même, la série connait quelques rebondissements improbables comme l’épisode de la deuxième saison où brutalement Helliot se retrouve acteur d’un sitcom avec des rires enregistrés qui s’invitent à chaque réplique, en voyage avec ses parents et sa sœur dans un cabriolet.

Mr Robot plonge celui qui regarde la série, dans l’univers du hack, de l’Internet, de la sécurité informatique, des multinationales, de la solitude, de l’addiction, de la folie. Une excellente série pour geeks d’autant que l’on y trouve un Commodore 64 avec son lecteur de disquettes cinq pouces et quart.