Il y a quelques mois, j’ai fait une sortie sur la presqu’île Malraux à Strasbourg avec d’autres photographes. Objectif, architecture. Le site comporte en effet de nombreuses réalisations modernes qui peuvent chatouiller l’oeil du photographe. Le site offre également de nombreuses perspectives intéressantes ainsi qu’un bassin et quelques tours.
Une de mes premières photos fut pour ce bassin.
Au départ je recherchais une perspective avant le découvrir ces détritus flottant à la surface de l’eau. Je me suis dit que cela pourrait être une premier plan pour une photographie d’architecture moderne. J’ai longtemps hésité sur le développement, couleur, noir et blanc, atténuation de l’arrière plan, pour finalement revenir à ma technique préférée, un monochrome très contrasté avec beaucoup de clarté et un ciel très assombri.
Nikon Z6 II, Nikkor Z 24-70 mm 2.8, 1/80s, f/11, ISO 100, 24.5 mm
Que peut-on photographier au sommet d’une tour de contrôle à part les avions bien entendu et la fumée ?
Ben par exemple encore la ville avec sa cheminée. Mais cette fois en plan plus large et panoramique. Il faillait bien une photo en noir et blanc dans cette série. C’est d’ailleurs un peu ce que faisaient mes collègues avec leur Nikon D60 et un 50 mm, mais en plusieurs photos.
Nikon Z8, Nikkor 24-200mm, 1/250s, f/11, ISO 72, 180 mm
Les conditions atmosphériques sont à peine meilleures qu’au début de la journée. La visibilité n’excède pas les neuf kilomètres ce qui va nous obliger à recommencer le tour d’horizon l’après-midi après une délicieuse pizza. Je prends l’horizon Est en photo et comme j’ai déjà travaillé le ciel, cette fois je fabrique un faux panoramique en ramenant le sommet de l’image au niveau du relief. Le traitement noir et blanc est toujours à peu près le même avec beaucoup de correction du voile pour lutter contre la brume.
Pour finir notre voyage à Pérouges, voici le plafond de la terrasse de l’Hostellerie du Vieux Pérouges. Des poutres, des épis de maïs et ces deux éclairages.
Je voulais reproduire ces alignements d’épis de maïs que l’on voit sécher sur quelques photographies agricoles célèbres.
Nikon Z8, Nikkor Z 24-200 mm, 1/100s, f/11, ISO 4000, 80 mm
La photo a été prise à l’arrache pour ne pas gêner les personnes assises à la terrasse ce qui explique les réglages discutables. J’aurais pu descendre au 1/30s pour préserver les ISO par exemple mais je ne pensais pas vraiment la développer au début. Il s’agit encore d’un traitement noir et blanc très contrasté avec un travail sur les couleurs (si si !) pour éclaircir les épis et donner plus de matière aux poutres.
Nous sommes toujours dans le village de Pérouges. Cette fois dans une ruelle pavée en pente. En l’occurence la rue des Rondes. L’appareil photo est posé dans le caniveau pour offrir un point de vue différent à l’observateur. La difficulté fut de réussir un cliché sans personne dessus car le village est très fréquenté. Du coup je n’ai pas eu beaucoup de choix avec le ciel.
J’aime beaucoup les perspectives de rues prises du sol avec force de détails sur les pavés. J’en réalise fréquemment mais toutes les rues ne se prêtent pas forcément à l’exercice et l’état du ciel compte pour beaucoup dans la photographie.
Nikon Z8, Nikkor Z 24-200 mm, 1/100s, f/11, ISO 360, 24 mm
Sorti du traitement noir et blanc il n’y a pas beaucoup de travail sur l’image. Une atténuation du ciel totalement cramé, une surexposition de la rue pour contre balancer et pas mal d’accentuation, clarté, blancs et noirs.
Cet été, pendant un court road trip, nous sommes passé par le village de Pérouges près de Lyon. Un village médiéval fortifié situé sur une hauteur abritant 1300 âmes dont la spécialité est une galette au sucre absolument délicieuse. Le lieu est très touristique, réputé autant pour ses galettes que pour son architecture.
La photo a été prise sur la Place du Tilleul où le dresse l’arbre qui ombrage une partie du pavé brûlant. Pour capturer l’arbre et la place il m’aurait fallu un objectif grand angle comme un Fish Eyes alors je me suis contenté d’une partie du tronc avec en arrière plan l’Hostellerie du Vieux Pérouges débordant de touristes.
Nikon Z8, Nikkor Z 24-200 mm, 1/100s, f/5, ISO 90, 36 mm
Pour le développement j’ai opté pour un noir et blanc avec une technique proche de High Key qui consiste à isoler le sujet du reste de l’image. L’arrière plan est surexposé et légèrement voilé alors que le sujet est très contrasté et accentué.
Après une longue attente au sommet de ma colline, les éclairs ont commencé à fuser à l’horizon. Des intra nuages mais également de la foudre. J’ai posé l’appareil sur le trépied pour réaliser des poses longues de dix secondes. Etant donné le peu de lumière j’ai ouvert à 5.6, tant pis pour la profondeur de champ, et même là j’ai du monter l’amplification à 800 ISO. Je ne vous cache pas que je n’ai pas appuyé sur le déclencheur à chaque éclair, car le temps d’appuyer sur le bouton, l’éclair a disparu. J’ai utilisé l’intervallomètre intégré au boitier Nikon, une photo prise automatiquement toutes les 11 secondes.
Nikon Z8, Nikkor Z 24-70 2.8s, 800 ISO, f/5,6, 10s, 24 mm
Alors oui, la photographie n’a pas grand chose avec l’original. Il y a tout d’abord le recadrage libre réalisé pour focaliser l’image sur la foudre, enlever le premier plan et centrer sur l’horizon et les panneaux de circulation. Un zoom important sur l’image mais étant donné que je travaillais au 24 mm et que les orages étaient éloignés, je n’avais pas trop le choix. Ensuite j’ai augmenté l’exposition et appliqué un traitement noir et blanc avec beaucoup de contraste, très peu de clarté, plus de blanc, eu de hautes lumières et beaucoup de noir.
Après un coucher de soleil magnifique, une très grosse averse, j’ai enfin fait ma première photo d’éclair.
Pour finir cette série sur Langres, j’ai choisi la photographie d’un Christ. Elle a été prise dans la Cathédrale Saint-Mammès de Langres au sommet de laquelle je suis monté pour admirer la ville d’en haut.
Je ne suis pas vraiment un fervent catholique mais plutôt un hérétique pratiquant. J’aime cependant beaucoup l’architecture des lieux de culte et je résiste rarement à l’envie d’y prendre des photos qui finissent le plus souvent à la poubelle. Cette fois, en prenant le Christ sur sa croix, j’ai vu des toiles d’araignées sous ses aisselles et cela m’a fait sourire.
Voici le cliché original auquel j’ai soustrait le bruit. Le traitement noir et blanc est ici poussé dans ses extrêmes avec beaucoup de clarté sur la croix pour faire ressortir le Christ tout en atténuant le reste de l’image.
Nous continuons notre promenade à Langres avec une de ses rues déserte. Une rue en pente, bordée de maisons en pierres à plusieurs étages et ses fils téléphoniques qui coupent la perspective. Je trouve que l’image restitue bien l’atmosphère de cette petite ville de province très calme, tout particulièrement un dimanche après-midi et ce malgré rares touristes égarés.
Le choix du noir et blanc s’imposait à mes yeux, d’ailleurs en prenant la photographie je la pensais déjà en monochrome comme bien souvent. Comme je ne voulais pas traîner trop longtemps pour faire l’image, je n’ai pas attendu que les deux piéton sortent du champ, je les ai tout simplement effacés du cliché, la magie de la retouche photo.
Difficile d’apprendre à jouer avec la lumière lorsque vous n’avez pas de modèle sous la main.
Je dispose bien des projecteurs, de l’écran et de l’appareil photo, mais personne à placer devant l’objectif.
Alors c’est moi qui m’y colle.
A l’aide de l’application SnapBridge de Nikon, je peux contrôler le boîtier à distance, régler quelques paramètres, regarder ce que je cadre et prendre la photo.
Une télécommande de luxe bien pratique même s’il faut que je m’y reprenne toujours à deux fois pour établir la connection avec l’appareil photo. Je croyais qu’ils avaient corrigé ce bug. Ben non.
Donc je parlais de portraits et d’éclairages. Avec un fond noir, deux spots LED sans softbox, je travaille la position de la lumière sur le visage pour obtenir différents éclairages et textures.
Ce n’est pas facile car il faut regarder le smartphone où se trouve l’application SnapBrige pour se faire une idée du résultat et fatalement lorsque l’on prend la photo, le visage et les yeux bougent un peu, le temps de baisser les bras pour cacher l’écran.
Lumière dure, noir et blanc accentué avec beaucoup de clarté, c’est comme ça que j’aime les photographies depuis pas mal de temps, on va dire que c’est mon style à moi.
Le défaut et l’intérêt de ces traitements, c’est que cela exacerbe tous les petits défauts de la peau, les rides, les poils, les tâches, et de ce côté là je suis gâté. J’ai même dû retravailler certaines images pour ‘épiler’ les oreilles et le nez. Oui c’est moche de vieillir. Pour le rendu brumeux ouateux à la David Hamilton, vous repasserez. Après, j’ai amplement dépassé l’âge de ses modèles.
Alors pas de panique, si mes épaules sont dénudées, c’était pour l’esthétique toute relative de la chose. Je ne suis pas narcissique au point pour poser à poil. Je le précise car j’ai eu des réflexions à la maison et comme mes voisins me prennent pour un pervers, autant être clair, hein les petits enfants, vous aimez les films de gladiateurs ?
Bon passons.
Pour ne pas avoir à trop retravailler l’image, je n’éclaire pas le fond noir, les spots regardent un peu vers l’objectif. J’ouvre à 2.8 pour flouter le fond ce qui me permet également de moins éclairer.
Je n’ai d’abord allumé qu’un des deux spots pour obtenir une ombre très marquée sur le visage. Puis j’ai varié l’orientation de celui-ci, de face, de côté, aux trois quarts, de dos, car ici c’est le modèle qui doit bouger, l’appareil est sur un pied. Ensuite j’ai ajouté une seconde lumière, plus faible pour déboucher les ombres. Cela donne des images plus douces, moins contrastées malgré mon traitement noir et blanc très tranché.
J’ai fait une seconde série le lendemain, plus habillée cette fois, cadrée plus large, en ajoutant un petit projecteur LED dans le but de faire briller les yeux (raté) et en mettant en place les softs box. Entre temps je m’étais rasé même si ce n’est pas flagrant. J’ai posé le smartphone sur un pied également pour être plus à l’aise et mieux voir ce que je photographiais. Un des projecteurs éclairait le plafond blanc à 45 degrés, l’autre en partie tourné vers l’objectif, illuminait mon côté gauche.
Il faudrait sans doute que je rejoigne un club photo pour approfondir toutes ces techniques au lieu de jouer tout seul à poil dans mon salon…
Vous le savez sans doute, la photographie est une de mes grandes passions. Je me promène tout le temps avec un appareil numérique, reflex ou hybride, selon les besoins et les envies. Du coup, je capture beaucoup d’images dont une grande partie s’en va à la poubelle. J’en développe tout de même certaines avec Lightroom et j’en publie quelques unes sur Flickr.
Mais pour moi, la photographie se regarde avant tout sur le papier. Alors une fois par an, je fais imprimer un livre photo A4 de ce que je considère être mes meilleures images de l’année. Il ne s’agit pas forcément de celles qui ont été le plus regardées sur Flickr ou qui plaisent à mes proches, ce sont celles que j’aime le plus.
Depuis six ans je sacrifie à ce petit rituel narcissique qui me permet de m’auto congratuler et d’étudier l’évolution de ma technique et de mon style au fil des ans.
Voici celles que j’ai retenu cette année :
Nous commençons l’année avec un rempart du château du Haut-Koenisgbourg, un jour de janvier alors qu’il était fermé pour travaux. Le ciel semblait prometteur, la neige pas totalement fondue, et j’avais toujours rêver de photographier ce monument sous un manteau blanc. C’était l’occasion d’étrenner le nouveau Nikon Z7 II avec un superbe objectif Sigma 18-35 mm.
Sur la route du retour, je me suis arrêté près de Sélestat pour admirer ces antennes de radiodiffusion devenues inutiles. Des antennes m’intriguaient à chaque fois lorsque je passais en voiture sur l’autoroute.
Plus près de la maison, s’étend le village de Altorf, notre promenade bucolique dans les prés en compagnie des vaches et des chevaux. Ce jour là, un épais manteau blanc recouvrait la nature et mon épouse dessinait des lignes dans la neige. Encore une image avec le Sigma 18-35.
Près du Rhin se trouve la réserve naturelle du Rorhschollen où je joue au chasseur pour capturer des échassiers. La réserve se situe juste à côté d’un barrage, d’une centrale électrique et d’une usine d’incinération. Ce jour là j’allais rentrer bredouille quand la cheminée de l’incinérateur lointain s’est mise à cracher de la fumée noire. Par chance, pour chasser le Piaf, j’avais le 200-500 mm.
Mes pas me conduisent souvent à Strasbourg avec mon appareil. Ce jour là, alors qu’il tombait des cordes dehors, je suis allé du côté de la Petite France, aux Ponts Couverts pour saisir cette perspective. C’était une de mes première sorties avec le Nikkor 24-70 f 2.8.
Encore la campagne d’Altorf et ses prairies inondées que le gel et la neige ont transformé en paysage digne du roman La Fileuse d’Argent. Cet arbre me fascine à chaque fois, mais c’est ma seule belle image de lui pour l’instant.
Ciel de traine sur l’Alsace. Des cumulonimbus roulent dans le ciel avec en arrière plan la forêt noire. La photo n’est pas extraordinaire à mes yeux, mais c’est le genre de paysage que je cherche à réaliser depuis longtemps.
Strasbourg, place de l’Etoile. En attendant le tram qui me ramènera à la maison, je contemple le canal quand un rameur passa devant mon objectif. Cadrage à la volé, réglages au petit bonheur et au finale une image sympathique.
Inutile d’aller très loin pour réussir un cliché. Voici le cour de l’Iliade à Illkirch-Graffenstaden, chez moi, la place où se déroule le marché les mercredi et samedi matin. Ce jour là tout était désert et la perspective intéressante.
Au pied des Vosges, se dresse le village fortifié de Rosheim où se déroule tous les ans un magnifique carnaval. Cette image est prise de la tour nord et ne figurera finalement pas dans l’édition papier. Il faut faire des choix.
Retour à la réserve naturelle du Rohrschollen, là où se dresse la magnifique cheminée qui brûle nos déchets de surconsommation. Cette fois, gros plan sur les transformateurs.
Juste à côté, des oiseaux aquatiques vivent sous les lignes à haute tension, dans la fumée de nos déchets, comme ce cygne qui couve dans son nid.
Il y a la ville aussi, avec ses immeubles laids, ses balcons identiques. Il s’agit du quartier de l’Esplanade à Strasbourg, fait de tours et de barres, de grandes lignes droites.
Le 12 juin 2021, la marche pour les libertés se déroulait dans les rues de Strasbourg malgré la COVID-19. J’ai adoré cette cycliste fuyant la foule et mon objectif.
J’ai retrouvé le cortège sous un porche un peu plus loin, courant devant, passant derrière, me glissant au milieu.
L’été est arrivé, le long d’une voie romaine conduisant au Colorado Alsacien, pas loin de la ville de Bitche.
Souvenir d’une promenade matinale au soleil levant, avant que les hordes de promeneurs n’investissent ce site grandiose.
Non loin de Strasbourg, se trouve la cascade du Nideck à Oberhaslach, une courte grimpette dans les bois et on arrive devant la chute d’eau. Il faut se lever tôt en période de grosse chaleur pour éviter la foule et s’offrir une pause longue, les pieds dans l’eau.
Un de mes rêves, est de réaliser une belle photographie de foudre. Alors, lorsque l’orage menace, je prends la route avec mon matériel, dans l’espoir de trouver le saint graal. Pour l’instant à part m’être trempé et avoir photographié la plaine sous des averses, je n’ai toujours pas réussi mon image d’orage.
Combien de fois ai-je essayé de capturer la cathédrale de Strasbourg ? Je ne sais pas. Ce dernier essai est mon préféré, avec ces caricaturistes qui travaillent pour les touristes devant le monument gothique flamboyant.
Mon petit dernier étudie près de Lyon, alors deux fois par an, il faut effectuer l’aller retour pour le déménager. Cette image a été prise alors que j’errais dans les monts du lyonnais, avant d’aller me coucher à l’hôtel. Preuve que j’ai toujours un appareil avec moi, ici le GX9, parfait pour les voyages.
Le Rhin coule non loin de la maison et ce pont nous relie à l’Allemagne toute proche. Un pont dans le brouillard de l’automne. Une photographie que mon épouse aime beaucoup.
Toujours l’automne, toujours la brume et l’eau, mais cette fois en couleurs, au village de Rhodes, un matin avant d’arriver au parc animalier de Sainte Croix où je me rend en pèlerinage chaque année. J’ai vu ces deux pêcheurs dans une barque non loin de la route. J’ai sorti le Nikon D810 avec un Tamrom 70-200 et j’ai capturé cette scène magnifique.
Ensuite je suis allé voir mes amis les loups, la première étape d’une promenade photographique de six heures dans le parc où l’on trouve toujours des coins de solitude.
Je m’y rends à l’automne, car l’été, trop de visiteurs arpentent les chemins, la chaleur accable les animaux qui se cachent et parce que c’est la saison du brame.
Je me promène souvent dans les Vosges, au Mont Sainte-Odile, où se dressent les ruines de plusieurs vénérables châteaux. Celui-ci se nomme de Dreistein, trois ruines construites à différentes époques qui m’ont données pas mal de fil à retordre pour en capturer l’essence.
Je n’ai pas assisté à beaucoup de concerts en 2021, seulement trois en fait dont deux à Pagney-derrière-Barine. Celui-ci est celui de Monnaie de Singe et de Lazuli. C’est avec les concerts que je me suis remis sérieusement à la photographie, maintenant j’en couvre nettement moins, mais la photo est redevenue une passion que j’avais délaissée avec la fin de l’argentique.
Longtemps j’ai cherché le gros plan sur les artistes. Aujourd’hui je prend aussi du recul lorsque c’est possible, pour saisir le public et toute la scène, à condition que les éclairages vaillent le coup. Ici je trouve que c’est pas mal du tout. Nikon Z7 II avec 24-70mm f 2.8.
Après Monnaie de Singe, Lazuli mettait le feu à la petite salle et lorsque Romain Thorel joue du cors, je ne résiste jamais à immortaliser la scène.
Je suis allé à deux reprises visiter Troyes pour le travail en 2021 et je risque d’y retourner encore. Noël approchait, la ville portait sa parure de fêtes. J’en ai profité pour la visiter de nuit, malgré le froid mordant, une fois encore avec mon GX9 bien pratique.
Le retour se fit de nuit, depuis la gare TGV inhumaine de Champagne-Ardennes, l’occasion d’une photographie en attendant le train.
La neige revient avec l’hiver sur le Mont Sainte-Odile, une belle promenade glacée sur le sentier sud que je n’avais pas parcouru depuis longtemps et qui offre de magnifiques panoramas sur la plaine alsacienne.
Revoici le cour d’ l’Iliade, de nuit cette fois avec les illuminations de Noël. Comme quoi un lieu peu changer de physionomie entre le jour et la nuit.
J’ai terminé l’année avec ce cormoran au bord du Rhin. Déguisé en chasseur, armé d’un 200-500 mm, je me suis embusqué près de ce tronc d’arbre. Les oiseaux m’ont vu venir et se sont envolés. Alors je me suis camouflé et préparé à l’attente. Une vingtaine de minutes plus tard un des oiseaux revenait se sécher sur la branche. Ma patience était récompensée.