La vérité est ailleurs

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Les apparences sont trompeuses et tout le monde nous ment. Nous sommes impliqués dans un vaste complot mondial visant à masquer la vérité…

Vous vous souvenez du plafond en lambris qui soutient la cloison de la douche ? Et bien la vérité est ailleurs. Après avoir découpé à la scie sauteuse les jolies lattes vernies, au risque de m’électrocuter en cisaillant un câble électrique, j’ai fait une terrible découverte…

J’avais laissé dépasser 20 cm de lambris du côté douche, tenus par un tasseau pour maintenir la cloison debout. A priori, ces 20 cm se prolongeaient derrière la cloison pour continuer le plafond de la pièce contiguë. D’où de nombreuses interrogations depuis des mois sur la manière d’entreprendre ce chantier.

En prenant ma douche un soir, une de ces petites lattes de 20 cm est tombée du ciel… Intrigué, habillé du plus simple appareil, j’essayais de bouger la latte suivante, qui tomba aussitôt par terre. J’ai failli sortir de la salle de bain en hurlant, à la manière de Dominique.

C’est un complot. Après maintes vérifications avant de commencer le chantier, je me rend compte aujourd’hui que le lambris a bien été posé après la cloison. Je déteste le bricolage !

Cloclo je t’aime !

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Ce post est dédié à Cloclo, disparu trop tôt, il y a presque quarante ans.

Vous souvenez-vous des travaux de ma salle de bain ? Je vous avais annoncé que la chaudière serait bientôt changée, et bien c’est fait. D’accord, l’artisan va devoir revenir, car l’évacuation de la cheminée n’est pas franchement très catholique, mais bon passons…

Et donc, après le chauffagiste, c’est bibi qui doit se mettre au travail et du travail, il va y en avoir, croyez moi. Après quelques mesures, je me suis rendu compte que le plafond en lambris, accusait une pente de cinq centimètres, de l’entrée de la salle de bain jusqu’au bout de la pièce. Qu’est-ce cinq centimètres lorsque le plafond culmine à deux mètres vingt me direz-vous ? Ben, plus de 2% d’erreur tout de même, ce n’est pas rien. Et pour un gars qui a dans l’idée d’installer une double porte coulissante pour cacher la misère de la chaudière, cinq centimètres c’est l’enfer !

Solution, refaire un plafond. Oui mais souvenez-vous, la cloison entre l’entrée et la salle de bain prend appuis sur le lambris. Si j’enlève le lambris, je fais tomber la cloison, je fais tomber la douche, facture : vingt-mille euros.

Alors j’ai décidé de découper une partie du lambris et de refaire un plafond suspendu en placo, un plafond droit sur lequel je pourrais poser ma double porte coulissante. Mais quel génie je suis ! Dire que j’ai demandé au chauffagiste de passer le câble de la sonde thermique sous le lambris que je m’apprête à découper.

Munis d’une perceuse, d’une scie sauteuse, de lunettes de protection, de gants, et après avoir vidé la pièce de tout le fatras qui l’encombrait, serviettes, gel douche, tapis de bain, poubelle, papier toilette, parfum, rasoir, brosses à dents, ciseaux à ongles, déodorant, dentifrice, shampoing, rouge à lèvres, préservatif usagé, crème à récurer, radiateur, cotons tiges, javel, éponge, tampax… je me mis à l’ouvrage. Latte après latte, j’arrachais le plafond en lambris à 2% de pente, dévoilant à la face du monde toute l’horreur insoupçonnée que cachait ce bois vernis. J’ai bien fait d’être prudent avec ma scie sauteuse, sinon j’aurais sectionnée une bonne partie du circuit électrique de la maisonnée. C’est là que j’ai découvert les talents d’électricien du précédent propriétaire, la photo parle d’elle-même, mais ce que vous ne voyez pas, c’est la Cloclo machine. La Cloclo machine se situe à l’angle droit de la douche, autrefois cachée juste sous lambris. Un boiter électrique posé là pour prolonger un câble trop court, un boiter pas fermé, avec ses fils à nus, juste au-dessus de l’endroit où nous prenions nos douches, depuis des années, dix centimètres au-dessus pour être précis.

Cloclo je t’aime.