En tant qu’influenceur, je me dois d’être absolument transparent sur mes revenus et avantages tirés des réseaux sociaux. En plus c’est à la mode en ce moment avec la nouvelle loi sur les publicités et contenus sponsorisés.
Tout d’abord listons les médias sur lesquels j’interviens :
- La chaine Youtube Chroniques en Images
- La chaîne YouTube Des Histoires de Photographies
- Le blog de Neoprog
- La page Facebook Chroniques en Images
- Mon compte Twitter
- Le compte Flickr dédié à la photographie artistique
- Le compte Flickr dédié aux concerts
- La boutique photo Blink
Maintenant regardons le nombre d’abonnés :
- La chaine Youtube Chroniques en Images : 128 au dernier recensement
- La chaîne YouTube Histoires de Photographies : 0 je crois
- Le blog de Neoprog : une vingtaine de vues par jour
- La page Facebook Chroniques en Images : 38 followers
- Mon compte Twitter : 106 abonnés
- Le compte Flickr dédié à la photographie artistique : 370 abandonnés
- Le compte Flickr dédié aux concerts : 3 abonnés
- La boutique photo Blink : pas de statistiques
Combien me coûtent ces médias chaque année :
- La chaine Youtube Chroniques en Images : 0 €
- La chaîne YouTube Histoires de Photographies : 0 €
- Le blog de Neoprog : 28 €
- La page Facebook Chroniques en Images : 0 €
- Mon compte Twitter : 0 €
- Le compte Flickr dédié à la photographie artistique : 72 €
- Le compte Flickr dédié aux concerts : 0 €
- La boutique photo Blink : 75 €
Je dépense donc environ 175 € par an pour exister sur les réseaux sociaux ce qui est très raisonnable.
En contrepartie je reçois des promotions, des invitations, du matériel pour que j’en parle sur mes médias.
Cette année j’ai dû recevoir deux CDs en cadeau ou promotion, accidentellement d’ailleurs car j’ai bien fait comprendre aux maisons de disques et artistes que je ne chronique que la musique que j’achète.
J’ai reçu des accréditations photos pour des concerts (accréditations que j’ai à chaque fois demandées) et pour lesquelles j’ai payé mon billet d’entrée, sauf pour Riverside au Z7. J’ai été invité par ArpegiA pour le concert de Lazuli, mais là encore j’ai acheté mon billet. Par contre, je l’avoue, ils m’ont invités à manger et j’ai goûté à leur hospitalité ainsi qu’à leur amitié.
Je n’ai reçu aucun matériel audio, photo ou vidéo d’aucun revendeur ou marque ce qui est normal puisque je ne présente aucun test en ligne.
À côté de ça les réseaux sociaux me rapportent :
- La chaine Youtube Chroniques en Images : 0 €
- La chaîne YouTube Histoires de Photographies : 0 €
- Le blog de Neoprog : 0 €
- La page Facebook Chroniques en Images : 0 €
- Mon compte Twitter : 0 €
- Le compte Flickr dédié à la photographie artistique : 0 €
- Le compte Flickr dédié aux concerts : 0 €
- La boutique photo Blink : 0 €
Soit un total annuel de 0 €
Je fais donc face à un déficit de 175 €.
Et c’est sans parler les albums que j’achète pour les chroniquer. Plus de 50 disques avec un prix moyen de 20 € soit 1000 €. Et puis il y a les livres et les bandes dessinées, une douzaine par an soit environ 300 €.
Je ne compte pas le matériel qui me sert à photographier, filmer, monter, développer, on va dire que cela rentre dans mes dépenses liées aux loisirs.
On arrive à une estimation globale des dépenses annuelles de 1475 € et aucun bénéfice généré en retour. D’après ma femme, ce n’est donc pas un travail puisque cela ne rapporte pas d’argent.
Par chance, j’ai un sponsor, mon employeur, qui me verse généreusement 2800 € nets par mois pour un travail réel sans aucun lien avec ces réseaux sociaux sus nommés. Par contre, dans quelques années si tout va bien, avec 1600 € de retraite mensuelle, ces 123 € risquent de peser lourd dans le budget familial. Bon d’ici là je serai peut-être lassé de faire le mariole sur Internet.