Je viens d’achever ma formation au développement photo sous Lightroom. Pour ceux qui ne sauraient pas ce qu’est Lightroom, voici quelques explications : il s’agit d’un logiciel de l’éditeur Adobe qui permet de classer ses photographies et de les retoucher. Lorsque vous photographiez avec un appareil, vous avez le choix de laisser l’électronique décider pour vous de l’image ou de lui demander (pour certains boitier uniquement) de livrer une image brute issue de capteur, ce que l’on appelle le RAW.
C’est le choix que j’ai fait il y a bien longtemps. Je photographie en mode natif et presque toujours en manuel. Pour pouvoir présenter les photographies sur les réseaux sociaux, une étape de développement est nécessaire, afin de transformer le RAW en JPG ou PNG. Ce dévelppement permet de recarder l’image, changer le contraste, l’exposition, les lumières, la saturation et plein d’autres paramètres pour donner plus de peps à l’images.
Il existe plusieurs outils concurrents à Lightroom comme GIMP, Darktable, Rawtherapee et bien d’autres. J’ai fait le choix de Lightroom car il gère à la fois le catalogue et le développement avec quelques outils de retouche locale. Mais voila, l’outil est complexe et la retouche photo demande de plus des compétences et un regard que je n’ai pas forcément. D’où la formation.
Jusqu’à présent je n’étais jamais content de mes clichés couleurs à juste raison, ne sachant pas analyser mon image ni exploiter les multiples ressources de Lightroom. La formation de Benjamin Tantot, après une présentation succincte des outils à votre disposition dans Lightroom, se lance à corps perdu dans de nombreux cas pratiques où il nous montre l’avant, l’après et le chemin pour arriver au résultat.
J’ai débuté la formation le 22 octobre 2022, plein d’enthousiasme et je viens de l’achever, trois mois plus tard… Les cas pratiques c’est sympa, mais cela demande du temps et parfois c’est assez répétitif. Donc j’ai espacé les vidéos, me plongeant dedans les dimanches après-midi pluvieux où je n’avais pas grand chose à faire.
Clairement, la formation m’a décoincé sur certains outils que je n’utilisais jamais faute de les comprendre. Elle m’a surtout appris à regarder une image, à mettre en valeur le sujet, à mieux gérer les couleurs et à utiliser les masques. J’ai encore du mal cependant avec l’étalonnage et la roue chromatique, tâtonnant sans vraiment comprendre ce que je fais, principalement parce qu’il me manque des bases fondamentales en photographie.
En fin de formation, Benjamin développe vos fichiers RAW. Il suffit de lui envoyer l’image et il va la retravailler dans une vidéo. L’idée est excellente car elle permet de le voir à l’oeuvre sur un de vos clichés et de comprendre vos erreurs. Le défaut c’est que cela fait huit cas pratiques supplémentaires après en avoir déjà visionné trente-trois autres.
Je regrette que Benjamin n’aie pas abordé le noir et blanc dans ces cas pratiques (sauf une fois rapidement) et je pense qu’il aurait pu en présenter un peu moins mais d’une autre manière. Car il prend un fichier RAW et en direct procède à la retouche, essayant, revenant en arrière, changeant d’avis et n’expliquant pas forcément toute sa démarche. Des fois on se demande pourquoi il a fait tel ou tel choix artistique ou technique. Choix qui sont évidemment discutables avec des traitements parfois un peu too much, dépassant largement le cadre du simple développement en transformant totalement l’image.
Mais comme j’ai bien aimé sa formation je vais probablement me lancer un nouveau défi, cette fois en vidéo avec sa formation à Davinci Resolve qui devrait être un jour, mon nouveau logiciel de montage vidéo, remplaçant iMovie. Plus de vingt-cinq heures de formation et une centaine de vidéos.