Firmware 2.0 – dans le ciel

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Dimanche matin, pendant que mon épouse répétait avec deux flûtistes dans le salon, oui encore, j’ai fui lâchement. J’ai enfilé mon costume de chasseur crétin, fixé le 500 mm au Z8 et suis parti vers Kraft, tester le nouveau firmware 2.0 du Nikon, tout particulièrement la fonction reconnaissance d’oiseaux.

J’avais regardé une vidéo d’Adrien Coquelle qui louait cette nouvelle fonction de l’autofocus et je voulais en découdre avec la faune locale. Je serai moins catégorique que lui. Dans l’ensemble l’autofocus fait le taf mais de temps en temps il saute d’un oiseau à l’autre sans prévenir et lorsque les volatiles sont posés sur l’eau, il est parfois en mode panique. Par contre dans le ciel, il est redoutable.

Du coup je me suis retrouvé avec une série  de deux-cent cinquante photographies d’oiseaux. Mais pas de Martin Pêcheur, hélas, il est passé sous mon nez à trois reprises mais trop vite pour mes réflexes de vieillard. De toute manière la lumière n’était pas extraordinaire, j’étais plus là pour échapper à la cacophonie dominicale.

Il y avait évidemment des cygnes, plein de cygnes. Mais bon, cible trop facile. Par contre un groupe de cygnes en plein vol, j’étais curieux de voir comment réagissait le boitier. Il a accroché tout de suite un des cygnes et ne l’a plus lâché pendant son vol. Impressionnant !

Nikon Z8, Nikkor 200-500 mm, 1/1259s, f/5.6, ISO 450, 380 mm

La médiathèque Malraux

C’est devant la médiathèque Malraux que nous avions rendez-vous samedi matin pour le troisième atelier de streetphotography. Un lieu de passage avec ses deux grues et ses nouveaux immeubles, une ancienne friche industrielle que la ville de Strasbourg a admirablement bien réhabilité. Un samedi matin, froid et gris, qui n’incitait guère les alsaciens à lézarder sur l’esplanade. Excepté quelques cygnes, pigeons et agents de voiries nettoyant la place, pas âme qui vive. Pour de la streetphotography, l’affaire semblait mal emmanchée.

Vous ne verrez pas la médiathèque, ni les grues, car nous nous sommes déplacés rapidement vers la gare routière pour trouver quelques bipèdes conciliants.


Cette fois, j’étais venu avec un pied photo et un déclencheur à distance, histoire de pouvoir enfin m’essayer aux pauses longues et aux doubles expositions. Pour l’objectif, j’ai triché (comme beaucoup), me munissant d’un 18/140 mm afin de ne pas avoir à courir partout, la zone de jeu étant très grande avec de vastes espaces vides (très vides).

Arrivé avec un peu d’avance, je m’essaye à la double exposition sur des cygnes, totalement hors sujet, mais faute d’autre modèle… C’est un petit chien, traversant une passerelle, derrière son maître, qui me donnera mon premier cliché. C’est également ma photographie préférée.

La piste cyclable sera une source d’inspiration comme la gare routière avec ses murs miroirs. J’ai essayé des poses longues devant l’entrée d’un centre commercial mais sans grand succès. Le miroir reflétant les murs miroirs de la gare, c’est une idée que j’ai volée à un des autres photographes du stage. Pas de la streetphotographie à proprement parler mais la composition m’a amusé.

Nous allons nous retrouver en mai, en studio, pour une seconde soirée débriefing et développement où j’espère bien explorer un peu plus en profondeur les arcanes de Lightroom.