Le boss a décidé que le webzine ne chroniquerait plus que des promotions… Il fait chier le boss… Pourquoi se limiter aux promotions que nous recevons ? Il y a tellement de groupes géniaux dont nous ne recevons pas la musique, pourquoi ne pas parler d’eux, hein ? Sans parler des artistes en devenir, qui ont besoin de lumière pour se faire connaître, pourquoi les passer sous silence ?
Il fait vraiment chier le boss, d’autant que je le connais bien, c’est moi le boss.
Mais pourquoi le boss a-t-il pris cette décision stupide au fait, alors que les autres membres de l’équipe n’étaient pas vraiment favorables à l’idée ? Pour la petite histoire, il voulait chroniquer le dernier album d’Opeth, sauf qu’à l’époque, le label du groupe ne faisait pas de promotion vers le webzine. Il avait bien le disque à la maison, mais quelque part, ça l’énervait de passer encore une fois au tiroir caisse (il est de plus en plus radin le boss) pour faire la pub d’un groupe qui n’en a pas vraiment besoin. Il a quand même contacté le label, mais celui-ci a fait le mort. Même chose pour le nouveau Pendragon, sauf que là y a pas de label derrière et Nick s’est abstenu de répondre. Faut dire que Nick a une dent contre le boss, après que celui-ci ait mis en boite un de ses lives. Bref.
Le boss nous a expliqué son point de vue tordu : pourquoi mettre en avant un groupe qui ne fait pas l’effort de proposer sa musique aux médias alors que plein d’autres se cassent le cul à envoyer leur musique pour ne pas forcément être ensuite chroniqué ? N’y a t-il pas quelque part une injustice ? On chronique des albums achetés et on passe sous silence ceux que l’on nous offre. C’est ça l’idée du boss, remettre un peu de justice dans le système.
Alors quand un artiste ne fait pas sa promotion vers les médias, ne possède pas de label, de boite de promotion, comment le mettre en valeur, avons-nous demandé au boss ? Demandez-leur une promotion, tout simplement, s’ils ne répondent pas, c’est qu’ils s’en foutent, qu’ils ne nous font pas confiance ou que sais-je encore.
Le boss regrette déjà sa décision, mais comme il est buté, il ne plie pas. Pénible ce boss. Il est le premier puni, car tous les trucs qu’il voudrait chroniquer, qu’il a acheté en vinyle ou CD, il est obligé d’en demander la promotion aux artistes avant de pouvoir en écrire la chronique, histoire de rester logique avec lui-même, c’est dire s’il est con. Il a même renoncé à un nouveau chroniqueur qui lui offrait sur un plateau la chronique du dernier Pendragon, en lui expliquant que le webzine ne fonctionnait pas ainsi.
Alors si vous ne voyez pas la chronique de votre groupe préféré dans ces colonnes, c’est certainement à cause du boss et de ses idées à la noix.