Je suis tout le temps sur le net, lisant des chroniques, regardant des vidéos, écoutant des avis et souvent, sur un coup de tête, je commande un album, sans vraiment savoir de quoi il retourne. Le plus souvent je fais une belle découverte mais il m’arrive parfois quelques déconvenues.
Parmi ces erreurs de casting voici Darwin, un double concept album que je n’ai toujours pas réussit à écouter jusqu’au bout et qui ne va pas tarder à se retrouver au fin fond de ma discothèque. Un musicien de ma connaissance en avait fait la promotion sur Facebook et l’extrait m’avait mis l’eau à la bouche, au point d’acheter le double album. Comme quoi un bon titre ne fait pas forcément un bon album.
Fidélité oblige, je suis un progueux, j’avais acheté le dernier The Neal Morse Band, The Great Adventure, énorme Gloubi-Boulga religieux indigeste dont j’ai dit beaucoup de mal dans le webzine. Je n’ai toujours pas réussi à remettre le nez dedans alors que je suis revenu déjà plusieurs fois et avec plaisir sur son Exorcist pourtant autrement plus religieux, allez comprendre ?
Voulant découvrir Rush, un groupe qui ne figure pas dans ma discothèque idéale, j’ai récupéré d’occasion le coffret R30 qui prend aujourd’hui la poussière sur une étagère. Je crois que ne n’aime pas vraiment Rush en fait, ça doit être ça…
Il y a également ce groupe québécois, Huis et leur troisième album Abandonned. J’avais bien aimé le précédent Neither in Heaven mais là je dois avouer que je n’ai pas réussi à rentrer dedans malgré plusieurs tentatives. Il faudra que je réessaye plus tard peut-être.
Lorsque que j’étais ado, j’ai été bercé de Simon and Garfunkel, Bob Dylan et Bruce Springsteen tous mes samedi après-midi dans un club d’astronomie où nous construisions un télescope. J’ai gardé une tendresse toute particulière pour ces artistes et j’ai même quelques disques d’eux à la maison. Après avoir écouté le dernier single du boss, ‘Western Stars’, j’ai eu envie de renouer avec ce rockeur de ‘The River’. Je n’ai trouvé qu’une version deluxe vinyle bleue hors de prix chez mon disquaire, alors il fallait que l’album vaille vraiment la peine. Si le côté country americana m’a tout de suite séduit, loin des gros coups de gueule de Bruce, les arrangements violons ont quelque peu caché mon plaisir, transformant en guimauve de belles compositions.
Autre achat dont que j’aurai pu épargner à mon budget, même si cela ne m’a pas ruiné, c’est le nouvel album de Myrath, Shehili. Si j’avais bien aimé Legacy, je pense que l’effet nouveauté exotisme s’est vite estompé et Shehili, qui reprend globalement le même ficelles n’a pas réussi à capter mon attention.