La grosse pomme

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Vous avez remarqué qu’il n’y a plus de saisons vous aussi ? Seasons End diraient certains. Je mange déjà des figues, les potimarrons sont mûrs, j’en suis à ma troisième récolte de haricots, les courgettes sont géantes, le raisin est … Continuer la lecture

Record battu (Dans mon iPhone n°27)

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On pourrait imaginer que l’été signe la trêve des labels, que tout le monde part gentiment bronzer ses fesses sur les plages bondées de la Côte d’Azur. Mais non, pas de repos pour le musicien, la saison des festivals et … Continuer la lecture

Ça déborde (Dans mon iPhone n°12)

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Comment se fait-il qu’après une semaine sans promotion ou presque, mon iPhone déborde de musique ? La raison première est que je n’ai quasiment pas écouté de musique cette semaine, trop pris par un emploi du temps de ministre. Car … Continuer la lecture

Molly dans le plâtre

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Pour les vacances, nous avions décidé Molly et moi, d’escalader le piton du Haut Koenisgbourg. En Alsace, les températures descendent parfois bien en dessous des moins quinze degrés Celsius et de bonnes fourrures ne sont pas de trop pour se préserver du froid. Ainsi couverts, nous pouvions aller au bout du monde. Mais hélas les chevilles de Molly sont fragiles. C’est en montant les pentes abruptes des Vosges quelle a souffert le martyre et pour la soulager, je n’ai rien trouvé de mieux que de lui proposer un petit rail de coke. Rechargée à bloc, elle a dévalée une pente glissante et s’est brisée la malléole latérale. La voila maintenant dans le plâtre pour quelques semaines avec des vis dans les os. Le gros malin que je fais… En plus ça douille l’hôpital et les démarches administratives auprès de son employeur m’ont donné du fil à retordre. J’avais vraiment peur de disjoncter avec ces vacances foutues alors pour m’occuper l’esprit, je me suis lancé dans la réfection de la salle de bain. Mais quelle idée !

Passez de bonnes fêtes, on se retrouve en 2018.

Gradient thermique

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Je viens d’inventer une nouvelle unité de mesure de vitesse, le °H. Combinaison de la mesure de la température, le degré Celsius et de la mesure du temps, l’heure. Le °H, permet de mesurer la vitesse d’un TGV entre Rennes et Strasbourg très précisément.

En début de semaine, je montais dans le mille pattes d’aluminium fabriqué chez Alstom, direction la Bretagne, sans changement. Quatre arrêts, 4h15 de trajet seulement et les deux bouts de la France se replient pour un voyage quasi instantané, comme par un trou de ver. Il y a encore peu, 4h15 ne suffisaient pas à relier Strasbourg à Paris et encore moins Paris à Rennes, alors Strasbourg à Rennes. En ce temps béni, les vaches regardaient passer les trains en broutant paisiblement, aujourd’hui, elles n’ont même pas le temps de relever leur cou que le convoi de voyageur est déjà à l’horizon.

Mais laissons les vaches et revenons à nos moutons. Un trajet Rennes Strasbourg s’effectue, selon mes mesures, à plus de 5.0°H alors que dans l’autre sens il s’approche de 0.5°H. Avec cette unité de mesure toute nouvelle, il sera bien entendu nécessaire d’intégrer le décalage horaire, la translation longitudinale et des effets de climatiques de bord incontournables ainsi que la force de Coriolis.

Comment se mesure le °H ? En réalité, le principe est assez simple. Avant de monter dans le train, vous prenez la température (extérieure, pas corporelle) et regardez l’heure. En descendant du train, vous procédez de même. Vous avez alors quatre paramètres T1, H1, T2, H2. Vous me suivez ? Il ne vous reste plus qu’à effectuer un calcul assez simple (T2-T1)/(H2-H1) et vous obtenez votre vitesse.

Vous me direz mon °H c’est un peu du temps divisé par du temps, une fréquence donc. Oui  mais de quel temps parlons-nous, du temps qu’il fait ou du temps qui passe ? Le temps c’est de l’argent même si ce temps est un temps de chien. Alors prendre le TGV pour aller en Bretagne c’est assurément gagner du temps, donc de l’argent même si je n’aurai rien fait de ce temps de toute façon. Et gagner du temps pour subir un sale temps, n’est pas une perte de temps ? Bref…

Bien entendu, vous pourriez être surpris par le facteur dix entre la mesure est-ouest et ouest-est. Celui-ci s’explique par un effet climatique connu sous le nom de ‘temps pourri breton’. Vous savez ce nom que scandent les parisiens en revenant de Bretagne alors qu’ils faisaient du camping.

La mesure est-ouest fut effectuée lundi. Premier sondage 23°C à 8h01 à Strasbourg. Second binôme à 12h15 à Rennes, 25°C sous un ciel orageux. (25-23)/(12-8)=0.5. 0.5°H.

La mesure ouest-est fut établie le mercredi. La température peinait à atteindre les 15°C à Rennes vers 14h39 sous des averses titanesques. Arrivé à Strasbourg à 19h05, le mercure avoisinait les 35°C. (35-15)/(19-15)=5.0. 5.0°H.

Autant la vitesse Strasbourg Rennes est supportable pour un organisme moyen, autant la vitesse Rennes Strasbourg est éprouvante. Car lorsque vous descendez du train, après 4h15 de trajet, en pull-over et jean et que l’air brûlant et poisseux de l’Alsace vous assaille, le choc est rude.

Plus étonnante encore est cette mesure de vitesse effectuée en Bretagne lors d’un trajet nul. Vous savez sans doute que la vitesse n’a de sens, d’après les scientifiques, que s’il y a déplacement. Cependant, mes premières expériences prouvent le contraire. La mesure a été effectuée sur une plage de la baie de Saint-Brieuc, un site orienté plein nord et non abrité. 16h, baigneurs, soleil, 25°C. 17h, front de nuage, vent à 50 km/h et 15°C. (25-15)/(17-16)=10. 10°H. Un record de vitesse immobile sur un trajet à peine plus long que la distance entre deux grains de sables sur une plage bretonne.

Autant dire que cette nouvelle mesure de vitesse, tout relative, va dans le sens des théories élaborées par Albert Einstein en son temps mais contredit assurément la limitation de la célérité à celle de la lumière. Il faudra encore quelques années pour mieux appréhender cette conception révolutionnaire de la vitesse, des dizaines de milliers de mesures assurément, mais cette première expérimentation bretonne semble un bon point de départ à des travaux qui ouvrent de nouvelles perspectives pour la science moderne.

FARSe

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Les festival des arts dans la rue de Strasbourg se tient tout les ans pendant l’été et c’est la première fois que je m’y rends. Trois jours de spectacle de rue, du vendredi au dimanche, avec des animations diverses dans tous les coins de notre jolie citée.

Vendredi je travaillais, samedi il pleuvait, restait le dimanche pour sortir. De 10h à 22h, un peu partout dans la ville, sur l’eau, dans la rue, sur des places, des artistes se produisaient. Théâtre, construction monumentale, acrobaties, musique, il y en avait pour tous les goûts semble-t-il mais pour ma part, je n’ai pas vu grand chose. Ma géographie strasbourgeoise étant ce qu’elle est (je ne connais que le nom de trois place et de deux rues), j’ai eu quelques difficultés à situer les événements. Alors je n’ai assisté qu’à ceux dont je connaissais l’adresse.

– Et mec tu n’as pas un smartphone avec maps ?
– Si si, mais pas de forfait Internet.
– Ben alors, pourquoi tu as un smartphone ?
– Pour écouter de la musique, recevoir des appels téléphoniques et gérer mes rendez-vous. Oui je ne fais pas partie de ces abrutis qui marchent en regardant leur écran cinq pouces.
– Mais quel has been… Tu aurais pu regarder les lieux à la maison ?
– Sans doute.
– Mais quel boulet…

Vers midi, mon épouse, m’envoie un texto du travail (elle est prévisionniste pour un organisme de météorologie étatique), pour me dire qu’il n’y aura pas d’averse cet après midi. Alors rassuré par la météo clémente, fort de deux destinations facilement repérables où se produiront des spectacles, équipé comme il se doit d’un appareil photo au cas où, je me rends au centre ville. A peine sorti du tram, une grosse averse arrose les passants et je dois en catastrophe mettre à l’abri mon matériel. Ça commence fort…

La pluie cesse arrivé place d’Austerlitz où va jouer la Compagnie des Batteurs de Pavés, revisitant à deux, une pièce de théâtre: Hamlet. Assurément, voici une  configuration minimaliste. Entre bonimenteur, one man show à deux et théâtre de rue, les deux acteurs nous livrent une version très expurgée et personnelle de la pièce de Shakespeare. J’adore cet auteur classique alors je ne reste pas très longtemps, disons un quart d’heure, ce genre de mayonnaise ne prend pas avec moi.

Je me déplace un peu plus loin, au bassin d’Austerlitz, pour assister au spectacle Des Bâtisses Sœurs Aux Villes Ephémères (oui c’est pourrit comme jeu de mots). Un show qui va durer de 15h à 22h. Aucune idée du sujet, j’y vais parce que c’est à côté. Sur la Strasbourg Plage – 50x50m de sable et de transatlantiques près du conservatoire – s’empilent des cartons, des rouleaux de scotch et s’agglutinent des bâtisseurs de tout âge. Ils assemblent et lient des cartons sur deux chantiers, afin de construire un phare de 20 mètres de haut qui devrait être érigé d’ici 22h. Bien entendu, eux comme moi, n’aimons guère la pluie. Pour moi, ça bousille mon matériel coûteux, pour eux ça ramollit leur architecture en carton. Alors nous observons les cieux avec angoisse, eux près à tirer leurs bâches, moi prêt à remballer tout mon attirail.

Par chance il ne pleut pas, et je peux assister à l’érection du phare qui ressemble plus à la tour de Pise qu’à autre chose. Je n’irai pas jusqu’à 22h, musardant sur la plage et autour de la médiathèque pour faire quelques photographies comme celle de ce couple au sommet des escaliers de secours que j’ai intitulé « L’amour en cage », sans doute pas un des spectacles officiel du festival.

Il n’empêche que le travail des bâtisseurs m’a impressionné, regardez la structure ci dessus. Un petit bout du phare. J’aurai bien assisté au final, quand ils assemblent le phare au bord du bassin d’Austerlitz. C’est décidé, l’année prochaine j’essayerai de m’organiser un peu mieux.

Photos de vacances

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Ce sont les vacances, l’occasion de se reposer, de s’amuser. Vous pensiez tomber sur des photographies de plage couvertes de parasols, perdu. Je me suis fixé quelques objectifs photographiques comme de travailler sur ma vieille machine à écrire Underwood qui dormait … Continuer la lecture

Le débarquement

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Quand vous rentrez de vacances et que vous retrouvez vos collègues de travail, la question qui vient tout de suite dans la conversation est la suivante : « Alors, tu as passé de bonnes vacances ? », ceux à quoi il est d’usage de répondre, « Oui génial ! ».

Quinze jours de repos, mérités ou non, ce sont quinze jours de repos. Une semaine à la maison avec au programme promenades, photo, siestes et bricolage, une semaine à la montagne avec lecture, promenade, photo, réunion de famille et calme. Chouette perspective !

0 heure de route

Il faisait très chaud en Alsace, 20°C le matin, 36°C l’après-midi. Très chaud ? Au premier jour de congé, un terrible mal de gorge me terrasse, descendant illico sur les bronches, me laissant patraque pendant une semaine, zombifiant du canapé au lit, n’ayant pas la force de lire ou de regarder un film jusqu’au bout. Après sept jours de ce traitement, la tête encore dans le brouillard, mes jambes réussissent à porter les 65 ko de mon corps, tant mieux, nous allons devoir traverser la France.

Comme la Dacia Logan familiale (premier modèle) s’apparente à un char d’assaut et que la route va être chaude et longue, décision a été prise de louer un véhicule plus confortable. Réservation faite d’une cinq portes avec climatisation, je reviens à la maison avec, à la place du tank, un autre véhicule qui a participé au débarquement américain, une Jeep. Une jeep Renegate, gros SUV, génial pour frimer devant les filles mais pas foutu d’avoir un coffre capable d’engloutir deux valises et un sac photo bien garni. Clim, GPS, radio guidage, Car Assist, détection de bandes blanches, il ne manque plus que le lance roquette et l’écran de fumée pour jouer au James Bond. Sympa les boutons partout sur le volant ! Mais regardes la route imbécile !

9 heures de route

Nous voila partis, confortablement installés, au calme, avec quelques chevaux de plus à l’attelage que d’habitude pour franchir les cols alpins en passant par la Suisse. Dès l’arrivée sur l’autoroute helvétique, le GPS se met à jouer avec nous, nous proposant des itinéraires très excentriques. Après une heure de détours, nous passons à la conduite à l’ancienne (vous savez en regardant les panneaux). C’est vers Grenoble que nous trouvons enfin, caché au fond de plusieurs sous menus, l’option « autoroute à péage » désactivée. Très drôle. Nous arrivons finalement, avec quatre heures d’avance sur les prévisions du GPS, à notre destination finale.

10 minutes de route

La seconde semaine de vacances peut alors commencer. Le lendemain de notre périple, première ballade. Il ne fait pas trop chaud, que la montagne est belle ! Une ligne droite, deux trois virages,  et paf ! Un gros caillou vient heurter le pare brise fumé muni d’une caméra du magnifique Jeep Renegate série limitée de location. Put… ! Une belle étoile de cinq centimètres côté passager et bien entendu, pas d’assurance bris de glace, car en trente années de conduite, jamais ça ne m’était arrivé.

deux heures de route

Carglass répare Carglass remplace. En plus il vous change gratuitement vos essuies glace. Trop sympas ! Une heure de route de montagne pour trouver l’agence la plus proche. 1000 € de devis et pas de rendez-vous avant quinze jours, c’est à dire une semaine après les vacances. Ben oui vous comprenez, c’est un véhicule haut de gamme, une série spéciale en plus, avec caméra, il faut commander le pare brise, le changer et calibrer l’engin. Dans le coin, la seule agence équipée est à une heure et demi de route. Bref nous allons rester avec le pare brise sur les bras. L’agence de location  nous propose bien de remplacer le véhicule, mais faut-il encore se rendre dans une agence qui dispose d’une voiture de la même gamme (une heure de route) et qui sait – la loi des série vous connaissez – avec ma chance, si nous n’allons pas exploser une seconde fois le par brise.

Les premiers jours de vacances à la montagne passent pendu au téléphone entre le loueur, l’assurance et Carglass, génial ! Dans les quelques moments de répit, je lis Eschbach et Wilson au calme sur la terrasse, admirant la montagne et les planeurs mais je suis d’assez mauvaise humeur, il faut l’avouer, tout le monde en fait les frais…

4 heures de route

Je vous passe les détails du repas de famille et les quatre heures de route de montagne pour y aller et revenir, dans un résidence de vacances hôtelière EDF, cher, chaud, pas bon, chiant. Quand je dis que je suis en rogne… Bon c’était sympa quand même de se retrouver autour du papi qui fêtait ses 80 bougies.

10 heures de route

Après quelques jours à 1500 mètres d’altitude, il faut redescendre sur le plancher des vaches, avec un Jeep Renegate au pare brise étoilé et un nuage noir au dessus de la tête. Mauvais col pour rejoindre Grenoble, longue attente à l’entrée de la Suisse, deux heures pour effectuer un Genève/Lausanne, la coupe est pleine.

Alors si vous me demandez si j’ai passé de bonnes vacances (ce qui est une mauvaise idée), attendez-vous à un « Non ! » très énervé. Seul petite éclaircie dans ma mauvaise humeur, Avis ne nous facturerait que 180€ la réparation contre les 972€ promis par Carglass. C’est vrai que qu’offrir deux balais d’essuies glaces, ça n’a pas de prix.