Mickey 7

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Mickey Barnes est un consommable. Un humain répliqué que l’on peut sacrifier pour réaliser des missions dangereuses. 

S’il meurt, il suffit de lancer la production d’une nouvelle copie et Mickey pourra partir à nouveau pour réparer le réacteur à antimatière, tester l’atmosphère d’une planète ou combattre les vers des glaces.

Mickey a choisi son métier pour avoir une place dans le premier vaisseau de colonisation en partance. C’était ça où souffrir dans d’atroces douleurs suite à un pari stupide.

Mais voilà, un jour, alors que tout le monde croit Mickey 7 mort lors de sa dernière mission, il revient vivant à la base et dans son lit se trouve Mickey 8, fraîchement sorti de cuve. Et là tout devient nettement plus compliqué.

Ce n’est pas le film Mickey 17 qui a motivé ma lecture – je ne l’ai pas vu au cinéma – mais le résumé au dos du livre. Le thème abordé semblait prometteur. 

Toutefois le roman n’a pas été vraiment à la hauteur de mes espérances. La vie des Mickey n’est pas follement originale même si l’auteur traite tout cela avec une bonne dose d’humour. 

Par contre Mickey se passionne pour l’histoire et les récits sur la colonisation spatiale, qu’il dévore entre ses missions suicidaires, construisent peu à peu l’univers d’une civilisation qui a choisi l’expansion galactique pour résoudre ses problèmes et assurer sa survie.

Ces chroniques de vaisseaux ruches partant vers l’inconnu sont clairement la partie la plus intéressante du roman et l’auteur aurait pu en faire le cœur de son livre.

La conclusion du roman est hélas prévisible tant elle est facile mais colle assez bien avec le ton léger du livre. Alors si vous voulez lire un roman de science-fiction qui ne prend pas la tête, Mickey 7 pourrait vous convenir.

Anomalie spatio temporelle

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Sur l’autoroute reliant Lyon à Strasbourg, la nuit est tombée. Les essuies glaces fonctionnent à plein régime. Mes yeux sont éblouis par les voitures me qui me croisent sur la voie de gauche. La radio radote les mêmes actualités depuis ce matin, lorsque je faisais le trajet dans l’autre sens. Les panneaux bleus égrènent impitoyablement les kilomètres me restant encore à parcourir. Le GPS annonce l’heure tardive d’arrivée et la distance restant à engloutir s’il je ne m’arrête pas et qu’aucun ralentissement ne vienne modifier le réglage du régulateur de vitesse bloqué à 130 km/h. 

Strasbourg 295 km annonce le panneau de signalisation. Le GPS m’indique quant à lui qu’il me reste encore 302 kilomètres à conduire. Étrange. Je ne vais pourtant pas jusqu’à Strasbourg, je m’arrête 7 km avant, dans la banlieue sud. Il ne devrait rester que 288 km de route. Aurais-je mal programmé l’itinéraire ?

Les lignes blanches défilent, les aires de repos éclairent brièvement l’obscurité, les camions se traînent sur la voie de droite et, alors que les roues avalent les kilomètres, l’écart entre le GPS et les panneaux indicateurs s’amenuise pour finalement disparaître à proximité de la ville de Besançon.

Je ne suis pas le premier à avoir observé cette troublante distorsion spatio temporelle. La fatigue de la route n’explique pas tout car mes passagers ont également noté cette anomalie. Il suffit de savoir lire et compter.

Certains avancent l’hypothèse d’une erreur de signalétique corrigée petit à petit  et en douce par les services autoroutiers pour masquer une grosse bévue. D’autres inventent un bug dans le logiciel du GPS qui se retrouvait également sur Waze et Google Maps. Pas crédible ! 

Moi je pense que quelque part entre Tournus et Besançon des entités extraterrestres volent quelques minutes de notre existence alors que nous sommes concentrés au volant. Mais pour quelle raison me direz-vous ? Pour procéder à des expériences sur notre cerveau et préparer l’invasion de la Terre évidemment.

D’ailleurs je suis persuadé que les ETs viennent de s’en rendre compte. Alors que j’approche de Belfort, la neige se met soudain à tomber et bientôt plusieurs centimètres couvrent la chaussée. Et tout le monde sait bien que le passage dans notre atmosphère de vaisseaux extraterrestres s’accompagne de distorsions temporelles et d’un brutal refroidissement de la température. Une preuve de plus.

Lorsque j’arrive enfin à destination je suis anormalement fatigué. Parce que sérieusement ce ne sont pas douze heures passées assises dans un siège confortable qui vont épuiser un homme dans la force de l’âge. Il s’agit nécessairement des expériences que l’ont fait subir les extraterrestres pendant ses six minutes volées. Mais que m’ont-ils donc fait ? Certainement des expériences sexuelles. Pourvu que je porte pas en moi un alien en gestation.

Bon, on verra cela demain matin au petit déjeuner. En attendant je vais me coucher. Je suis trop fatigué.

Infiniti

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Lors d’un énième amarrage d’une capsule Soyouz avec l’ISS, la manoeuvre, pourtant parfaitement rodée, tourne au désastre et le vaisseau percute la station spatiale.

Sur terre, sur la base spatiale russe désaffectée de Baïkonour, perdue au milieu Kazakhstan, un policier enquête sur des corps décapités recouverts de cire fondue et exposé sur des toits du cosmodrome en ruine.

Une spationaute française, remplacée à la dernière minute pour le vol vers l’ISS, entend sur son lit d’hôpital, sa doublure et amant lui parler alors qu’il devrait être mort lors du drame de la station spatiale internationale.

Infiniti est une mini série Canal Plus de 2022 en six épisodes, un thriller de science-fiction qui explore les univers parallèles.

La base de Baïkonour vit ses dernières heures, la Chine, la France les USA et la Russie s’écharpent pour le contrôle de l’accès à l’espace quand survient l’accident de l’ISS. La police du Kazakhstan contrôlée par les forces de sécurité de Baïkonour tente, tant bien que mal de résoudre l’énigme des ces cadavres qui pourraient bien être les cosmonautes de la funeste mission Soyouz.

La série au rythme lent et pourtant haletant, possède les moyens de ses ambitions, visuellement comme pour le casting, hélas le personnage central de la spationaute française joué par Céline Salette gâche un peu la fête. Si elle possède le physique névrotique requis, sa diction sonne faux tout au long de la série. Dommage.

Pendant cinq épisodes, Infinity alterne enquête policière dans un Baïkonour en ruine, tractations politiques dans la base encore en service, mission spatiale, événements quasi surnaturels, avant le sixième, qui va certainement vous plonger dans la plus profonde confusion absolue, ne vous conduise jusqu’au bout de l’histoire.

Je ne pense pas avoir tout compris, il faudrait que je revoie ces six épisodes de près d’une heure pour comprendre, mais malgré un scénario fabuleux, le jeu de Céline m’en a découragé.

11.22.1963

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Que s’est-il passé le 22 novembre 1963 à Dallas ? Allez un petit effort… Oui bravo ! JFK s’est fait tiré dessus et est mort peu après de ses blessures.

Pour les U.S.A. Cet attentat fut un véritable traumatisme et aujourd’hui encore personne ne sait vraiment ce qui sait passé. Un homme, Lee Harvey Oswald, a été arrêté et condamné mais beaucoup de personnes se demandent encore aujourd’hui qui a commandité ce meurtre. Le nombre de théories du complot au sujet de l’assassina de Kennedy saturent l’Internet.

11.22.1963 est un roman de Stephen King et une série en huit épisodes qui tourne autour de la mort de JFK. 

Un homme venu de 2016 revient en 1960 pour empêcher le meurtre du président.  Pourquoi 1960 ? Parce que dans la réserve du restaurant de son ami, se cache une faille temporelle qui conduit toujours en 1960. Quelque soit le temps que vous passez à cette époque, vous revenez en 2016 deux minutes plus tard et les modifications que vous apportez au flux temporel se répercutent dans votre monde. Et vous pouvez refaire le voyage autant de fois que vous le désirez.

Evidemment, lorsque vous touchez à un élément clé de l’histoire, celle-ci vous met des bâtons dans les roues pour que le continuum espace temps soit respecté. Et plus l’évènement est important, plus les bâtons sont gros. Alors l’assassina de John F. Kennedy, imaginez un peu…

La série nous plonge dans l’âge d’or des États-Unis, ses grosses voitures colorées, son code moral et sa ségrégation. On s’y croirait.

L’histoire, quand à elle, ne se limite pas à l’assassina de JFK, bien entendu. Jake Epping, notre héros incarné par l’acteur James Franco, pose ses bagages dans le passé, trouve un travail et commence son enquête autour du mystérieux Lee Harvey Oswald. Il se lie inévitablement avec des personnes de son passé malgré plusieurs mises en garde et évidemment tout se complique à partir de là.

Une excellente série dévorée en quelques jours dont je ne vous dévoilerai surtout pas la fin pour que vous profitiez de la surprise.

Kirinyaga

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(C) SERGEY PESTEREV

Avez-vous déjà lu un livre de science-fiction qui ressemble à une compilation de contes à la manière du dessin animé Kirikou et la Sorcière ?

Kirinyaga est un recueil de nouvelles que l’on compare souvent aux Chroniques Martiennes de Ray Bradbury. Pourtant dans ces histoires courtes, la science-fiction n’est qu’une toile de fond pour raconter une histoire. Ici pas de robots, de technologies, ni de vaisseaux spatiaux, mais une planète où un peuple a décidé de recommencer une nouvelle vie loin de la Terre. Ce peuple, ce sont les paisibles Kikuyu, qui vivaient autrefois au Kenya avant que l’homme blanc ne détruise leur pays et leur culture.

Une poignée de Kikuyu a fuit la Terre pour créer une utopie sur une nouvelle planète, loin de la civilisation européenne.

Les nouvelles, toujours centrées sur le sage de la communauté, racontent des épisodes de cette vie utopique où les humains mettent souvent à mal leur idéal de vie. Des nouvelles écrites un peu à la manière des contes et dans lesquelles le mundumugu (comprenez le sage) raconte des paraboles mettant en scène des animaux et le dieu Kai.

Le sage et fondateur de cette utopie, un certain Koriba, un homme cultivé et fanatique qui a vécu en Europe avant de retourner au Kenya, me rappelle beaucoup le patriarche du roman Ravages de Barjavel pour son intransigeance et son refus de tout retour à la technologie.

A la fin de la série de nouvelles de Kirinyaga prend place Kilimandjaro, un mini roman qui raconte cette fois l’utopie réalisé plus tard par le peuple Massaï. Une tout autre manière de considérer l’utopie africaine, en prenant cette fois beaucoup plus de distance avec le poids de la tradition. Cette suite est un complément indispensable à Kirinyaga, apportant un tout autre regard sur l’utopie.

Est-ce qu’une utopie peut survivre à la nature humaine et aux passage des générations ? Un vaste sujet souvent traité dans la science-fiction comme par exemple dans Les Dépossédés d’Ursula le Guinn. Le livre Kirinyaga apporte quelques réponses mais pose beaucoup plus de questions.

Un fabuleux recueil de nouvelles à lire absolument.

The Last Ship

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Tout un équipage de la marine américaine et son navire, le Nathan James, sont envoyés en région polaire arctique pour effectuer des tests ultra-secrets. Une mission de plusieurs mois en silence radio total, sans nouvelles de leurs proches ni du commandement. En réalité, ils servent d’escorte à une virologue dépêchée là bas pour trouver la souche d’un virus qui décime la population planétaire.

Lorsqu’ils achèvent enfin leur longue mission et reprennent contact avec la civilisation par radio, il ne reste plus grand monde de vivant sur terre. Le virus a décimé l’humanité et quelques rares poches de miraculés survivent tant bien que mal.

Voilà The Last Ship, le dernier navire, américain du moins car les méchants russes sont tapis dans l’ombre. Une série fin du monde de cinq saisons en huis-clos avec plein de militaires virils et une scientifique bombasse. Une série avec de grosses ficelles, des épisodes prévisibles, des grands méchants qui perdent mais qui reviennent toujours, des histoires d’amour, des histoires de héros et de lâches, des pannes, des batailles et plein de bidasses plus ou moins subtils.

C’est un peu un mélange entre Stargate Atlantis, de Star Trek et de Lost sans la subtilité. Imaginez un peu… Et même si j’ai un peu honte, je viens de terminer la saison une et j’avance gaiement dans la suivante. Mon QI déjà faible ne va pas en sortir grandi mais je passe de bon moments à bord de The Last Ship. On apprend à connaître les personnages qui bien entendu arrivent à nous surprendre quand même, on se cultive sur les virus et les vaccins, on visite les coursives d’un navire, de la salle des machines jusqu’à la vigie, on navigue en mer, on parle russe, bref on occupe les longues soirées d’automne lorsqu’il n’y a plus de photos à développer, que le ciel est couvert, et que le cerveau, après une longue journée de merde, n’est plus capable de lire, même une page d’un bouquin facile.

Central Station

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Central Station est un roman de cyber punk religieux israélo palestinien. Oui c’est possible. 

Il s’agit également du second roman Lavie Tidhar que je lis. Le premier, Aucune Terre n’est promise, ne m’avait pas emballé outre mesure. Tout le contraire de Central Station. 

Pourtant tous deux racontent presque la même histoire, celle d’un fils revenu à la maison pour assister à la mort de son père.

Lavie Tidhar décrit un univers futuriste pas forcément alléchant, des portraits de personnages vivants en territoire israélien autour d’un astroport. Il y a des robots, une vampire, un bouquiniste, des bébés éprouvettes devenus des enfants étranges, un martien venu dire au revoir à son père, des dieux et que sais-je encore.

Des êtres dissemblables et pourtant reliés par une histoire qui se construit au fil des chapitres et qui s’achève peu après la mort d’un père.

Le monde de Central Station est exotique, original, complexe, numérique et profondément humain. Un très beau livre.

Je me suis aperçu en préparant cet article qu’Alias en avait également parlé sur son blog. Les grands esprits se rencontrent.

Kallocaïne

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Comme l’annonce le résumé du livre, Kallocaïne est le chaînon manquant entre Fahrenheit 451, Le meilleur des mondes et 1984. 

Dans un état totalitaire où les habitants vivent sous surveillance dans la crainte permanente d’une dénonciation, un chimiste zélé et ambitieux met au point un sérum de vérité.

Ce Léo Kall, époux fidèle, père de trois enfants, est un chimiste dévoué à la cause de son gouvernement, un rouage docile et bien huilé qui contribue au bon fonctionnement de sa cité.

Mais alors qu’il expérimente son invention sur des volontaires puis des prisonniers, sa perception de la société se distord en écoutant les sujets soumis à une injection de Kallocaïne livrer leurs pensées les plus secrètes.

Ecrit en 1940, neuf ans avant 1984 par Karin Boye, une suédoise quarantenaire homosexuelle pacifiste et anticapitaliste, le roman s’inspire de ses voyages en Union Soviétique et en Allemagne. Son dernier roman, écrit quelques mois avant son suicide, dépeint une société totalitaire en guerre dans laquelle le camarade soldat n’est que le rouage d’une grande machine où le sacrifice de soi est l’obligation et la liberté une hérésie.

Un classique d’un genre indémodable et intemporel comme 1984 et Le meilleur des mondes, qui eux sont plus connus du public.

Et de six

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J’ai découvert l’univers de The Expanse dans les livres de James Corey. Je ne les ai pas tous lu cependant. Et puis je suis tombé sur l’adaptation de l’histoire pour la télévision et j’ai dévoré les deux premières saisons en DVD. Puis je suis revenu au roman avant de m’abonner à Prime Video. C’est là que je suis tombé sur l’intégrale en six saisons de The Expanse. Alors j’ai recommencé à partir de l’épisode 1 de la saison 1 et je viens enfin de visionner l’épisode 6 de la saison 6, la dernière.

The Expanse est un récit de science-fiction mettant en scène l’équipage du vaisseau Rossinante pris dans une guerre entre la Terre, Mars et les planètes extérieures. James Olden, le capitaine du navire, est un idéaliste au grand coeur qui se jette tête baissée dans un combat qui n’est pas vraiment le sien et son équipage le suit presque aveuglément. 

Beaucoup de personnages gravitent autour du quatuor, une terrienne haut placée au gouvernement, le chef de la rébellion de la ceinture, une marine martienne, un flic amoureux d’une ombre et surtout la protomolécule qui est le personnage principal de l’histoire.

Car il n’y a pas souvent de science-fiction sans extraterrestre et cette molécule venue de l’espace profond et cultivée en laboratoire est extraterrestre. C’est elle qui sans le vouloir, va mettre le feu aux poudres d’une situation politique déjà bien tendue. Les humains qui survivent dans la ceinture d’astéroïdes sont le prolétariat de la Terre et de Mars. Ils triment pour de l’eau et de l’air en échange d’un travail de força qui profite aux deux planètes.

Les six saisons nous font voyager en vaisseau et parfois sans combinaison spatiale, sur la Lune, Mars, Eros, IO, Ceres, la ceinture d’astéroïdes et même en dehors de notre système solaire. 

La dernière saison en six épisode sort de la narration des livres pour explorer une des nouvelles de La Légion des Souvenirs, une histoire d’exobiologie et de mort que j’avais beaucoup aimé lorsque j’avais lu le recueil. Elle conclut aussi cette guerre spatiale entre la Terre, Mars et la Ceinture avec un retournement de dernière minute.

The Expanse est une des meilleures série de science-fiction qu’il m’ai été donné de regarder. Elle souffre parfois de lenteurs comme lors de la saison 4. Les personnages, à force de les côtoyer si longtemps deviennent parfois crispants, mais je ne me suis pas ennuyé un seul instant même si j’ai fait quand même quelques pauses.

Fallout

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Fallout est un jeu vidéo, plus précisément un RPG d’action post apocalyptique auquel je n’ai jamais joué. Mais cela fait pas mal de temps que je ne joue plus vraiment. Un jeu suffisamment connu manifestement pour que Amazon et MGN produisent une série télévisée dans son univers.

Fallout se passe plus de deux cents années après la guerre froide, genre après la crise des missiles de Cuba, sauf que ce jour là, le téléphone rouge était en dérangement… Boum !

Huit épisodes entre Silo et The Walking Dead avec une bonne tranche d’humour noir radioactif pour pimenter la sauce. Les riches se sont planqués dans des abris anti nucléaires et les autres, ben les autres sont restés dehors. 

Le jour de ses noces pourpres, une charmante jeune fille sort pour la première fois de l’abri 33 pour retrouver son père kidnappé par des sauvages venus de l’extérieur. Une journée riche en premières pour cette âme innocente qui va découvrir le monde et peut être perdre quelques une de ses illusions sans parler d’un doigt et de sa virginité.

Un ancien cowboy acteur devenu zombie malgré lui, un écuyer auto promu chevalier  d’acier, un scientifique, un chien et bien d’autres personnages vont croiser la route de cette innocente jeune mariée déjà veuve à la manière d’un road movie gore et burlesque, à la poursuite d’une tête décapitée.

Le dernier épisode est d’un rare cynisme et lance un pont pour aborder une éventuelle nouvelle saison pas forcément indispensable.