Pour l’Amour d’Elena

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Les écrivains se plaisent à raconter que le premier amour est toujours le plus beau.

Dans Pour l’amour d’Elena, Yasmina Khadra parle de l’amour de Diego pour Elena. Un premier amour pur brutalement brisé dans son élan par un sordide fait divers.

Du paisible petit village mexicain l’Enclos de la Trinité, l’écrivain nous entraîne jusque Juares, la grande ville trépidante. Un voyage quasi initiatique de la vie paysanne à la pègre, dans les pas de Diego parti à la recherche d’Elena.

Le roman est une longue descente aux enfers, pour Diego et son cousin, une histoire d’amour avec pour décor les gangs, les meurtres, la drogue, le racket et la prostitution.

Diego, celui qui lisait des livres, devient l’homme de main de Cisco, obsédé par son amour d’enfance. Entre un meurtre et une livraison de drogue, il recherche cette enfant devenue femme, probablement prostituée comme d’autres de paysannes arrivées un jour à la ville.

Le roman est un quasi huit clos entre Diego et son cousin Ramirez arrivés ensemble à Ciudad Juares et enrôlés dans le gang par l’indien Cisco. Beaucoup de scènes se déroulent entre eux, dans leur maison, des échanges sur les ambitions de Ramirez et l’obsession de Diego pour son amour d’enfance. Les extérieurs racontent la violence, les trafics, les guerres de territoire.

Le livre décrit la lente ascension des deux hommes dans la pègre, leur descente aux enfers, la fin de l’innocence et l’horreur de cette violence banale et quotidienne. Il raconte également l’obsession grandissante de Pedro pour Elena. Une obsession proche de la folie dans laquelle Pedro se persuade qu’elle est toujours vivante et qu’il peut encore la récupérer.

Jusqu’à la dernière phrase du dernier chapitre, Yasmina Khadra maintient le suspens, un magnifique roman à plusieurs niveaux de lecture à dévorer.

Les Sondeurs Des Sables

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Si vous n’avez pas le courage de lire le cycle de Dune de Frank Herbert, ou bien Outressable de Hugh Howey, je vous encourage à vous plonger avec délectation dans Les Sondeurs Des Sables de Danielle Martinigol.

Le roman parle de Veddem, une planète désert et de jeunes gens aux pouvoirs exceptionnels encore augmentés par une eau dense cachée dans les sables.

Cela ne vous rappelle pas Dune, son épice et les pouvoirs de Paul Mouadib ou bien Outressable et ses plongeurs des sables ?

Les deux romans rassemblés dans un livre racontent le désert, des factions qui s’affrontent, des peuples opprimés, des personnages surpuissants, des intrigues politiques, des histoires d’amour, le tout en à peine cinq cent pages, à peine le premier opus de Franck Herbert.

Mais outre les ressemblance avec la saga de la famille Attréide, Les Sondeurs Des Sables est une histoire palpitante, originale malgré tout, pleine de personnages attachants, un space opéra facile à lire, rafraîchissant, divertissant avec lequel on passe un très bon moment.

J’aurais bien aimé que l’auteure prenne plus de temps pour raconter son histoire, disons cinq cent pages de plus et évite par contre les exclamations un peu ridicules qu’elle prête aux personnages : « crévide de bourbe, cornevide… ». Sorti de ça, c’est une très bonne lecture.

Lanzo Mindella regrettait d’avoir accepté ce job. Mais l’armateur avait su être convaincant. « Un simple transport de pionniers vers Emteck, un monde récemment ouvert à la colonisation. » Ça semblait se jouer sur du velours. Sauf qu’après le décollage, Parkyvan avait imposé un plan de vol en dehors des voies balisées de l’EGH. Comme il avait en même temps doublé le salaire, Lanzo avait cédé. Maintenant il s’en mordait les doigts. Trop tard. Comme le disait son instructeur préféré à l’Astrale : « Ce n’est pas quand on a fait dans sa combinaison qu’il faut brancher le tuyau ! » À présent qu’il était en orbite autour d’un monde inconnu avec un vaisseau en panne, il fallait atterrir. Pas d’autre solution.

Le cuisinier

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Ce roman de Martin Suter parle de guerre, de cuisine, d’immigration, de Suisse, de sexe, du Sri Lanka, de trafic d’armes et d’un meurtre. 

Je l’ai trouvé dans notre bibliothèque, abandonné, alors que je cherchais désespérément un livre à lire. Manifestement je ne l’avais pas lu, et ma femme non plus, un livre acheté et injustement oublié sur son étagère depuis trop longtemps, alors je l’ai ouvert.

Ses pages parlent d’un cuisinier tamoul employé comme commis dans un grand restaurant, forcé pour aider les siens restés au pays, de préparer des menus aphrodisiaques à des client fortunés. 

Les mots de Suter racontent une cuisine moléculaire haute en saveurs, une serveuse lesbienne, sa compagne éthiopienne escort girl et une jeune femme tamoul révoltée contre sa famille et les traditions. 

Des phrases qui parlent de l’amour de deux femmes, de l’amour de la cuisine, d’un jeune neveu tamoul, de la crise des subprimes et d’une guerre dont personne ne veut parler.

Martin Suter nous raconte l’histoire de ce cuisinier réfugié en Suisse et nous entraîne dans son récit captivant rempli de saveurs exotiques, de curry, de desserts aphrodisiaques, d’épices et de sang, relatant le conflit sri-lankais avec en toile de fond une crise économique mondiale. 

Le lecteur se demandera, presque jusqu’à la fin, où ses mots veulent nous guider et arrivé à la dernière page, il ne pourra que saluer le roman.

Le cuisinier n’est ni un polar, ni un thriller, ni un roman d’amour ou une leçon d’économie, c’est une tranche de vie, un roman social et un livre fabuleux.

La Défense du Paradis

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La Défense du Paradis de Thomas Von Steinaecker est un roman road movie post apocalyptique parlant du réchauffement climatique, des migrants et de la fin du monde. Un roman qui emprunte un peu l’esprit de La Route de Comac McCarthy.

Un roman allemand dense et parfois laborieux à lire, écrit comme un journal qui raconte la vie de Heinz, un adolescent qui a survécu avec une poignée d’adultes à la fin du monde. 

Après avoir résisté dans les alpages sous un dôme protecteur, la petite communauté part sur les terres brûlées à la recherche du mythique Camp A, lieu de tous leurs espoirs.

Un ancien politicien, une vieille dame atteinte par la maladie d’Alzheimer, un ancien militaire souffrant de ESPT, un couple et un jouet robot-fennec accompagnent l’adolescent dans un périple périlleux à travers l’Allemagne dévastée, laissant derrière eux leur paradis alpestre qui les a protégé des années durant. Chaleur, radiations, faim, soif, violences, morts parsèment leur chemin de croix vers un ailleurs incertain.

L’écriture de Thomas déborde de tendresse pour cet adolescent encore naïf et ses compagnons d’infortune. Il y a de la violence dans leur rapports parfois conflictuels mais également beaucoup d’amour et de poésie malgré tout. Au fil des pages le lecteur passe du sourire à la tristesse, de la peur à l’espoir.

Les quatre cahiers (le noir, le bleu, le vert et le jaune) noircis par Heinz relatent leur vie en montagne, leur voyage, un camp et les derniers jours de sa vie mais contiennent également de courtes nouvelles écrites par l’enfant durant ses moments de tranquillité. Des textes qui reflètent ses peurs et ses rêves dans un monde dévasté.

Si j’ai eu parfois du mal à avancer dans cette histoire, je ne regrette pas d’être allé jusqu’à son dénouement. Le roman sous prétexte d’anticipation post apocalyptique aborde de nombreux thèmes humains et sociaux sous la plume de cet adolescent.

After (r)

Naïf, poétique et beau, ce premier roman d’Auriane Velten m’a tout simplement envoûté. 

Un grand cataclysme a décimé l’humanité qui vit aujourd’hui à l’écart des terres renoncées une utopie collective. Les humains suivent le Dogme, sont égaux et vivent en harmonie avec la nature jusqu’au jour ou Paul et Cami reçoivent pour mission d’explorer les terres renoncées.

Auriane réinvente une grammaire d’où le genre a disparu, laissant place à des pronoms indéfinis an, ile, al, qui rendent la lecture hésitante dans les premières pages. Le lecteur devinera rapidement que derrière cette astuce littéraire se cache un secret rapidement dévoilé.

Si j’ai d’abord trouvé certains artifices un peu faciles, comme ancrer le décor dans la région parisienne, ils ont ensuite trouvé tout leur sens dans la suite du roman, renforçant la beauté du récit.

After (r) est l’histoire d’une amitié, l’histoire d’une fin du monde annoncée, l’histoire de la beauté du monde, l’histoire d’une utopie trop belle pour fonctionner, un roman profondément humain qui annonce d’autres livres magnifiques.

Mars et ça repart

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J’aime bien les Mars, surtout glacés et lorsque je tombe sur un film, une série, une BD ou un livre qui porte le nom de la planète rouge, il me le faut. Évidemment en plus du risque d’indigestion, à cause de cette passion, j’ai avalé quand même pas mal de nanards. 

C’est ainsi qu’a commencé mon aventure avec Quelques Grains de Poussière Rouge, le roman Ludovic Schalk.

Ludovic qui ? Schalk ! Comment ça vous ne le connaissez pas ? M’enfin c’est un manager de la grande distribution qui vit dans le Sungau. Où ? Chez moi en Alsace ! Et oui c’est un roman auto édité publié grâce à un crowdfunding.

Mais tout ça je l’ignorais en l’achetant, j’étais juste tombé sur un bouquin parlant de Mars chez mon libraire. C’est en commençant à le lire que j’ai compris. 

Ludovic ne possède pas la plume d’un Maupassant ou d’une Yourcenar et son verbe préféré est l’auxiliaire être. Autant vous avouer tout de suite que j’ai failli abandonner sa lecture dès les premières pages. Mais je me suis accroché, rien par patriotisme et pour Mars.

Quelques Grains de Poussière Rouge possède la forme d’un journal, celui du spationaute franco américain Octave (quel prénom au passage !) embarqué pour neuf-cent jours avec cinq autres astronautes dans un voyage aller-retour à destination de Mars. Trois hommes et trois femmes, mais attention, défense de jouer à touche pipi pendant les presque de trois années de mission…

Un journal qui relate ce voyage, l’expérience humaine partagée et les multiples incidents techniques qui émaillent l’aventure. Passé le style lapidaire, les schémas primitifs et les scènes de sexe torrides et innombrables, le récit tient assez bien la route, suffisamment pour que j’aille jusqu’au bout de l’histoire malgré ses maladresses.

Je ne le recommanderai cependant qu’aux gros geeks obsédés par la planète Mars ou obsédés tout court, encore qu’au final, on ne voit pas grand chose de la planète rouge dans cette histoire.

Le Carnaval des ombres

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Lorsque j’ai lu la chronique de Gruz, j’ai cru qu’il s’agissait d’un livre de James Ellroy… ça m’apprendra à lire en diagonale. Mais devant son enthousiasme pour le bouquin, j’ai couru chez le libraire acheter Le Carnaval des ombres de R.J. Ellory, oui pas Ellroy.

Michael Travis qui vient d’être promu agent spécial senior du FBI, est envoyé à Seneca Falls pour enquêter seul sur la mort d’un homme.

R.J. Ellory plante le décor d’une petit bourgade du Kansas en 1958 avec son motel, ses deux bars, son chérif et le cirque itinérant qui vient de s’y installer et où le cadavre a été découvert.

Michael n’est pas un homme ordinaire et la première partie du livre nous raconte le début de cette enquête peu ordinaire et, par flash-backs, l’enfance de cet homme tourmenté. L’alternance des ces deux modes narratifs donnent un fabuleux rythme à la lecture, rythme que j’aurais aimé conserver jusqu’à la dernière page.

Mais l’auteur nous plonge ensuite dans le mystérieux cirque diablo et ses personnages inquiétants, le Maigre, la contorsionniste, l’homme aux sept doigts, l’étrange maître de cérémonie et son envoûtante compagne. Leur incroyable représentation est un des grands moments de ce roman, certainement le passage qui m’a le plus ému dans ce livre.

Puis dans la dernière partie, sans doute la plus difficile à lire, Ellory dévoile les lourds secrets de l’agence de Hoover et développe des théories conspirationnistes effrayantes sur les États-Unis de l’après guerre.

Mais Le Carnaval des ombres est avant tout l’histoire de Michael, un homme qui a enfoui son passé sous une chape de plomb pour ne plus souffrir et qui, au fil des pages, voit ses souvenirs remonter à la surface, les morts de ses parents et d’une femme qu’il a aimé. Il voit également ses certitudes s’effriter une à une pendant cette enquête hors du commun et le personnage qu’il devient à la dernière page ne ressemble plus beaucoup à l’évaluation d’aptitude psychologique 19-409 de l’agent spécial Travis au début du livre.

Le Carnaval des ombres est un grand roman noir, complexe, intrigant et pas toujours facile à lire. Néanmoins allez jusqu’au bout, le voyage en vaut la chandelle.

Malamute

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De temps en temps, Babelio me convie à parler d’un livre. Je m’inscris et quelques jours plus tard je reçois l’ouvrage en question à la maison. Cool, un livre gratis… Sauf que Babelio met la pression à ses chroniqueurs en herbe. Il faut rendre son verdict dans le mois suivant la réception du livre. Gros stress, il m’arrive d’avoir besoin de plus d’un mois pour terminer un bouquin. Pour Malamute de Jean-Paul Didierlaurent, je n’ai eu besoin que de quatre jours.

Un viel homme rongé par son passé, un jeune homme torturé par un accident et une femme à l’enfance volée se retrouvent bloqués ensemble dans les Vosges par des chutes de neige exceptionnelles. 

Malamute est un quasi huit clos sous un manteau blanc, étouffant des secrets bien cachés et des souffrances venues du passé. 

Germain, le vieux bougon a commis un jour l’irréparable. Basile le dameur de pistes, a tué une jeune enfant lors d’un accident et Emmanuelle revient dans la maison de ses parents, là où un terrible drame s’est déroulé avant sa naissance. 

Et la neige ne cesse de tomber sur ce village, coupant ses trois mille âmes du reste du monde. Quel rapport avec le chien de traineau venu de l’Alaska ? Un rêve brisé.

J’avais dévoré Le Liseur du 6h27 il y a quelques années et l’idée de me plonger dans un nouveau roman de Jean-Paul Didierlaurent me faisait frissonner d’impatience. Les premières pages nécessaires à la mise en place le récit furent lentes à donner le rythme du récit mais une fois les protagonistes présentés et réunis, j’ai eu beaucoup du mal à lâcher le livre. Je me suis attaché à ce trio improbable, à ce village perdu, à son curé et aux dameuses de la station de montagne.

Malamute est une histoire d’amours teintée de fantastique à l’atmosphère de thriller. Un magnifique roman à découvrir.

Le serpent majuscule

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Il est pour moi Lemaitre du roman noir. Pierre s’est pourtant détourné de ce genre littéraire il y a bien longtemps pour entamer une saga historico thriller couronnée à juste titre par le prestigieux Goncourt.

Et comme il l’explique dans l’avant-propos du Serpent Majuscule, l’écrivain n’est pas près de revenir à cette écriture. Et c’est bien regrettable.

Alors, peut-être pour se faire pardonner, Pierre Lemaitre a publié chez Albin Michel, son premier roman, jamais édité, Le Serpent Majuscule.

Un premier roman est souvent l’ébauche inachevé de l’écriture qui fera le grand écrivain. Il arrive que malgré la fraîcheur, la maladresse de ces premiers mots ne gâche le livre.

Le Serpent Majuscule est tout sauf cela. 

J’ai tout de suite retrouvé la plume de Lemaitre, ses personnages hauts en couleurs, atypiques, vivants (un temps du moins) auxquels le lecteur s’attache immédiatement avant que l’écrivain ne les tue. Et puis il y a ce rythme qui va crescendo et qui au milieu du bouquin vous entraîne vers la fin à toute vitesse, vous laissant chaos au point final. 

Mathilde est une petite vieille rondouillarde qui transpire vite, s’emporte contre son chien. Une ancienne résistante, veuve de médecin qui vit en banlieue parisienne. Une femme sans histoire qui flingue sur commande. Et Mathilde aime les gros calibres qui explosent les parties génitales de ses contrats.

Mais voila, avec l’age, Mathilde perd un peu le sens des réalités, ce qui ne la rend pas moins dangereuse. Bien au contraire.

Le Serpent Majuscule c’est aussi l’histoire d’un dalmatien sans tête, d’un inspecteur de police d’origine russe, d’un commandant de la résistance décoré, d’un ancien préfet, de son infirmière asiatique, de ses deux frères truands, d’un commissaire mangeur de cacahuètes et des multiples victimes de la tueuse à gages. Des personnages esquissés rapidement qui pourtant deviennent réels sous la plume de Pierre Lemaitre.

Le Serpent Majuscule est un excellent roman noir, comme on aimerait en lire plus souvent. S’il vous plaît Monsieur Lemaitre, vous pourriez nous en écrire encore ?

Ernetti et l’énigme de Jérusalem

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Honnêtement, je me moque de savoir si la Torah, la Bible et le Coran nous racontent des craks. On croit en Dieu ou pas. Bon moi c’est ou pas mais qu’importe. On a tous nos problèmes n’est-ce pas ?

Mon problème en l’occurrence est de comprendre pour quelle raison j’ai pris ce bouquin. J’espérais peut-être un nouveau Jesus Video, je suis tombé sur un sous Da Vinci Code. 

J’ai rarement lu un roman aussi creux. Les personnages n’ont aucune profondeur, juste des silhouettes en papier grossièrement esquissées, l’intrigue n’a aucun intérêt, quant au mystère, il n’y en a pas longtemps puisque tout est dévoilé à la page cent, ou presque. 

Vous voulez savoir ce que recèle le cube dans les ruines du temple de Salomon ? Dedans se cache bip bip bip. Mince ! J’ai été censuré. 

Par contre vous verrez du pays, Rome, Venise, Jérusalem, la Vallée des Rois, Dallas, mangerez des sushis avec le pape Jean-Paul II, paix à son âme, et découvrirez le cureton qui a fabriqué la machine à remonter le temps, le chronocrétin. Vous jouerez à Indiana Jones, du moins avec son petit neveu et vous prendrez l’avion, l’hélicoptère, des voitures et marcherez dans les couloirs des archives secrètes du Vatican. Pathétique !

Aton idée d’écrire un livre pareil ?