Je suis ton oncle

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Grand père avait de l’asthme et un sale caractère, maman une coiffure de merde et se prenait pour la princesse Barbie. Papa était juste un loser sans cesse embarqué dans des plans foireux et toujours affublé de son copain mal rasé pas foutu de dire deux mots. Quant à tonton, n’en parlons pas, il se prenait pour le dernier des mohicans ou un truc du genre.

Quand tu es ado et que tu te traîne une famille pareille comme un boulet, inévitablement tu te révolte. « Je suis ton père. » disait tout le temps grand père à tonton. Mais qu’est-ce j’en ai à faire moi ! Et l’oncle de s’y mettre à son tour, vient petit, je vais ton montrer un truc de magie. Pervers va ! Tu veux voir mon côté obscur c’est ça ? Mais c’est dégueulasse ! Et parlons donc de cette pauvre niaise qui cherche ses parents et se croit capable de soulever des montagnes… Tu ne croyais pas quand même que tonton était ton père ? Si ? Non, sérieusement, tu as vu ta gueule ? Allez viens, ce n’est pas grave, ensemble nous construirons un nouvel ordre, j’ai buté papa, maman ça me démange mais je n’y arrive pas, tonton ce n’est qu’une question de minutes, mon mentor lui, ben il n’a que ce qu’il mérite, alors ensemble, on pourrait faire des bébés, les abandonner, tuer leurs parents adoptifs et venir les faire souffrir plus tard, t’en pense quoi ? Bon vu ta tête faudra quand même le faire dans le noir.

Et de huit. J’ai lu que c’était le meilleur. Sérieusement ? Ce n’est pas le pire, mais de peu. Il y a bien le début et la fin plus un combat au milieu qui dépotent et qui visuellement sont très réussis, mais qu’est-ce l’on s’emmerde. C’est quoi l’histoire ? L’histquoi ? Et puis c’est long, très long. La salle latex rouge du grand méchant est très moche, va falloir refaire la déco désolé, Christo c’est passé de mode. Le fion de la face obscure, très belle réussite sans parler des cinq minutes de miroir qui suivent, épiques, heu c’est quoi l’idée ?

Bon je l’ai vu, et je le reverrais, parce que je suis une victime geek d’un odieux complot commercial. Qui sait si je n’achèterai pas le petit pingouin de l’île des Jedi histoire de donner à manger aux petit enfants qui travaillent dans des usines, non pas ceux qui s’occupent des canassons des marchants de mort, ceux de la vraie vie, payés un euro par jour pour douze heures de travail, ceux qui fabriquent les petites peluches made in pas la France.

Molly dans le plâtre

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Pour les vacances, nous avions décidé Molly et moi, d’escalader le piton du Haut Koenisgbourg. En Alsace, les températures descendent parfois bien en dessous des moins quinze degrés Celsius et de bonnes fourrures ne sont pas de trop pour se préserver du froid. Ainsi couverts, nous pouvions aller au bout du monde. Mais hélas les chevilles de Molly sont fragiles. C’est en montant les pentes abruptes des Vosges quelle a souffert le martyre et pour la soulager, je n’ai rien trouvé de mieux que de lui proposer un petit rail de coke. Rechargée à bloc, elle a dévalée une pente glissante et s’est brisée la malléole latérale. La voila maintenant dans le plâtre pour quelques semaines avec des vis dans les os. Le gros malin que je fais… En plus ça douille l’hôpital et les démarches administratives auprès de son employeur m’ont donné du fil à retordre. J’avais vraiment peur de disjoncter avec ces vacances foutues alors pour m’occuper l’esprit, je me suis lancé dans la réfection de la salle de bain. Mais quelle idée !

Passez de bonnes fêtes, on se retrouve en 2018.

MAJ

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Ça y est, le PC ralentit, mais qu’est-ce qu’il fout encore ?

Microsoft inventa en 1995 un ingénieux concept avec l’arrivée de son nouveau système d’exploitation Windows 95, celui du logiciel buggé, vendu en l’état et qui serait réparé plus tard, à condition que les développeurs y arrivent. Un grand succès commercial copié rapidement par nombre d’éditeurs.

Une fois par mois, Windows 10 arrive avec son paquet « d’améliorations » et reconfigure au petit bonheur nos préférences. Vous utilisez Paint.net pour modifier vos fichiers JPEG, essayez Paint 3D. Votre lecteur de musique est VLC, replacez-le avantageusement par Windows Media. Vous aviez installé les nouveaux drivers pour votre imprimante/scanner Canon, il va les remplacer avantageusement par d’autres qui ignorent la fonction scan. Vous avez désinstallé un logiciel, il reviendra à la prochaine livraison.

A cet exercice Apple excelle également, mise à jour de iTunes, mise à jour iPhone, mise à jour des applications, nous passons plus de bande passante et de temps à gérer les montées de versions qu’à utiliser nos accessoires numériques. Et c’est ainsi d’ailleurs, que votre dernier accessoire, au début bête de course, devient rapidement une charrette, incapable de gérer des logiciels de plus en plus gourmands.

Il existe pourtant un domaine où les nouvelles versions se font très discrètes, c’est en photographie.

Saviez-vous que le firmware des appareils photo numériques doit être mis à jour régulièrement ? Imaginez la solution Microsoft. Vous êtes en pleine séance de shoot avec une modèle affriolante quand soudain l’appareil n’arrive plus à faire le focus, il télécharge une mise à jour… Heureusement, cela ne se passe pas ainsi. Il faut tout d’abord chercher l’information chez votre constructeur pour savoir si une nouvelle version du firmware est disponible, les marques communiquant assez peu sur le sujet. Ensuite il faut vérifier sa propre version de firmware (inutile de mettre à jour une version à jour n’est-ce pas ?). Puis vous téléchargez un exécutable qui se décompresse en s’exécutant, laissant place à un petit fichier bin que vous allez déposer sur votre carte SD. Une fois dans l’appareil, celui-ci verra la nouvelle version et mettra à jour son logiciel, à moins qu’il vous faille passer par le menu du boitier. La manip ne prend que quelques minutes et peut apporter d’appréciables améliorations à votre Reflex.

Après une mise à jour iTunes, une mise à jour iOS, une mise à jour Windows 10, une mise à jour de Zelda, une mise à jour de Bomberman, une mise à jour de la Switch, une mise à jour WordPress, je me suis dit qu’il me manquait quelque chose dans ma vie vide de sens. Je me suis alors souvenu d’un article dans le Réponse Photo Hors-Série n°27 : « 100 Questions Réponses pour comprendre et maîtriser la photo numérique ». Question 64, Faut-il mettre à jour le firmware de l’appareil ? J’ai été sur le site de Nikon vérifier les dernières version des firmwares de mes boîtiers et j’ai découvert avec horreur que j’avais deux versions de retard. Ni une ni deux, j’ai upgradé le D7100 et le D7200. Me voilà à jour. Je suis protégé contre les virus maintenant.

A quand la version 2.0 de mon épouse ?

 

Les boules !

Le troisième sapin est finalement érigé sur la place. Il dégouline de guirlandes, de boules et penche à gauche. Les cars de touristes ont envahi la ville, des hordes de bonnets rouges se pressent le long des chalets au pied de la cathédrale et ailleurs, s’abreuvant de vin chaud, mâchant du pain d’épice, piétinant dans la neige sale en admirant les petites lumières clignoter.

Je n’ose plus aller en ville le weekend.

Ding ding, Noël approche ! Difficile de manquer la date en Alsace vu que dès les 25 novembre les hostilités sont lancées. Noël approche et nous n’avons toujours pas commencé la course aux cadeaux, chocolats, bûches et décorations. Il fait froid et je vais devoir sortir la grande échelle pour décorer la maison. Si je n’achète pas de sapin, je vais me faire enguirlander, si j’en achète un, je vais devoir l’enguirlander. J’ai cédé à la tradition des calendriers de l’avant pour mes deux petits et bien entendu ils ont fait la gueule, « on est grand tu sais ». N’empêche, ils engloutissent égoïstement leur chocolat quotidien chaque matin. Je ne leur ai pas encore dit que j’avais aussi pris de la bière de Noël, après tout s’ils mangent des chocolats, ils sont sans doute encore trop petits pour la bière.

Je ne suis pas un grand amateur des fêtes de Noël, des réunions de familles parfois pénibles, des indigestions de chocolat, de foie gras, d’huîtres et d’amour. Mais j’aime bien sortir les guirlandes, les Pères Noël ridicules et transformer notre maison vénérable en piste d’atterrissage pour Concorde. A la saison des longues nuits, du verglas, de la neige, des ciels gris, un peu de lumières multicolores égayent le quotidien. Et puis, c’est toujours l’occasion de sortir de la cave un grand cru à déguster égoïstement en se suicidant à la bûche marron chocolat myrtille.

Ce qui me turlupine, c’est qu’est-ce le Père Noël va m’offrir cette année ? J’ai gardé cette âme de gamin impatient de déballer mes cadeaux alors que je m’offre toutes les semaines des bêtises, j’adore toujours les surprises. Une BD, un vinyle, un livre, un Nikon D5, l’intégrale de Johnny ou de Jean d’Ormesson ? Réponse dans deux semaines…

La vérité est ailleurs

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Les apparences sont trompeuses et tout le monde nous ment. Nous sommes impliqués dans un vaste complot mondial visant à masquer la vérité…

Vous vous souvenez du plafond en lambris qui soutient la cloison de la douche ? Et bien la vérité est ailleurs. Après avoir découpé à la scie sauteuse les jolies lattes vernies, au risque de m’électrocuter en cisaillant un câble électrique, j’ai fait une terrible découverte…

J’avais laissé dépasser 20 cm de lambris du côté douche, tenus par un tasseau pour maintenir la cloison debout. A priori, ces 20 cm se prolongeaient derrière la cloison pour continuer le plafond de la pièce contiguë. D’où de nombreuses interrogations depuis des mois sur la manière d’entreprendre ce chantier.

En prenant ma douche un soir, une de ces petites lattes de 20 cm est tombée du ciel… Intrigué, habillé du plus simple appareil, j’essayais de bouger la latte suivante, qui tomba aussitôt par terre. J’ai failli sortir de la salle de bain en hurlant, à la manière de Dominique.

C’est un complot. Après maintes vérifications avant de commencer le chantier, je me rend compte aujourd’hui que le lambris a bien été posé après la cloison. Je déteste le bricolage !

Quoi ma caisse, qu’est-ce qu’elle a ma caisse ?

Je sais, je radote, mais je 31 mai 2016, je me cassais la figure à vélo. Une semaine d’hospitalisation, cinq mois d’arrêt, la tuile ! Mais dans mon malheur, j’ai eu la bonne idée d’exploser mon rein au cour d’un trajet travail, maison. Résultat un accident, totalement pris en charge par mon employeur.

Le 7 juillet 2016, je passais mon troisième scanner de contrôle. Totalement handicapé, perclus de douleurs, je me rendis à l’examen non sans mal, accompagné de mon épouse. Là bas, quand je leur annonçais qu’il s’agissait d’un accident du travail, ils me demandèrent des papiers que mon employeur n’avait pas encore daigné signer, vous savez la bureaucratie et la bêtise humaine créent parfois des situations grotesques. Donc en l’absence de ces papiers, je réglais moi même les 15.61€ de la part mutuelle, je n’étais de toute façon pas en état de protester.

Un an plus tard, je reçu une facture de 15.61€, relative à un scanner fait le 7 juillet 2016. J’ai passé de nombreux scanners cette année là, mais deux dans la même journée non, il ne faut pas abuser des bonnes choses tout de même. Sauf que je ne me souvenais plus d’avoir payé. Alors je contactais l’hôpital, leur expliquais qu’il s’agissait d’un accident du travail, leur fournissait les papiers (cette fois je les avais) et retournais à mes activités.

Deux mois plus tard, je recevais une lettre de relance, concernant une facture relative à un examen fait le 7 juillet 2016, un scanner… Je contactais l’hôpital, qui m’informa que ma caisse avait rejeté le remboursement des soins, sans explication, mais qu’il ne fallait pas que je paye, car, entre temps, la facture avait explosé, la caisse primaire ne remboursait plus la partie sécu. Vous me suivez ? de 15.61€ je passais à 118.82€.

Je reçu quinze jours plus tard, une facture de 15.61€ pour un second scanner et celle de 118.82€ pour le premier. Effrayé par la tournure des choses, je payais fissa les deux factures avant qu’un huissier ne vienne à la maison me piquer mes vinyles. Je me retournais ensuite vers ma caisse le 1er octobre 2017 pour me faire rembourser.

Mais voilà que l’hôpital m’envoie à la Toussaint un avoir de 15.61€ pour une double facturation, celle d’un scanner fait le 7 juillet 2016. Ben oui, j’ai payé deux fois le fameux scanner, entre temps j’ai retrouvé le reçu. Sauf que mon scanner je l’ai payé 15.61€ plus 118.82€, pas 15.61€ plus 15.61€ et qu’en réalité, je n’aurais rien du payer. Donc je contacte une nouvelle fois l’hôpital. Je tombe sur une personne très aimable et compétente avec qui nous rions beaucoup en essayant de démêler la pelote administrative. Elle m’annonce, hilare, qu’en fait la facture de 118.82€ n’est pas bonne et que je vais recevoir un correctif sous peu, le montant réel est de 119.57€ ! La bonne nouvelle c’est que l’hôpital me doit bien 15.61€. Elle me propose alors de prendre les 75 cents de différence sur les deux factures et de me rembourser 14.86€ au lieu des 15.61€ afin de clôturer la facture explosive.

Nous sommes fin novembre, la caisse n’a toujours pas donné de réponse à mon courrier du 1er octobre. Je viens de leur renvoyer le dossier avec la quittance de 119.57€ plus toutes les autres pièces. Qui sait, peut-être qu’en 2018 j’aurai une réponse, à moins qu’une nouvelle facture de 120.17€ ne me parvienne entre temps, pour un scanner fait le 7 juillet 2016.

Quand je pense que j’ai passé six scanners entre mai et novembre 2016, j’ai quelques frissons parfois.

 

Cloclo je t’aime !

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Ce post est dédié à Cloclo, disparu trop tôt, il y a presque quarante ans.

Vous souvenez-vous des travaux de ma salle de bain ? Je vous avais annoncé que la chaudière serait bientôt changée, et bien c’est fait. D’accord, l’artisan va devoir revenir, car l’évacuation de la cheminée n’est pas franchement très catholique, mais bon passons…

Et donc, après le chauffagiste, c’est bibi qui doit se mettre au travail et du travail, il va y en avoir, croyez moi. Après quelques mesures, je me suis rendu compte que le plafond en lambris, accusait une pente de cinq centimètres, de l’entrée de la salle de bain jusqu’au bout de la pièce. Qu’est-ce cinq centimètres lorsque le plafond culmine à deux mètres vingt me direz-vous ? Ben, plus de 2% d’erreur tout de même, ce n’est pas rien. Et pour un gars qui a dans l’idée d’installer une double porte coulissante pour cacher la misère de la chaudière, cinq centimètres c’est l’enfer !

Solution, refaire un plafond. Oui mais souvenez-vous, la cloison entre l’entrée et la salle de bain prend appuis sur le lambris. Si j’enlève le lambris, je fais tomber la cloison, je fais tomber la douche, facture : vingt-mille euros.

Alors j’ai décidé de découper une partie du lambris et de refaire un plafond suspendu en placo, un plafond droit sur lequel je pourrais poser ma double porte coulissante. Mais quel génie je suis ! Dire que j’ai demandé au chauffagiste de passer le câble de la sonde thermique sous le lambris que je m’apprête à découper.

Munis d’une perceuse, d’une scie sauteuse, de lunettes de protection, de gants, et après avoir vidé la pièce de tout le fatras qui l’encombrait, serviettes, gel douche, tapis de bain, poubelle, papier toilette, parfum, rasoir, brosses à dents, ciseaux à ongles, déodorant, dentifrice, shampoing, rouge à lèvres, préservatif usagé, crème à récurer, radiateur, cotons tiges, javel, éponge, tampax… je me mis à l’ouvrage. Latte après latte, j’arrachais le plafond en lambris à 2% de pente, dévoilant à la face du monde toute l’horreur insoupçonnée que cachait ce bois vernis. J’ai bien fait d’être prudent avec ma scie sauteuse, sinon j’aurais sectionnée une bonne partie du circuit électrique de la maisonnée. C’est là que j’ai découvert les talents d’électricien du précédent propriétaire, la photo parle d’elle-même, mais ce que vous ne voyez pas, c’est la Cloclo machine. La Cloclo machine se situe à l’angle droit de la douche, autrefois cachée juste sous lambris. Un boiter électrique posé là pour prolonger un câble trop court, un boiter pas fermé, avec ses fils à nus, juste au-dessus de l’endroit où nous prenions nos douches, depuis des années, dix centimètres au-dessus pour être précis.

Cloclo je t’aime.

Prière numérique

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Mon Internet, qui es dans le Cloud, que ma bande passante soit illimitée,
que mon blog vienne,
que mes publications soient postées sur la terre comme au ciel.
Donne-moi aujourd’hui le scoop du jour.
Epargne-moi les latences,
comme j’épargne aussi mon hébergeur.
Et ne me soumets pas aux problèmes de connexion,
mais délivre-moi du Lag.

Ah, merde !

 

Jeudi 9 novembre, OVH nous a encore gratifié d’une magnifique panne sur les serveurs mutualisés de 7h à 12h. Pas d’accès aux bases de données, aux hébergements, ni à l’interface d’administration du site. Malgré leur engagement de prévenir les usagés en cas de panne, pas une seule information n’a filtré une fois encore. Pas de blog, pas de webzine, des fois ça m’agace…

Morphée taille L

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Alors que le monde s’effondre, je m’endors à Hawaii dans les bras de Cris. Le campanile de St Marc vacille, mais la guitare de Ray me berce dans un flot de passion. Dans l’obscurité, les phares de l’automobile veillent sur mon sommeil. Phallus dressé, le fils de Lancelot accomplit la quête commencée par Arthur.

Les nuits alsaciennes sont fraîches, tout particulièrement dans une demeure vieille de plus de quatre siècles. Couette épaisse, couverture chaude, ne suffisent pas à réchauffer le corps quand il fait 15°C dans la chambre. Il faut se couvrir.

Après une tenue de Capitaine America érotique comme un sandwich SNCF, des Simpsons brise amour, et face à l’abondance de tee shirts de musique dans mon armoire, j’ai opté pour ces parures progressives pour veiller sur mon sommeil.

Je dors avec Marcela Bovio, Anneke van Giersbergen et quand il fait très froid, c’est un groupe entier que je glisse sous ma couette. Batteur, bassiste, guitariste, claviériste, chanteur, Marillion, Dream Theater, Threshold, IQ, Arena, tous me tiennent chaud. Bien entendu, j’ai des préférences, certains grattent plus que d’autres. Mes doudous préférés, sont Cris Luna, Collapse et Ray Wilson, leur tissu est doux et chaud.

Qu’est-ce je porte en bas ? Vous ne voulez pas le savoir…

 

Je suis foutu

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Amis camés bonjour ! Je crois que je suis foutu. Allant voir mon médecin traitant pour une simple angine doublée d’un mal de dos, je ressorti du cabinet avec une drôle d’ordonnance.

– Vos migraines vont mieux avec l’Imigrane 20 ?
-Non, le produit met 6h à agir.
-Ah oui quand même. Bon je vous prescrit un produit à mettre sous la langue, essayez-le à la maison, allongé, ça peut donner des vertiges. Si ça fonctionne je vous en prescrirai d’autres.
-Allongé ?
-Oui allongé ! Bon, le dos ce n’est sans doute rien mais au cas ou, prenez cette ordonnance pour faire des examens.
-Merci docteur.
-Reposez-vous bien, vous avez une petite mine.

Doliprane, Azithromycine, Biocalyptol, ok. Cinq Ampoules injectables, c’est quoi ce truc ? Acupan, Acupan, ça me dit quelque chose…

-Chérie, on aurait pas déjà eu de l’Acupan à la maison ?
-Tu en as ? Tu en as hein ? Tu m’en donne ? Juste un peu, please ! Tu ne te souviens pas, quand je me suis cassé le poignet ? C’est de la morphine ! C’était trop bon ! Tu m’en donne dis ?
-Putain ! De la morphine ? Je suis foutu.

Bon déjà, l’Imigrane je le prenais en cachette, parce que voilà quoi, un shoot dans les narines ça peut porter à confusion, mais si je sors la morphine et la seringue au boulot, ma réputation est faite…

-Et c’est quoi ton examen urinaire là ?
-Urinaire ?
-Ben oui. ECBU et antibiogramme si nécessaire…
-ECBU comme infection urinaire, et donc le rein ? Rho putain, le retour ! Je suis foutu !

En fait je suis en phase terminale et personne ne me le dit, ceci est sans doute mon dernier billet, adieu, vous n’étiez pas beaucoup à me lire mais vous étiez de bons et fidèles lecteurs, vous me manquerez, harggggg…. Je lègue mon Nikon à Laurent avec le mode d’emploi (ça peut servir), mes disques à mon ainé, ma Switch à mon dernier et la maison et ses travaux à ma épouse.

-Chéri, tu as mis le couvert ?
-A ben non désolé, j’y vais…