Evergrey – Theories Of Emptiness

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Evergrey, le groupe de metal que mon épouse préfère, vient de sortir une nouvelle galette longue de cinquante et une minutes. Je dis longue, et ce n’est pas par hasard, car avec onze morceaux, Theories of Emptiness me paraît bien long.

Alors pas de doute, c’est bien du Evergrey. On y retrouve tous les ingrédients habituels dont la voix magnétique de Englund. Pourtant je ne rentre pas dedans. J’irai même jusqu’à dire que sorti du titre ou figure Jonas Renkse, je m’emmerde un peu.

Déjà il y a la production qui ne va pas. Le mixage manque carrément de mordant. L’abondance de claviers, de chœurs et la voix de Tom noient les guitares, la basse et la batterie dans le sirop de glucose. Même au casque ou bien en poussant les décibels, ça reste du chamallow.

Les morceaux pêchus ‘We Are The North’ et ‘One Heart’ échappent de justesse à la barbe à papa metal progressive grâce à l’abondance de guitares mordantes et aux claviers qui restent en filigranes. C’est tout particulièrement vrai pour ‘One Heart’ qui est nettement plus dans une mouvance hard rock que metal. Bon il fallait quand même oser ces chœurs épiques qui feront le bonheur des fans que l’on invitera à monter sur scène pour chanter avec Evergrey lors de la tournée.

‘Cold Dreams’ fonctionne particulièrement bien du fait du contraste offert par le growl caverneux face au metal progressif sirupeux. Et puis j’aime bien Jonas.

Et je sais, c’est carrément anecdotique, mais j’aime beaucoup le dernier morceau intitulé ’A Theory Of Emptiness’, peut-être parce qu’il est nettement plus lisible avec juste un peu de claviers, du piano et une voix.

Ceci dit Theories of Emptiness est un album sympathique. Les titres fonctionnent et s’enchaînent à la perfection et si la production avait été plus ciselée, j’aurais sans doute mieux apprécié la richesse des sonorités des instruments. Les guitares de Henrik, quand elles s’imposent, sont particulièrement brillantes et quelques ouvertures comme celle de ‘To Become Someone Else’ sont vraiment bien foutues.

Tout ça pour vous dire que je ne vous recommande pas Theories of Emptiness car je n’arrive pas à me convaincre moi-même qu’il s’agisse d’un bon album.

Chalk Hands – Don’t think about death

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Une fois n’est pas coutume, c’est une pochette qui m’a inspiré la chronique de cette semaine. Il est vrai que je suis très attaché au visuel des albums, mais de là à écouter un disque juste pour son artwork, il y a une limite que je ne franchirai pas.

Don’t Think About Death du groupe Chalk Hands m’a pourtant tapé dans l’œil avant d’arriver jusqu’à mon oreille. Il faut dire que les étiquettes post-hardcore, punk et post-rock ne sont pas forcément celles qui me vendent le mieux une musique.

Le groupe aux têtes de winner vient de Brighton. Il est né en 2017 et c’est leur premier album après deux EPs sortis en 2017 et 2019 plus quelques singles.

La pochette en question me fait songer à la perspective de Selling England By The Pound de Genesis dans laquelle une vague immense aurait tout submergé.

Une maison, une table, une porte, une chaise, une horloge, des livres, un pot de fleurs et plein d’autres objets sont emportés par un tsunami et vont s’écraser sur une plage de galets multicolores.

Et au cœur de cette vague s’ouvre une porte sombre et deux silhouettes humaines esquissées à la craie se tiennent de chaque côté de la grève.

L’album lui propose huit morceaux de deux à six minutes criées dont un en français sur une musique que l’on pourrait qualifier de post-rock. Oui ça crie, ça hurle même, un chant parlé écorché saisissant qui n’est pas sans me rappeler le groupe The Dali Thundering Concept.

Alors évidemment, amis progheads, le groupe Chalk Hands risque de vous gratter les oreilles. Pourtant Don’t Think About Death mérite vraiment la découverte.

Si on oublie un instant le chant torturé qui occupe tout de même beaucoup d’espace, on s’aperçoit que l’album s’articule autour de guitares post-rock subtiles, quasi pliniesques. Elles offrent une très large palette de nuances et la batterie explosive est d’une rare complexité comme dans le premier titre ‘Fail, Grasp, Restore’.

Si le titre hurlé en français ‘Les jours passent et ne se ressemblent pas’ donne une belle idée de la noirceur des thèmes abordés dans l’album, le dernier morceau ‘The Bridge’, un instrumental de presque six minutes, livre un post-rock cinématique libérateur après presque une demie heure de souffrance à fleur de peau.

Ces deux pièces résument assez bien Don’t Think About Death. Un album court et impressionnant, tant au niveau vocal qu’instrumental.

Certes, si vous n’aimez pas le chant hardcore torturé, vous allez avoir du mal à passer le cap du premier morceau. Mais essayez tout de même, vous m’en direz des nouvelles.

Leprous – Melodies Of Atonement

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Pour moi, Leprous c’est toujours bien, sauf peut-être en live. Je suis particulièrement fan de la voix de son chanteur Einar Solberg, sauf en concert où hélas il tient rarement ses promesses.

La pochette comme les photographies qui illustrent le livret sont de magnifiques images d’organismes unicellulaires prises au microscope électronique. La couverture montre une Rhabdonella spiralis, un organisme large de 50 microns qui est herbivore et brouteur de phytoplancton d’après ce qu’écrit le CNRS à son sujet. Cela ne m’éclaire pas vraiment sur le titre de l’album que l’on pourrait traduire par les mélodies de l’expiation mais bon, c’est très esthétique.

Chaque nouvel album de Leprous apporte quelque chose à leur discographie aujourd’hui bien étoffée. Melodies Of Atonement n’échappe pas à la règle.

Après avoir exploré le métal progressif façon Tesseract, tempéré les mélodies avec une orchestration symphonique, ils reviennent pendant cinquante deux minutes et dix morceaux à un métal prog électro soft où pointent d’autres influences.

Et non, il n’y a plus de cordes ni d’orchestration. Toutefois plusieurs titres risquent de vous interpeller au début avant de rentrer dans la normalité après plusieurs écoutes de l’album.

Quelques épures qui viennent semer le trouble dans Melodies Of Atonement. Des épures où la basse s’impose comme au début de l’improbable ‘Like a Sunken Ship’. Ou bien ce ‘Faceless’ pour le moins jazzy au piano et à la contrebasse où s’invite un solo de guitare bien loin des standards de Leprous sans parler des chœurs quasi gospel de la fin.

Mais rassurez-vous, fidèles à leurs habitudes, ils finissent toujours par pousser les potentiomètres et partir vers le métal. On reconnaît tout même très bien la patte de Leprous avec ses coups de boutoirs, ses claviers électroniques et la voix de Castra en colère.

Par exemple, ‘My Limbo’ à l’écriture nettement plus musclée renoue avec un metal progressif des plus classiques. Après est-ce dû à l’abus d’écoutes ou bien à la fatigue accumulée ces derniers jours, toujours est-il que plus j’avance dans la découverte de Melodies Of Atonement, moins j’entends ses nuances. Tout le contraire du premier album solo de Einar Solberg que je ne regrette vraiment pas d’avoir élu album de l’année 2023.

Il y a quand même des titres géniaux qui m’interpellent à chaque fois. ‘My Specter’ est de ceux-là. Ses subtiles touches électroniques sur la voix plaintive d’Einar contrastent avec le refrain déclamé évoquent parfaitement cette atmosphère nocturne et secrète que l’on retrouve dans les paroles.

‘Self-Satisfied Lullaby’ ne manque pas de m’étonner également à chaque écoute. La musique est pour les moins expérimentale dans les détails tout en restant relativement mélodique et les paroles ressemblent à s’y méprendre à de l’écriture automatique.

Melodies Of Atonement ne figurera pas dans les albums de l’année. Sixteen d’Einar Solberg qui trotte toujours dans ma tête le surpasse de loin. Ça n’en reste pas moins un excellent album que je vous recommande d’autant qu’en l’achetant sur Bandcamp vous obtenez la musique, la pochette et le livret en prime pour vous plonger dans les tourments de son auteur.

Azure – Fym

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Un achat de Stéphane Gallay, une pochette à la Roger Dean, un concept album de fantasy et un style musical proche de Kyros, l’album Fym possédait à priori de nombreux atouts pour me séduire.

Fym, le troisième album du groupe Azure venu de Brighton, est sorti le 23 mai dernier. Un double CD avec douze morceaux dont deux longs formats, le triptyque ‘Sky Sailing’ d’un peu plus de onze minutes et ‘Trench of Nalu’ qui dépasse les seize minutes. De quoi vous occuper quelques heures si vous lui consacrez plusieurs écoutes.

Azure navigue entre rock progressif bondissant, fusion et metal. Un quatuor sans batteur rejoint par quelques invités dont Andrew Scott qui officie derrière les fûts. Le groupe est porté par Chris Sampson qui joue de cordes vocales, acoustiques et électriques, qui écrit les textes et qui est à l’origine de LU, un roman de plus de 300 pages disponible avec l’album pour ceux que cela intéresserait. Et si le bouquin est assez épais, les textes le sont également. Il y a de quoi lire et écouter sur cet album.

En parlant de concept, Fym raconte la quête des fragments d’une arme noire par Fym Sallow, une femme sous l’emprise d’une puissante sorcière.

Pour la proximité avec le groupe Kyros, ne la cherchez pas du côté du prog électro mais plutôt dans les montagnes russes vocales et les compositions très riches qui partent dans toutes les directions.

Alors évidemment, ne comptez pas écouter Fym en faisant la sieste, ça n’est pas possible, l’oreille est sans cesse sollicitée sur cet album avec relativement peu de plages pour se poser, sauf dans le court ‘Moonrise’, mais c’est aussi la fin de l’histoire.

La voix de Chris est tout simplement éblouissante sur cet album, osant presque toutes les acrobaties et capable de monter très haut comme de livrer de beaux hurlements à la limite du scream comme dans ‘Trench of Nalu’. Mais ce sont les guitares virevoltantes de Chris et Galen qui mènent la danse sur cet album suivies de peu par les synthés et le piano de Shaz ainsi que la basse bondissante d’Alex.

La musique, déjà bien remplie de sonorités, s’enrichit encore de mandoline, thérémine, trompette, percussions, hautbois, clarinette, basson et même de piano à queue.

Le jazz fusion rejoint le prog sur plusieurs titres comme dans ‘Weight of the Blade’. Il y a également des choses plus barrées, tout particulièrement dans la première partie de ‘The Lavender Fox’ ou encore quelques passages dans le long ‘Trench of Nalu’.

Ce qu’il y a de certain, c’est qu’avec Fym, vous ne pourrez pas rester dans votre zone de confort très longtemps. Le seul reproche que je pourrais faire à Fym c’est justement qu’il exige une écoute des plus attentive et réclame pas mal d’énergie pour arriver jusqu’au bout parce que 78 minutes c’est quand même long.

Mais bon, si vous êtes habitué aux albums de Yes, Kyros ou de Machine, vous devriez survivre sans problème. Donc je vous recommande chaudement cette découverte, sur Bandcamp par exemple.

Lazuli – LORELIVE

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Le groupe Lazuli vient de sortir un nouveau live. Enfin vient de sortir, disons qu’il est arrivé un peu plus tard que prévu à la maison grâce aux bons soins de la Poste. En fait, le premier exemplaire n’est jamais arrivé et Domi a eu la gentillesse de m’envoyer un nouvel album il y a quelques jours.

Ce live a été enregistré en 2022 au festival The Night of The Prog à la Loreley qui hélas cette année fermait ses portes avec justement la participation du groupe garrois. Un festival auquel je n’ai jamais assisté, je l’avoue, principalement parce que je suis un gros feignant.

Le Lazuli Lorelive est un CD accompagné de son DVD. Treize titres audio et seize en vidéo (on trouve en plus ‘Déraille’, ‘Homo Sapiens’ et le générique de fin) donnent la part belle à l’unique concept album du groupe, à savoir le magnifique Fantastique Envol de Dieter Böhm paru deux années auparavant.

Pantalons et tee-shirts noirs, les cinq compères pourraient presque sembler en uniforme si deux rebelles ne soulignaient leur différence : Romain portait un pantalon rayé et Arnaud des socquettes oranges.

Même si ce n’est pas la première fois qu’il se produisait dans le célèbre amphithéâtre, le groupe sans doute pas aussi détendu qu’à l’ordinaire face à une telle audience et ce temple mythique du prog, a un peu de mal à occuper la scène. Seul le petit nouveau, sans doute inconscient du danger, aura l’audace de se livrer à un solo de guitare devant la foule enthousiaste. Dominique descendra tout de même dans l’arène à la rencontre du public en liesse où j’ai reconnu au premier rang quelques habitués de Chez Paulette.

Arnaud s’offre quelques moments de bravoure à la guitare comme dans ‘Mers lacrymales’ et Romain joue au Gonzo du Muppet Show avec son cor de chasse dans ‘Les sutures’. Il n’y aura pas le traditionnel marimba à neuf mains pour clôturer ce live, pourtant l’instrument trône bien au fond de la scène et Vincent viendra en jouer pendant que Romain massacrera la batterie de manière enthousiaste. Dominique s’essaie à quelques mots en allemand aussi maîtrisés que son anglais de franchouillard mais cela suffira à galvaniser le public de la Loreley.

Quand on parle de DVD, on parle aussi d’images. Le concert se jouait avant la nuit tombée et donc, pour ce qui est des éclairages ce n’était pas vraiment un feu d’artifice. Visuellement, même dans la petite salle de Chez Paulette ça fonctionne mieux. Par contre les caméras s’efforcent de varier les plans pour rendre vivant un show assez statique et au final on ne s’ennuie pas.

Le public se manifeste souvent pendant l’enregistrement, nous rappelant qu’il s’agit bien d’un live. Mais si vous aviez un doute, les versions revisitées pour l’occasion de certains morceaux devraient vous mettre la puce à l’oreille. Lazuli est en concert et faute de pouvoir raconter quelques anecdotes à la foule, le groupe s’offre quelques libertés sur les versions enregistrées en studio et ça n’est jamais pour me déplaire.

Ce chouette live n’est pas forcément indispensable sauf pour les fans de Lazuli dont je fais partie. Par contre, ce CD et DVD constituent un magnifique souvenir pour ceux qui étaient présents cette année-là au festival. 

Il m’a donné furieusement envie de les revoir pour de vrai ce qui devrait se produire le 20 octobre prochain au Z7 pas loin de Bâle en Suisse.

Leviathan – Heartquake/Redux

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Je râle souvent contre les vieux progheads nostalgiques qui se vautrent dans la fange du rétro prog ou les cover Pink Floyd. Mais à bien y réfléchir, je suis un vieux proghead qui écoute de temps en temps du métal pour faire bonne figure. Et quand Alias à parlé de l’album de Leviathan dans son blog, j’y ai naturellement jeté une oreille curieuse.

A la fin du second titre, ‘Hellishade of Heavenue’ je commandais Heartquake/Redux sans écouter le reste.

Avec trois des membres de la formation d’origine, le chanteur Alex Brunori, le batteur Andrea Moneta et le claviériste Andrea Amici rejoints par le bassiste Andrea Castelli et le guitariste Fabio Serra, ils ont ré enregistré cette année l’album Heartquake sorti en 1988, donnant naissance à ce Heartquake/Redux. 

Dès l’écoute du premier titre ‘The Waterproof Grave’ j’ai eu l’impression de plonger dans un album de The Watch, vous savez ce groupe italien qui reprend Genesis en live. Le titre délivre un bon gros son rétro prog seventies magnifiquement amené alors qu’à l’époque, en 1988, le genre était plutôt morribon.

‘Only Visiting This Planet’ m’a tout de suite fait songer au néoprog de IQ avec ses choix rythmiques et le phrasé haché du chant d’Alex quand ‘Up We Go!’ fait penser aux débuts de Marillion et que le titre final ‘Hearthquake’ donne dans les glorieuses années de Genesis.

Les guitares de Fabio sonnent furieusement comme celles de Steve Hackett et les claviers vintages ne sont pas loin du travail d’orfèvre de Tony Banks, tout particulièrement dans ‘The Waterproof Grave’ et ‘Heartquake’.

Mais des six morceaux, mon préféré est incontestablement le ‘Hellishade of Heavenue’ qui jette un pont entre le rétro prog et le néoprog. Il joue une partition mélo crooner digne des plus belles ballades de In The Court Of The Crimson King et le solo de guitare à la quatrième minute est à tomber par terre.

J’ai un peu plus de mal avec ‘Only Visiting This Planet’ qui ressemble également aux premières années de Arena, non pas que je n’aime pas l’album The Pride loin de là, mais sa musique n’est pas trop raccord avec les deux premiers morceaux.

Au bout du compte, j’ai un gros coup de cœur pour les deux premiers titres de l’album ainsi que pour son final. Coincés entre ces trois pièces ‘Only Visiting This Planet’ et ‘Up We Go!’ m’emballent un peu moins.

Mais replonger de temps en temps et à dose homéopathique dans le rétro prog ne fait jamais de mal, c’est même assez plaisant et cet album est un bon choix pour une cure de jouvence.

Sylvan – Back To Live

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J’aime beaucoup Sylvan et quelques-uns de leurs albums figurent dans ma discothèque idéale comme Posthumous Silence et One To Zero. J’ai même eu la chance de les écouter en live en France, Chez Paulette, grace à mes amis de l’association ArpegiA, même si le concert ne fut pas vraiment inoubliable.

Et voilà que le groupe allemand sort un double album live intitulé Back to Live que le label Gentle Art Of Music a eu la gentillesse de m’envoyer en promotion. Alors je n’ai pas pu m’empêcher de l’écouter.

Deux galettes et douze longs formats explorent en live au Poppodium Boerderij Zoetermeer (sorte de Mecque du rock progressif des Pays-Bas) leur discographie avec un gros plan sur leur dernier album One To Zero.

La production de ce live prend le parti de masquer le son du public le plus souvent pour laisser jouer les morceaux comme en studio. D’ordinaire cette approche m’agace énormément mais Yogi Lang en charge de la production a eu l’idée d’insérer  aux bons endroits de l’enregistrement les réactions de la foule et quelques interventions de Marco. Du coup on profite pleinement de la musique avec quelques piqures qui nous rappellent de temps en temps que c’est un concert enregistré. Un excellent compromis qui offre une très belle qualité d’écoute.

Le live a été capté le 27 octobre 2023. Le premier concert du groupe depuis la COVID 19. Le public a répondu présent à l’invitation et le groupe semble très heureux de retrouver la scène.

Un des plaisirs de ce live tient au fait qu’il donne la part belle à l’album One to Zero et qu’il se conclut sur le titre ‘Posthumous Silence’ que j’adore. J’y redécouvre également des morceaux d’anciens albums que je n’ai pas écouté depuis longtemps comme ‘In Between’ tiré de Home. Une manière  bien agréable de replonger dans l’œuvre de Sylvan sans avoir à ressortir tous leurs CDs.

J’écrivais il y a peu, avec la sortie de l’album solo de Marco Glühmann, le chanteur du groupe, que cela sentait le sapin pour son groupe. Mais surprise, ne voilà t’y pas que Sylvan sort un live décliné en CDs, DVD, Blu-Ray et vinyles.Du coup je ne sais plus que penser, surtout que Back to Live donne furieusement envie de les revoir sur scène. L’avenir le dira.

En attendant, je vous recommande chaudement ce live, pour découvrir le groupe si vous ne le connaissez pas encore et sinon, juste pour le plaisir d’écouter ce groupe en live.