Les sept Divinités du bonheur

Ce livre est le troisième roman de Keigo Higashino que je lis. Un auteur japonais de  policiers traduit chez Acte Sud. Pourquoi ai-je porté mon dévolu sur ce poche plutôt qu’un autre ? A cause du petit carton accroché à la couverture du livre et qui saluait d’une jolie écriture manuscrite cette nouvelle histoire de l’auteur. J’adore lorsque les libraires donnent leur avis sur un bouquin.

Les Sept Divinités du bonheur raconte le meurtre de Aoyagi Takeaki, un homme d’affaires assassiné au couteau dans un passage souterrain à Tokyo. Un coupable présumé est rapidement appréhendé, après s’être fait renverser par un camion. Plongé dans le coma suite à l’accident, celui-ci ne peut hélas livrer sa version des faits.

Mais l’inspecteur Kaga, arpentant inlassablement à pied le quartier qui a été le théâtre du crime, se forge lentement une opinion sur ce fait divers déjà classé par les médias. Le coupable que tout accuse ne serait pas le meurtrier.

J’ai peiné à rentrer dans le roman en partie à cause de la profusion de personnages aux noms difficiles à retenir. J’ai également été déçu par l’apparente froideur du récit. Et puis tout a basculé lorsque j’ai découvert la vie secrète de cet homme d’affaires poignardé, sa famille et celle de l’accusé. L’histoire devient un pèlerinage des sept divinités du bonheur, des visites dans des cafés, restaurants et boutiques du quartier où Aoyagi Takeaki se rendait en secret de sa famille.

Finalement Les Sept Divinités du bonheur est une très belle histoire pleine d’humanité mais je lui préfère Le Nouveau du même auteur et que j’avais lu en premier. Mais manifestement le libraire n’était pas de mon avis.

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