OVNIS

Dans les années 70 tout le monde voyait des soucoupes volantes traverser le ciel. Quelques élus étaient kidnappés par les petits hommes verts qui pratiquaient des expériences sur leur anatomie. Mars n’avait pas encore été explorée par les sondes Viking et certains craignaient encore la Guerre des Mondes.

Enfant je dessinais des plans de soucoupe volantes sur de grandes feuilles de papier, détaillant les moteurs, l’habitacle, et plus tard je lus et écoutai la bonne parole des ufologues dans les livres et à leurs conférences.

CANAL+ en a fait une mini série en douze épisodes où un chercheur du CNES se voit rétrogradé en tant que chef du GEIPAN pour avoir fait exploser sa fusée. C’était avant Ariane. DS, 304, pantalons pattes d’eph, couleurs criades, anti nucléaires, sectes et gourous, la série nous replonge dans les seventies avec bonheur.

Didier se retrouve à la tête d’une équipe disparate composée de Marcel, un ancien des services secrets qui aime les hommes, de Véra la secrétaire idéaliste et de Rémy, le stagiaire ufologue fou et informaticien de première ainsi qu’une impressionnante pile de dossiers en souffrance. Guère acquis à la cause extraterrestre au début, il va finir par se poser des questions, surtout lorsqu’une haut gradée de l’armée de l’air va commencer à lui tourner autour.

Outre les vieilles bagnoles, les ados baba cool, les papiers peints très moches, les clopes au bec, on retrouve le journaliste Jean-Claude Bouret qui longtemps a été un des fers de lance de l’ufologie française. 

La série est pour le moins loufoque et très drôle par moment, alors si vous avez connu cette époque totalement allumée,  OVNIS vous offrira un bain de jouvence bienfaisant.

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