Le tome 4 de la série de livres The Expanse n’a jamais mieux porté son nom. L’humanité, après avoir colonisé la ceinture, Mars et quelques satellites joviens, quitte le système solaire et part à la découverte de planètes inconnues.
La première élue se nomme Ilus, ou New Terra tout dépend de quel monde vous venez. Atmosphère respirable, continents et océans, biome extraterrestre non hostile enfin à part les limaces, tout pour s’installer et prospérer. D’ailleurs, dès sa découverte connue de tous, un groupe de ceinturiens s’embarque pour un voyage illégal et sans retour de plus d’un an pour s’installer sur Ilus.
Sauf que, et c’est l’histoire de bien des peuplades, la RCE a reçu une autorisation d’exploitation de la planète par les Nations Unies, et la RCE voit d’un très mauvais œil la présence des premiers colons en place.
Mais au fait, The Expanse, ce n’est pas l’histoire de James Holden, sauveur de l’humanité avec sa petite équipe à bord du Rossinante ? Si, si. Alors quel rapport avec notre histoire ?
Abracadabra ! Holden est proposé comme médiateur dans la crise qui oppose colons et RCE sur Ilus, crise qui s’envenime d’heures en heures. Holden en médiateur ? Sérieusement…
Vers la moitié du roman, alors qu’Holden fait de son mieux, traduisez aggrave la situation, l’histoire bascule brutalement et revient au sujet premier du livre, à savoir la proto molécule. Une grosse explosion et plus rien n’est pareil ensuite. Les factions restent sur leurs positions mais la survie l’emporte sur les rivalités, encore que.
Cette seconde partie du livre, plus dans l’action, qui sent la pluie, la boue et l’odeur confinée des scaphandres spatiaux, n’est pas forcément celle qui m’a le plus enthousiasmée mais il fallait bien que l’histoire bouge un peu pour les lecteurs avides d’adrénaline et de rebondissements.
Les feux de Cibola poursuit les aventures de Holden et cie honnêtement, sans m’emballer plus que ça. Par chance, le dernier chapitre laisse espérer une suite prometteuse, un peu plus politique. Jusqu’où vont-ils nous amener ? Vous le saurez en lisant le tome 5.