Pendant quinze jours, je vais couper le cordon ombilical qui me nourrit. Je vais fermer le webzine, fermer le blog, essayer ne de plus aller sur Facebook ni Twitter et ne lire qu’occasionnellement ma boite mail perso. J’appelle cela des vacances, même si quelque part cela ressemble plus à une torture ou bien à un programme de sevrage.
Le problème qui va se poser consistera à occuper tout le temps libre dégagé. Je n’irai plus au travail chaque matin, je ne passerai plus mes soirées et weekend à gérer le magazine, en d’autres mots je vais libérer une centaine d’heures dans mon emploi du temps. Effrayant !
Je vais continuer d’écouter de la musique, sans doute plus pour le plaisir que pour le travail, je vais lire quelques bouquins dont je vous parlerai après, regarder une série TV ou deux, peut-être même retourner au cinéma (il y a un film sur Tolkien), faire quelques photographies, me promener s’il ne fait pas trop chaud (comprenez par chaud plus de 25°C), nettoyer mon jardinet qui ressemble déjà à la savane, jouer sur la Switch à quelques jeux débiles, mais est-ce que cela suffira à combler toutes ses heures libres ?
Je pourrai partir en vacances, visiter une belle région, goûter aux spécialités locales, plonger dans l’océan ou escalader l’Everest mais ce n’est pas au programme cette année. On verra plus tard, cette année, c’est compliqué. Alors je vais peut-être faire des sauts de puces, aller voir mes amis, visiter quelques belles villes proches de chez nous, faire enfin un peu d’astrophotographie en altitude.
Il faudra que je sois fort, que je résiste à la tentation de trier la boite mail de Neoprog, que je ne réponde pas aux messages sur Messenger, que je poste rien sur Twitter, Facebook, Flickr. Le retour sur terre risque d’être effrayant, je n’ai jamais coupé les ponts avec Internet aussi longtemps. En suis-je capable ? Je ne le sais pas encore. La quantité des mails et de messages accumulés en quinze jours, même en plein été, risque d’être effrayante. A mon retour dans l’infosphère, il me faudra lire et traiter au moins deux cent mail, si ce n’est plus.
Pour tout vous avouer, j’ai un peu peur. Mais pourquoi m’infliger une telle souffrance me direz-vous ? Parce que je passe trop de temps sur Internet à mon goût, que la vie est ailleurs et que j’ai tendance à l’oublier.
Et vous, vous faites quoi pendant ces vacances ?