On pourrait imaginer que l’été signe la trêve des labels, que tout le monde part gentiment bronzer ses fesses sur les plages bondées de la Côte d’Azur.
Mais non, pas de repos pour le musicien, la saison des festivals et concerts bat son plein et les labels préparent la rentrée scolaire avec zèle.
J’ai reçu de nombreux albums commandés depuis longtemps comme Habitants ou Fleesh. J’espérai trouver du temps pour me poser et écouter Alco Frisbass mais je n’ai pas encore trouvé un créneau de libre.
L’édition papier du webzine prend du temps mine de rien, plus que je ne le prévoyais, mais étant donné les bons retours du premier numéro, le second est sorti hier et celui du mois d’août est en chantier.
Dimanche matin, j’ai passé trois heures à traiter les demandes de chroniques, écouter, jeter, répondre, partager, enregistrer. Un exercice éprouvant qui oblige à passer de la pop au métal en quelques secondes, se faire une opinion globale en zappant sur quelques titres ou vidéos et décider ou non si le truc passe à la trappe ou a sa place dans nos colonnes.
Cela devient critique, il faudrait presque créer un poste à temps plein pour ça. Un poste pour la publication, un poste pour la communication, un poste de relecture, un poste pour le magazine papier, plusieurs postes de chroniqueurs, un poste de photographe, un poste pour les live reports, un poste de webdesigner, un poste d’administrateur. Mais voila, la réalité, c’est que nous n’arrivons même pas à recruter un chroniqueur.
Cette semaine le record a été battu, vingt-sept albums dans mon iPhone, impossible de tout écouter même si je serai souvent sur la route. Bien entendu c’est de ma faute, si j’achetais moins de musique, si je me concentrais juste sur le prog pur et dur, je n’aurais pas tous ces problèmes.
En réalité il y en a vingt-huit avec Seven Eyed Crow que je chronique actuellement. Mais si vous êtes attentif, vous aurez remarqué, que dans ma galerie de pochettes, je m’arrange toujours pour que les colonnes soient complètes, quitte à tricher un peu. J’ai honte, mais c’est pour la bonne cause, l’esthétisme, le contenu on s’en fou un peu non ?