Les plus aisés partent aux sports d’hiver durant les vacances de Noël, aux Caraïbes ou bien se retrouvent en famille pour le réveillon.
Je n’aime pas la neige et de ma famille il ne reste plus grand chose, alors j’ai passé mes vacances de Noël dans ma salle de bain…
Plus exactement quatorze après-midi, généralement de 13h à 18h, car le matin les petits dorment. Cinq heures par jour fois quatorze, soit soixante dix heures passées dans un espace sombre de six mètres carré avec deux caisses à outils, une perceuse, une meuleuse, un escabeau, un niveau laser, des fourrures, des rails, des montants, de la laine de bois, des vis, des clous, des gravats, de la poussière, des câbles, des boîtiers, bref un espace exiguë.
Soixante dix heures pour casser un plafond, une cloison, réfléchir, douter, essayer, recommencer, câbler le circuit électrique, poser les pitons et les fourrures, installer la ventilation, poser les rails et les montants, visser, percer, déplacer les WC, poser de la laine de bois et faire de nombreux aller retour chez Leroy Merlin et la déchetterie.
Pendant cette période assez active, la machine à laver est tombée en panne et les WC de l’étage se sont bouchés. La loi des séries. La machine à laver, branchée sur ma nouvelle installation qui fait sauter l’inter, il y a de quoi avoir de sérieux doutes sur son câblage électrique, mais non c’était bien la machine, j’ai quand même angoissé quelques heures. Les WC de l’étage bouchés alors que ceux du rez de chaussé sont démontés, ça c’est critique, vraiment critique.
Vous savez comment se passe une insémination artificielle de bovin ? Vous aurez une petite idée de ce que j’ai du faire pour déboucher les WC.
A l’heure qu’il est, j’ai un mur de posé, une ventilation opérationnelle, un sèche serviette qui chauffe, un câblage électrique tout neuf et des armatures métalliques au plafond et sur les murs.
J’ai adoré ces vacances de Noël. Vivement celles de février.