Après la photographie de rue, je participe à nouveau stage dans le but de me perfectionner. Cette fois l’activité tourne autour du post traitement des images, ce que l’on appelle la retouche et que je préfère nommer le développement. La retouche possède une connotation qui me déplaît, un peu comme un modèle photoshopé pour sublimer la première page d’un magazine. Pour moi, le post traitement, c’est le travail que nous faisions autrefois avec l’argentique dans la chambre noire avec le révélateur et l’agrandisseur. Je ne retouche pas, je développe mon format RAW.
Je suis arrivé au stage avec quelques notions sur le logiciels Lightroom, quand je dis quelques notions, ce sont en fait des heures passées à développer mes clichés pour leur donner plus de force ou un meilleur rendu noir et blanc. Alors quand le formateur a voulu nous convaincre du bien fondé de la retouche photographique, j’ai eu peur. La seconde leçon a porté sur ce qu’est un pixel et sur les notions de résolution et définition, vous savez les méga et les ppi, sujet que nous avions déjà survolé dans le stage de street photo.
A la fin de la seconde séance, nous avons commencé à maniper, chacun avec son logiciel fétiche à savoir Lightroom, Lightroom, Lightroom, Lightroom, Paint et Rien. Tout le groupe ne démarrait pas avec les même bases. Le formateur nous fournissait quatre images à retoucher pour nous faire la main. Une première avec trop d’ombres, une seconde avec trop de blancs, une troisième manquant de force et une quatrième quasi parfaite. Nous verrons bien ce que chacun d’entre nous en aura fait. J’ai commencé par toutes les recadrer et leur changer de format…
Ce stage photo fut également l’occasion d’arriver tard le soir devant la Vill’A et de prendre, avec mon iPhone, une photo de nuit de la passerelle menant au bâtiment, photo que j’ai trouvé sympa si bien que le second soir, je suis revenu avec mon Nikon et le Sigma 18-35 pour la refaire. J’ai même utilisé pour la première fois le pinceau de Lightroom pour déboucher les ombres du ciel. Et c’est là où je veux en venir, déboucher les ombres avec le pinceau, est-ce du développement ou de la retouche ? Je crains d’avoir failli à mon éthique avec cette image, qu’en pensez-vous ?
En parlant de street photo, nos « œuvres » du premier stage sont exposées à la Vill’A jusqu’au 12 novembre, il y a quelques belles photos (pas les miennes), un portrait noir et blanc tout particulièrement, n’hésitez pas à faire un tour.