Le Pôle Nord en plein désert, une mère qui rêve de survivre à sa fille, une tortue Ninja non violente, une déesse aux rondeurs affolantes, un rois des sables au cent deux épouses, nous voici dans Les Anthropotames du Nihil, le tome trois de Azimut.
Le tome deux sortait en janvier 2014 et c’est tout dernièrement que je lisais la suite de ce voyage coloré et loufoque que l’on doit à Loupano et Andreae. Comme il fallait s’y attendre, après plus de trois années, j’avais tout oublié de l’histoire et elle m’est revenue par bribes au fil de la lecture. Enfin par bribes, c’est beaucoup dire, je me suis rappelé la reine et sa fille, toutes deux en quête d’immortalité, l’artiste amoureux de la princesse, le lapin obsédé et la déesse de sable.
Pour être tout à fait honnête, je me suis plus laissé porter par les graphismes magnifiques que par l’histoire, il me faudra repartir du tome un pour comprendre toutes les subtilités des personnages et leurs objectifs.
Le tome trois part dans tous les sens avec de nombreux récits dans le récit, le Petitghistan qui part en guerre, le conseil, la princesse et son peintre dans le désert, le Mamamouchi des sables aux cent deux épouses, la quête des Anthropotames, le sérail et le chevalier coincé dans les engrenages. Espérons que Lupano et Andreae sauront ne pas trop diluer l’histoire et que Azimut trouvera un jour une fin, je suis parfois un peu fatigué de ces séries interminables qui s’enlisent au fil du temps.