Il fallait s’y attendre, je suis retombé dedans. Un soir, après avoir terminé The Leftovers saison 2, je tournais en rond devant le vidéo projecteur, me demandant ce que j’allais bien pouvoir regarder ce soir là. Quelque chose de court, car je me lève aux aurores, un petit épisode de 45 minutes par exemple. Le problème, c’est que je n’avais plus rien sous le coude. Le petit écran, ne proposant, comme à son habitude, rien de bien palpitant, mon regard se posa sur les coffrets de séries déjà visionnées. Je m’étais revu la saison une Kaboul Kitchen (la meilleure) avec mes enfants et les géniaux épisodes de Scherlock Holmes sont un peu trop long pour un soir de grosse fatigue. Firefly me tentait bien mais mon cerveau n’était pas disposé à jouer l’interprète et De La Terre A La Lune c’est le genre de série qu’il faut reprendre depuis le début. Instant de faiblesse fatal, le boitier de l’intégrale de Stargate Atlantis me fit un clin d’œil complice. L’intégrale des cinq saisons (2004-2009) en DVD, trouvé d’occasion il y a quelques années après avoir acheté, regardé en revendu les saisons, les unes après les autres pour gagner de la place. Un boitier régulièrement ouvert, pour se refaire l’intégrale ou un épisode, comme ce soir de blues, ou je tirais au hasard, une des innombrables galettes argentée de son logement et la plaçais dans le lecteur. Juste un petit épisode histoire de. Oui mais voila, Stargate Atlantis, c’est trop bon, trop drôle. Les dialogues croustillants entre McKay et Sheppard me font toujours rire même si je connais les épisodes par cœur. Alors j’ai replongé. Après la découverte du vaisseau des anciens avec tout un équipage en stase manipulé par un wraith, me voila reparti dans les aventures loufoques des squatteurs de la cité d’Atlantis. Je dois avouer que je zappe tous les épisodes où il est question de geniis, et me concentre sur ceux où McKay a faim, a peur, se fait mal, pleurniche et ceux où Sheppard drague ou se fait draguer par des bombasses. Je suis conscient que c’est une approche peu académique de la série, mais l’ayant vu cinq fois dans son intégralité, je peux aujourd’hui me permettre ces petites infidélités à la continuité de la narration.