Il faisait bien chaud mercredi 21 juin. Après avoir loupé Solstafir à Karlsruhe je pouvais tenter à nouveau ma chance à la fête de le musique de Sélestat ce soir là. Mais honnêtement, après dix heures travail au bureau dans des pièces à 30°C, il ne me restait plus beaucoup d’énergie pour rouler. Alors je me suis contenté de traîner ma carcasse dégoulinante dans ma petite ville, histoire d’écouter un peu de musique et de faire quelques photos. C’était également l’occasion d’étrenner mon nouveau jouet de chez Sigma.
J’avais repéré deux groupes dans le programme de la soirée, le duo jazz/rock progressif strasbourgeois The Lemmings Suicide Myth et le groupe de rock progressif EXOD.
The Lemmings Suicide Myth ne m’a pas franchement emballé. Un duo jazz prog piano batterie sur une grande scène vide, c’est un peu trop minimaliste pour moi.
Le strasbourgeois Vincent Ecker accompagné de son batteur et bassiste poursuivaient le début de soirée sur du rock français, un peu seuls encore une fois sur une grande scène devant laquelle le public se faisait rare.
The Free Bounds, un quatuor de petits jeunes bien sympa, jouait également à la Salle des Fêtes, soutenu par un public enthousiaste composés d’amis et de la famille.
C’est Hafazul qui aura marqué fête. Je l’avoue, si j’ai craqué pour Hafad, c’est d’abord pour la photo, car le saharien un corps noueux et ascétique, jouant et chantant avec sa guitare, fut un pur bonheur pour l’objectif. C’est également le seul artiste charismatique de que j’ai vu sur scène ce soir là et sa musique, même si elle ne rentre pas dans mes influences favorites, fonctionnait très bien en live.
Je n’ai pas vu EXOD, qui passaient, vers 22h30. Cela faisait plus de 17 heures que j’étais debout, mes yeux piquaient un peu.
En bonus, deux photos de votre serviteur, prises en cachette par Seb, un copain, alors que je me baladais devant la scène du Forum de l’Ill.
Toutes les photos sont sur Flickr comme d’habitude si vous voulez les regarder en plein format.