Brisée par la disparition de son compagnon, une femme aux pouvoirs surnaturels s’invente un monde et une famille.
WandaVision débute en noir et blanc, comme un sitcom des années soixante. Un premier épisode déroutant avec des rires enregistrés où l’on découvre un foyer américain moyen quelque peu décalé.
WandaVision est bien une série Marvel. Petit à petit le rideau se déchire autour de cette petite ville de banlieue des état-unis protégée ou prisonnière d’un dôme, selon les points de vues. Le temps est élastique, les habitants tiennent des rôles et des agents tentent de pénétrer sous le dôme. Bientôt la série devient un combat de supers héros contre les services secrets, le FBI et le reste du monde, un Marvel quoi, mais il faut avouer que WandaVision est un série pour le moins originale sans pour autant être géniale.
La série nous fait voyager dans le temps en neuf épisodes, des années cinquante à nos jours, le pavillon de banlieue change d’ameublement, le noir et blanc devient couleur, les enfants grandissent en quelques heures, le véhicule blindé se transforme en camionnette de vendeur de glace et le couple modèle formé par Wanda et Vision semble dotés d’étrange pouvoirs. Il n’est pas indispensable de maîtriser l’univers Marvel pour rentrer dans cette série mais cela doit apporter certainement un plus à la compréhension de certains passage.
Allez bien à chaque fois jusqu’au bout du très long générique de fin d’environ un quart d’heure, des scènes cachées vous racontent la suite de l’histoire. Une nouvelle série Disney+ à regarder depuis vendredi dans son intégralité et avec laquelle on passe un agréable moment.