The Raven That Refused To Sing compte parmi mes albums favoris de Steven Wilson. Le seul vrai album progressif de l’artiste pour lequel il avait sorti en 2013 le très beau clip, Drive Home.
Régulièrement, je m’égosille, je postillonne, je m’énerve, lorsqu’un artiste se disperse, transformant musique et jeu vidéo par exemple comme voulait le faire Dream Theater avec son The Astonishing. Je critique, je râle, je peste mais je suis faible… Il y a peu, sur la Switch est sorti le jeu The last day of june, inspiré du clip Drive Home. Et j’ai craqué. Comme quoi Wilson c’est vendeur.
Un homme qui a perdu sa femme dans un accident de voiture va revivre avec vous cette après-midi fatale, rejouant les événements, tentant de modifier le passé par l’entremise de quatre personnes de son village, l’enfant qui s’ennuie, la femme qui déménage, le chausseur poursuivant la pie et le mystérieux vieil homme au cadeau. Il faudra jouer et rejouer leurs après-midi, changer le passé, afin d’essayer d’éviter le drame. Un jeu de très courte durée, vendu trop cher, fait de cinématiques et énigmes, visuellement bien en dessous du clip de ‘Drive Home’, avec comme musique de fond, des extraits instrumentaux des morceaux de Wilson et pourtant assez addictif.
Clairement, il ne s’agit pas d’un produit pour gamer avec ses actions limitées, sa durée de vie courte et son côté répétitif. C’est un jeu poétique et beau qui nous raconte une histoire d’amour et de sacrifice.