Il y a deux ans je me suis équipé de mon premier réflex numérique pour aller aux concerts. J’ai alors retrouvé les sensations et le plaisir de la photographie, loisir que j’avais abandonné après la fin de l’argentique. Le boitier qui ne devait servir que pour couvrir des lives est devenu un compagnon de toutes mes promenades.
Mon petit dernier joue au tennis de table à l’APIG et nombre de week-ends sont consacrés à des compétitions en individuel ou en équipe. J’accompagne ma progéniture et ses copains dans les gymnases glacials de la C.U.S. ou au fin fond de l’Alsace Bossue pour de longues heures de matchs. Même si j’aime beaucoup ce sport, une grosse demie journée peu être longue, alors j’amène avec moi un appareil et mon iPhone. Tout en écoutant les promotions de rock progressif fraîchement arrivées, je shoote les ados qui s’affrontent en duel. Certains jours je me fixe un thème, les visages lors des défaites, la balle au-dessus du filet, le service, la salle, le public, des fois je papillonne. C’est une photographie sportive, au 400ième avec un éclairage peu flatteur, un bon exercice pour les concerts. Cela fait passer le temps et fournit quelques images au club pour illustrer leurs articles.
Hier c’était le troisième tour des individuels LATT à Schiltigheim, de 13h jusque 19h, sans café ni sandwichs (merci l’organisation), pendant que nos cinq ados luttaient pour grimper dans le classement (ils ne s’en sont pas trop mal sorti), j’écoutais Richard Barbieri, O.R.k., The Mute Gods et The Murder Of My Sweet et me promenant dans les travées avec mon Nikon D7100 et un 85 mm ouvert à 1.8 que se prête assez bien à l’exercice.