Nightwish – Yesterwynde

Nightwish

C’est la première fois que je vais parler d’un album de Nightwish dans les Chroniques en Images. Ceci dit, ce n’est pas le premier que j’écoute fin de là. Il faut dire que depuis que Floor Jansen tient le micro, le groupe est devenu nettement plus séduisant à mes oreilles.

C’est en butinant sur Bandcamp que j’ai appris la sortie de Yesterwynde et comme j’avais bien aimé Human II Nature comme l’album solo de Floor, j’ai commencé à l’écouter.

Yesterwynde

Yesterwinde ce sont douze pièces de choix dont un poids lourd de presque dix minutes pour plus d’une heure de metal électro folk symphonique cinématique.

Musique celtique, orientale, orchestrale, atmosphérique, cinématique, chœurs et metal se partagent ces soixante et onze minutes épiques et intimistes façon coiffure de Marie Antoinette avant qu’on la décapite.

Certains trouveront cela too much, surtout sur une telle durée, moi je trouve que c’est la bonne longueur.

L’album a été composé pendant la COVID-19, à distance, et d’après les dires de Floor, il est plein de good vibes si j’ai bien compris.

C’est surtout un album d’une immense richesse musicale qui ressemble parfois à la B.O. d’un film à grand spectacle et qui nous surprend avec des passages plus intimistes.

D’ailleurs tout commence par ce qui ressemble au bruit d’un projecteur de cinéma avant une ouverture qui mêle musique irlandaise, messe catholique et musique classique.

Malgré mon enthousiasme presque sans limite pour cet album, il y a un morceau qui me refroidit à chaque écoute : Il s’agit de ‘The Day Of…’ avec ses chœurs de jouvencelles à la limite du diapason qui font un peu tâche au milieu d’une production très soignée.

Dans les morceaux qui me font chavirer à chaque écoute, il y a le magnifique ‘Lanternlight’ au piano et violons chanté à deux voix. J’avoue que c’est du grand classique mais je trouve la partie piano particulièrement inspirée pour ce genre de musique.

Il y a aussi ‘Hiraeth’ également chanté à deux voix où Troy me fait penser à Leonard Cohen. Une pièce qui débute tout doucement et qui se poursuit à la manière d’un folk metal irlandais grandiloquent.

‘An Ocean Of Strange Islands’ résume assez bien l’album. Ouverture à la harpe, poutrage de metal symphonique, refrain solaire, break orchestral, chœurs à la Carmina Burana et long final instrumental au bagpipe. Neuf minutes et vingt-six secondes éblouissantes et puissantes pendant lesquelles je ne m’ennuie pas un instant.

‘Sway’ est également un titre délicieusement folk symphonique qui évoque des paysages enneigés, une parenthèse de douceur coincée entre des pièces disons plus mouvementées.

Yesterwynde ne va pas révolutionner la face du monde mais croyez moi, c’est un magnifique album que j’écoute en boucle, en musique de fond ou au casque selon mon humeur. Je vous le recommande chaudement et s’il ne sera pas l’album de l’année parce que vous savez déjà pourquoi, il mérite de figurer dans mon top ten.

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