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Lors d’un mini récital classique à la maison je m’étais plus ou moins engagé à couvrir le concert d’une troupe amateur strasbourgeoise nommée Toïtoïtoï.

Je ne savais pas vraiment ce qu’ils jouaient, quelque chose entre la comédie musicale et un concert de rock, mais comme je sais que le groupes peinent à trouver des photographes munis d’autre chose que d’un smartphone pour immortaliser les concerts, je me suis proposé.

Sauf que ce concert tombait en plein sur un gros week-end de sortie astro. Autant dire que lorsque je suis arrivé au Parc Wodii de Bischheim le dimanche à 15h30 pour l’événement, je n’avais qu’une petite heure de sommeil derrière moi depuis 48h. 

Le concert démarrait à 17h en plein air après un spectacle de percussions africaines sur lequel je me suis fait la main pour trouver les bons réglages. Parce que un spectacle en lumière naturelle, c’est toujours sportif.

Claire avec qui j’étais en contact pour les photos, m’a fait le tour du  propriétaire et présenté aux organisateurs afin que je ne me fasse pas chasser comme un malpropre pendant le concert.

Le spectacle de Toïtoïtoï raconte l’amour dans tout ses états en revisitant des classiques du rock, de Sting aux Blues Brothers en passant par la Reine des Neiges.

Une pianiste, un saxophoniste, un violoniste, un guitariste, un bassiste et un batteur jouaient pour une importante troupe de chanteuses avec quelques hommes pour respecter la parité.

Des couleurs, des paillettes, des toilettes chiques et sexy, des changements de costumes à chaque tableau et quelques sketches entre les reprises, leur show aurait mérité une salle et des éclairages plutôt qu’un jardin public en bordure d’une maison de retraite.  Mais j’imagine qu’ils étaient déjà heureux de se produire devant un public assez nombreux.

Les six musiciens faisaient le taf et la pianiste et le batteur semblaient tout particulièrement s’éclater. Pour les voix, c’était plus inégal. Un des chanteurs n’était jamais au diapason alors que deux chanteuses possédaient de magnifiques voix et une grande maitrise technique.

J’avais pour mission de shooter tout particulièrement les musiciens dont le groupe n’avait pas beaucoup de photos. Trois des membres de la troupe sont venu me le demander. Alors si je n’avais pas compris le message… L’exercice n’était pas aisé du fait de leur disposition et surtout parce que, sorti de la pianiste et du batteur, les autres étaient trop concentrés sur leurs instruments pour offrir des expressions intéressantes. J’ai fait de mon mieux.

Pour les chanteurs, il y avait suffisamment de belles tenues colorées et de visages à cadrer pour remplir plusieurs pellicules. Je suis reparti avec plus de quatre-cent clichés dans mes cartes mémoire en moins de deux heures. Seule une cinquantaine d’images ont survécu au tri et encore ma première sélection n’en comptait qu’une trentaine. Claire m’a demandé si je pouvais en trouver d’autres illustrant plus de tableaux. J’ai exhumé seize nouvelles photographies de second choix pour étoffer l’album.

Les retours sont tellement bons qu’ils m’ont demandé de devenir leur photographe officiel. Je suis flatté. Après c’est toujours la même histoire. Entre des photographies prises au smartphone et des images réalisée avec une bonne optique et développées ensuite, il n’y a pas photo si je puis dire.

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